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Besoin de plus d’école #PCF

Fabien Roussel fait de la jeunesse et de l’éducation un des axes de la campagne présidentielle. La rencontre de Vénissieux, consacrée à l’éducation, ce vendredi 3 décembre était la dernière d’une série de 6 rencontres dans toute la France.

La salle remplie, les nombreuses questions témoignent de l’enjeu que représente l’école dans un contexte qui a aggravé les inégalités de réussite scolaire.

La proposition du candidat communiste d’allongement du temps scolaire, parce qu’elle tranche avec près de 15 ans de réduction du temps de classe pour les élèves, suscite le débat. Michelle Piccard, maire de Vénissieux, rappelle en préambule l’urgence de répondre aux besoins des catégories populaires, le besoin d’école, et que l’État joue son rôle en la matière pour permettre aux communes de répondre aux besoins en matière d’équipements scolaires et de loisirs éducatifs. En supprimant 13 milliards de dotation aux communes, l’État prive les collectivités de moyens de développer des politiques ambitieuses pour le loisir éducatif.

Claire Pontais, professeur d’EPS, syndicaliste et formatrice, interroge : Comment donner à des enfants de catégories populaires ce qu’un enfant, qui a par sa famille les ressources nécessaires, trouve normal : l’accès aux savoirs, l’accès à la culture, au sport, et aux loisirs.
La proposition d’allongement du temps scolaire, 27 h en primaire, 32 h, voire plus au collège et au lycée, est alors développée par Fabien Roussel. Puis Paul Devin, président de l’Institut de recherche FSU, témoigne du besoin de plus d’école pour élever le niveau de connaissance d’une classe d’âge, combattre les inégalités, et transformer l’école pour qu’elle soit réellement émancipatrice. Pour cela il faudra créer des postes en nombre (90 000) et des équipements scolaires de qualité.

Il ne s’agit pas seulement d’allonger le temps scolaire, mais d’améliorer les conditions d’accueil et d’étude des élèves et transformer l’école, donner du temps aux enseignants pour exercer leur métier.

Le témoignage d’un directeur d’école et celui d’une enseignante du second degré révèlent les difficultés que rencontre aujourd’hui le monde enseignant. Difficultés à faire leur métier dans un contexte dégradé, avec de moins en moins de moyens et des réformes menées par le gouvernement qui vont à l’encontre de ce qu’il faudrait faire ; La réforme du Bac, Parcoursup ont accéléré l’individualisation des parcours scolaires, mettant établissements et élèves en concurrence, tout en livrant au marché une partie des enseignements.

Ce sont bien entendu les jeunes qui réussissent le moins et ceux de catégories populaires, ceux qui n’ont que l’école pour apprendre, qui sont les premières victimes de la mise en place de cette sélection.

Alors que l’école inclusive est au cœur du discours gouvernemental, les AESH, ces assistants d’éducation qui accompagnent les élèves en situation de handicap, exercent une mission essentielle. Une formation, des salaires dignes de ce nom, et un statut au sein de l’Éducation nationale est indispensable comme le propose Fabien Roussel.

Tout comme le nécessaire réengagement de l’État auprès des collectivités pour construire des écoles, des collèges et des lycées, comme Cécile Cukierman, sénatrice de la Loire, l’évoque, en même temps qu’elle dénonce la précarisation de l’ensemble des personnels de l’éducation.
Enfin, Séverine Brelot, professeur en lycée professionnel et syndicaliste, parle de ceux dont on ne parle jamais, alors qu’ils représentent 43 % des lycéens, les jeunes de lycées professionnels. Ce sont les futurs premiers de corvée. On leur a volé une année d’études sous Sarkozy en supprimant le BEP et en imposant le bac pro en 3 ans. Autant de temps d’école en moins pour apprendre un métier, saisir les enjeux auxquels doit répondre le monde du travail.

Construire une école émancipatrice qui combatte les inégalités et élève le niveau de connaissance de toute la jeunesse est un enjeu de société, un enjeu démocratique, et cela coûte de l’argent. Le budget de l’Éducation sera augmenté de 45 %, précise Fabien Roussel en engageant un recrutement massif d’enseignants, pré-recrutés au niveau du bac et en licence et recevant une formation à bac +5 de qualité, permettant d’être formés sur les contenus d’enseignement, leur métier, mais aussi sur les enjeux de l’école aujourd’hui en lien avec les courants pédagogiques, la recherche et ses avancées.

Sébastien Laborde
secrétaire départemental
membre du CEN

Rentrée scolaire : un mauvais remake d’Un jour sans fin ( #PCF )

Après deux années scolaires marquées par le COVID, l’enjeu de cette rentrée est de taille. Il s’agit, malgré la situation sanitaire qui reste tendue, de permettre à chaque jeune de renouer avec une scolarité à 100% en présentiel. Il s’agit de permettre à chaque élève de rattraper le « temps perdu » depuis 18 mois. Il s’agit de considérer l’école, au même titre que la santé, comme un enjeu de société de premier ordre.

La responsabilité du ministère est de donner aux écoles, aux enseignant-e-s et aux personnels d’éducation les moyens de raccrocher les élèves dont les difficultés se sont aggravées, celles et ceux qui n’ont que l’école pour réussir.

Il y a besoin de garantir la sécurité sanitaire des élèves, des personnels et de leurs familles.

Tout doit être fait pour permettre la vaccination des personnels et des élèves et pour cela entre autre reconstruire une médecine scolaire de qualité en capacité d’intervenir dans tous les établissements et auprès de chaque élève.

Depuis plus d’un an, le PCF propose également de réduire les effectifs par classe, de les dédoubler quand cela est possible et pour cela de recruter 90 000 enseignants en puisant chez les admissibles aux concours de l’enseignement, en recrutant les listes complémentaires, en titularisant des contractuels donnant satisfaction et en poste depuis plus de 3 ans.

Nous proposons en lien avec les communes, les départements un grand plan d’équipement des locaux scolaires en aérateurs, de permettre la création de classes avec des locaux supplémentaires, d’aménager les préaux et les cours de récréation, les salles dédiées à l’EPS, à l’éducation musicale notamment de manière à permettre de revenir à la normalisation des enseignements.

Les élèves après des mois de confinement ont perdu du temps de classe. Or, pour apprendre, il faut être en classe, il faut donc donner aux élèves, aux enseignants du temps pour apprendre. 

Il y a besoin d’aménager les programmes scolaires, de regagner 27 heures hebdomadaires en maternelle et primaire, et d’aller ensuite vers les 32 heures de la maternelle au lycée.

Le PCF propose des mesures d’urgence pour répondre aux besoins que fait surgir la crise sanitaire, et au-delà il propose d’engager un véritable débat sur les nécessaires transformations de l’école pour garantir à chacune et chacun les moyens de réussir. 

Pour cela il faut du temps pour apprendre, il faut plus de temps de classe, plus d’enseignants et mieux formés, il faut plus de temps pour d’autres pratiques, rééquilibrer les apprentissages, et garantir à chaque élève d’avoir du temps pour réussir sa scolarité.

Le PCF propose :

– vaccination de l’ensemble des personnels et des élèves de collège et lycée

– reconstruction d’une véritable médecine scolaire

– dédoublements des classes

– mise à disposition de locaux et équipement en aérateurs

Sur le plan des apprentissages, nous proposons de redonner du temps pour apprendre :

– 26h dans le premier degré et 32h dans le second

– plus de maîtres que de classes

– remplacement en nombre suffisant pour garantir la continuité des enseignements

– refonte des programmes, programme ambitieux mais réaliste, qui problématise les choses plutôt que d’être un catalogue interminable de notions techniques

– pas d’évaluations nationales qui obligent à faire la course au programme

Parti Communiste Français

Le bac doit rester un diplôme national : Pas d’instrumentalisation de la crise #PCF

Aujourd’hui, les annonces gouvernementales sur le baccalauréat confirment l’option du contrôle continu pour l’ensemble des épreuves.

Aux côtés des jeunes, des enseignant.es et des familles, nous serons vigilant.es sur les conditions de mise en œuvre du contrôle continu. Les commissions mises en place devront faire preuve de souplesse. Au-delà de l’assiduité, il faudra tenir compte des possibilités pour chaque élève d’être là jusqu’au 4 juillet.

Depuis des mois, le ministre Blanquer cherche à imposer une réforme du baccalauréat fondée sur la généralisation du contrôle continu, malgré l’opposition de la communauté éducative. Une telle réforme, associée à la sélection à l’entrée de l’université et à la création de Parcoursup, a des conséquences graves : elle transforme la relation entre les enseignant.es et les élèves, en remplaçant l’apprentissage par la sélection; elle remet en cause la valeur nationale du baccalauréat et créée un marché de l’éducation dans lequel les établissements et les familles sont mis en concurrence.

En choisissant de faire passer le bac en contrôle continu cette année, Jean-Michel Blanquer cherche à instrumentaliser la crise pour imposer sa politique. D’autres solutions auraient pu être trouvées, garantissant un minimum d’épreuves nationales communes. Depuis deux semaines, nous proposons des programmes réduits, des sujets au choix et le maintien d’épreuves nationales dans une ou deux matières.

En maintenant le calendrier de Parcoursup malgré la situation exceptionnelle, en contraignant les lycéen.nes à faire leurs choix de formations et à constituer leurs dossiers dans des conditions aussi précaires, le gouvernement espère réduire l’accès à l’enseignement supérieur.

La crise sanitaire est en train de devenir une crise éducative. Le gouvernement et le ministre Blanquer en sont responsables.

Par ses mensonges et son mépris, le ministre de l’Éducation nationale a perdu la confiance de la communauté éducative. Il n’est plus l’homme de la situation. Pour restaurer la confiance nécessaire au bon fonctionnement du système éducatif en temps de crise, il faut d’urgence donner des garanties sur le caractère exceptionnel de l’utilisation du contrôle continu, annoncer le retrait de la réforme Blanquer du baccalauréat et de la sélection à l’entrée de l’université.

La crise sanitaire ne doit pas devenir une crise éducative ! #PCF

Depuis la nécessaire fermeture des établissements scolaires, il y a deux semaines, le ministre Blanquer et le gouvernement ont multiplié les déclarations, sans jamais apporter de véritables réponses aux problèmes posés par les enseignant-e-s, les personnels et les familles. Pire, il cherche maintenant à instrumentaliser la crise pour imposer leurs réformes régressives !

L’urgence est de protéger les salariés.

À l’école comme ailleurs, l’urgence est de protéger les salariés : l’ensemble des personnels mobilisés pour accueillir les enfants de soignants doit être équipé de masques et du matériel nécessaire pour faire leur travail sans se mettre en danger, ni eux, ni leurs proches.

La « continuité pédagogique » est un mensonge de plus.

L’inquiétude des familles, qui craignent les effets de cette interruption prolongée sur la scolarité de leurs enfants, est légitime. La « continuité pédagogique » est un mensonge de plus : elle ne fonctionne ni pour les élèves de l’enseignement agricole, technologique et professionnel, ni pour les familles qui ne disposent pas du matériel nécessaire ou d’une connexion internet suffisante, ni pour celles qui n’ont pas le temps ou les aptitudes pour encadrer le travail de leurs enfants… Une nouvelle fois, le ministre croit pouvoir masquer les conséquences de sa politique éducative par un discours déconnecté des réalités.

Les épreuves finales du BAC doivent être aménagées.

Le gouvernement doit cesser de nier l’évidence : pendant l’interruption scolaire, les enseignants peuvent continuer à accompagner leurs élèves, mais ils ne peuvent pas avancer dans les programmes. Le baccalauréat ne peut pas être simplement reporté : les épreuves finales, si elles peuvent se tenir, doivent être aménagées pour permettre à toutes et tous de réussir alors qu’une seule partie seulement du programme aura été traitée. Ces aménagements doivent être élaborés en concertation avec les organisations représentatives des enseignant-e-s et annoncés au plus vite.

Suspendre Parcoursup.

Cette situation aggrave encore l’injustice et l’arbitraire du fonctionnement de « Parcoursup ». Est-il nécessaire d’ajouter cette pression aux angoisses autrement plus graves que les élèves et leurs parents vivent en ce moment ? Nous demandons au gouvernement de suspendre la campagne Parcoursup, de mettre fin immédiatement à la sélection à l’entrée de l’université et de garantir à l’ensemble des bacheliers l’accès à une formation choisie dans le supérieur.

Les fournisseurs d’accès internet doivent contribuer à l’effort national.

Pour limiter l’aggravation des inégalités, des mesures d’urgence doivent être prises. Les éditeurs de manuels scolaires et certaines chaînes de télévision ont déjà rendu disponibles des supports éducatifs en accès libre. Le gouvernement doit maintenant exiger des fournisseurs d’accès internet qu’ils contribuent à l’effort national, par exemple en passant tous les forfaits en illimité le temps de la crise.

Aucune fermeture de classe ni réduction de moyens, nulle part.

Si la crise sanitaire est aussi grave, c’est que les politiques d’austérité, en attaquant le service public, ont rendu notre société vulnérable. Elle ne doit pas être instrumentalisée pour engager des réformes inégalitaires ! La carte scolaire pour l’année prochaine s’élabore en ce moment, alors que la concertation et la mobilisation sont impossibles : toutes les fermetures de classes et les suppressions de postes doivent être suspendues. La rentrée 2020 doit être organisée selon un principe simple: aucune réduction de moyens, nulle part.

Le #PCF demande la #gratuité des transports pendant le #confinement

Plusieurs métropoles ont déjà décidé la mise en place exceptionnelle de la gratuité des transports publics pendant la période de confinement. Les communistes appellent l’ensemble des autorités organisatrices de transport à mettre en place cette mesure au plus vite.

Seul-es les salarié-es des secteurs indispensables (soignant-es, commerces alimentaires, nettoyage, collecte des déchets, énergie…) utilisent les transports publics aujourd’hui. Ils et elles sont plusieurs centaines de milliers chaque jour dans tout le pays, dont environ 500 000 en Île-de-France.
Nous devons faciliter la vie de ces salarié-es qui prennent des risques pour tous leurs concitoyen-nes au quotidien, et accorder au plus vite la gratuité des transports. Cela permettra également de ne pas mobiliser tous les personnels de maintenance des appareils de paiement de titres de transports et d’éviter des manipulations de moyens de paiement.

Il y a urgence à prendre cette décision alors que le début du mois d’avril approche, et que nombre de salarié-es auront à acheter un abonnement mensuel.

Les autorités organisatrices de transport public doivent affronter de très fortes pertes de recettes, du fait de la suppression temporaire du versement transport et de la baisse massive du trafic. Le manque à gagner dépassera très probablement 1 milliard d’euros. Des financements devront être trouvés via le budget de l’Etat ou des recettes exceptionnelles comme la taxation des dividendes. A l’échelle de ces montants, le non-paiement pendant la période de confinement des salarié-es obligés d’utiliser les transports publics représentent des sommes très faibles.

Nombre de salarié.es sont chaque matin inquiets quand ils doivent se rendre au travail. La moindre des choses serait au moins de ne pas les faire payer pour qu’elles et ils puissent s’y rendre.

Parti Communiste Français,

Coup de gueule : Rigault passe (casse) les bornes #Sibra #Annecy

Cela fait plus de 100 jours que nos horaires nous ont été enlevés

J’ai beaucoup de revendications pour les transports en commun en terme de gratuité, fréquence, réseau… : je m’exprimerai plus longuement sur ces questions lors des prochaines municipales. En attendant, je dénonce aujourd’hui les reculs de ce service public pourtant indispensable si on veut réellement lutter contre la pollution. Les usagers se sont vu supprimer le petit livret qui donnait tous les horaires (il faut maintenant une fiche par ligne), le plan du réseau, et depuis cette rentrée nous n’avons plus de bornes pour savoir quand passeront les prochains cars !

Vendredi 1er septembre, jour de la rentrée des lycéens, est apparu l’annonce du changement sur les bornes de bus.

A priori, l’idée de changer les bornes est loin d’être mauvaise : j’avais revendiqué ce changement sur 2 constats :

– la visibilité du gris foncé sur ocre foncé était limite, et quasi nulle de l’intérieur d’un car pour voir les correspondances à un arrêt)

– l’affichage, pendant la même durée, des premiers numéros de bus, des suivants et d’une info générale divise par trois la probabilité que l’usager ait l’info dont il a besoin (ce qui est quasi-éliminatoire quand on est dans un car)

Évidemment, en bon contestataire, je pensais que ce changement aurait pu être fait en période de vacances, pour perturber le moins d’usagers possible…

Le mois de septembre est passé, puis octobre, puis novembre… 3 mois après, le 7 décembre, je ne vois que 2 bornes d’installées : arrêt Vaugelas, en direction d’Annecy-Est ou Annecy Le Vieux et Gare quai Sud, en direction de Seynod. De mauvaises langues diraient que les communes de droite avant l’annexion sont privilégiées. De plus, elles bénéficient de bus doubles, quand les habitants de Meythet et Cran-Gevrier doivent s’entasser dans des bus simples, avec couvre-feu vers 20h30. Le constat est que depuis l’annexion, on est passé de villes sanctionnées car « dissidentes » à quartiers méprisés car « colonisés ». Je me contenterai de noter la très petite vitesse de ce changement annoncé : à raison de 2 en 3 mois, il faudra 1 ou plusieurs décennies pour équiper tout le réseau !!!

Or les bornes ne sont pas un gadget dont on peut se passer. Quand on a un car toutes les 10-15 minutes, il est important de savoir quand on arrive à un arrêt si le bus est passé ou doit passer. Il est bien connu de ceux qui ne sont pas vernis en veine que si on arrive avec 2 minutes d’avance, le car a 3 minutes de retard et que si on arrive à la minute pile, il est déjà passé ! Globalement les horaires sont globalement assez bien respectés par la Sibra. Mais ce qui fait râler, c’est d’avoir 10-15 minutes d’attente puis 2 cars qui se suivent, parfois l’un derrière l’autre !!! Pour ce qui me concerne, chaque jour de travail, je prends 4 cars : 4 fois, je regarde les bornes et râle après leur absence (j’avais déjà protesté contre une panne qui avait duré 6 mois à mon arrêt). Cette absence oblige à des stratégies et quand elles sont perdantes, c’est la colère. 2 exemples la semaine passée : le mardi, je décide de ne pas descendre du 1 à la Gare mais à l’arrêt Vaugelas. Mauvaise pioche : pendant que le 1 est arrêté à la gare, le 2 arrive et part avant ! Le mercredi, je rate le 1 de 11h40 car quand j’ai vu arriver le 8 de 11h34 je me suis absenté 3 minutes pour chercher un mouchoir oublié… Caramba, encore raté ! J’en viens à estimer que contraindre les usagers à se casser le nez 4 fois par jour en moyenne sur des bornes en panne relève de la maltraitance.

On nous dit, en attendant, investissez dans un smartphone pour qu’on vous géolocalise. Premièrement, je n’ai pas envie d’être géolocalisé : déjà avec le compteur Linky, Enedis sait à quelle heure je me lève, je me couche, à quelle fréquence j’allume mon four ou mon ordi ou… vais sur le trône ! Je ne souhaite pas être pisté comme un enfant de 4 ans ou un criminel ! De plus, ces infos peuvent être captées par une officine au service de la NSA (ou la mairie?) voire des privés mal intentionnés pour visiter mon appartement en mon absence. Deuxièmement, je n’ai pas envie d’investir pour remplacer un service que j’avais avant, mon salaire étant rentré en ère glaciaire (gel quasi ininterrompu). D’autant que la seule bonne mesure prise l’an passé les jours de grosse pollution, la gratuité des bus (sauf pour les usagers les plus fidèles qui ont souscrit un abonnement à l’année non prolongé de ces jours de gratuité) n’est pas reconduite. Elle est remplacée par un ticket à 1€ pour la journée : il n’y a pas de petit profit !!! Je découvre que ce système vaudra aussi pour les 4 derniers dimanches de l’année, avec, en plus, une augmentation sensible de la fréquence… pour que les gens aillent dans les grandes surfaces !!! Les mauvaises langues feront le lien entre le souci de faire vendre des smartphones et la passion de la municipalité pour la neige artificielle transportée sur le Pâquier pour faire la pub d’un marchand de forfaits internet…

Enfin, si la décision est de ne jamais remplacer les bornes, l’honnêteté serait de l’annoncer franchement. En attendant, je suggère une mesure qui ne coûtera rien et au contraire permettra d’économiser l’énergie et les deniers publics : éteindre les bornes non remplacées avec ce message obsédant.

Ma conclusion de tout ça est que Rigault passe les bornes ou nous casse les b.rnes !!!

L’e-Humain N°227 #PCF

e-Humain 227

Carnet de notes des candidatures à la présidentielle 5 : pour les fonctionnaires

Les fonctionnaires mobilisent : si 1 question a dû être neutralisées, une question l’a remplacée. En revanche les notes sont maigres, surtout comparées à 2007…

Pour ce qui est du point d’indice, seule Arthaud prévoit une forte revalorisation. Elle sera plus faible chez Hamon et Fillon propose de travailler 39 pour être payé moins de 39 !!!

Fillon ne va pas abroger ses lois, les autres sont muets.

Personne ne garantit les régimes spéciaux, Macron et Fillon veulent les supprimer, Dupont et Le Pen les réduire.

Seul Fillon ne veut pas créer les emplois statutaires nécessaires, Arthaud et Mélenchon s’y engagent, Poutou, Hamon et Lassalle partiellement.

Seul Assoulineau veut le retour d’EDF-GDF au secteur public, Fillon s’y oppose.

6 candidats proposent des services publics nouveaux. En face, Macron et Fillon veulent des suppressions massives.

Seul Macron dénigre un peu. Personne ne lutte contre le dénigrement.

Macron veut individualiser, les autres sont muets mais dans les mairies F-haine, le clientélisme est de rigueur.

Personne ne s’intéresse aux personnels ATOSS.

5 candidats prennent position pour des services publics sur tout le territoire, 1 seul est contre : Macron.

Le Pen a menacé de révocation les fonctionnaires qui ne soutiennent pas son parti

Le Classement

1ère Nathalie ARTHAUD avec 4

2e Hamon et Assoulineau avec 3

4e Poutou avec 2,5

5e Mélenchon avec 1,5

6e Chaminade avec 1

7e Lassalle avec 0,5

8e Dupont avec -0,5

9e Le Pen avec -1,5

10e Macron avec -4,5

11e Fillon avec -6

Rappel 2007

1ère : Arlette LAGUILLIER avec 8,5/9, 2èmes : Olivier BESANCENOT et Marie-George BUFFET avec 7,5, 4èmes : José BOVÉ et Gérard SCHIVARDI avec 6,5, 6ème : Ségolène ROYAL avec 3 , 7èmes : Dominique VOYNET et Frédéric NIHOUS avec 1,5, 9ème : François BAYROU avec 0, 10èmes : Nicolas SARKOZY et Philippe DE VILLIERS avec –3, 12ème et dernier : Jean-Marie LE PEN avec –4

Article Dauphiné 21/11 sur réunion Grenelle #Transports à #Annecy

DL21112015

Je suis intervenu pour rappeler que

  • le Conseil Général de Haute-Savoie avait fait le choix de l’autoroute Annecy-Genève contre la solution ferroviaire
  • les bus pour aller de Cran-Gevrier à l’Université sont régulièrement bondés
  • -la gratuité pourrait être financée en faisant passer la taxe transports de 0,9 à 1,25% pour l’agglo d’Annecy (certaines atteignent 2%

J’ai témoigné :

  • 3H pour faire Zurich-Genève, 4H pour aller à Annecy en passant par Aix-Les-Bains ou 3h30 d’attente !
  • pas de bus pour revenir chez moi après la réunion à 21h !

En tant que représentant CGT au PDUS (Plan de Déplacement de l’Université de Savoie), j’ai fait remonter des revendications qui coûtent 0 centimes, en vain, à savoir décaler des horaires de 5-10 mn pour :

  • que l’on n’ait pas le 2 et le 4 qui se suivent après 15 mn d’attente
  • que le bus ne parte pas 3 mn AVANT la sortie mais après