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Non M. Bennett, les ONG palestiniennes ne sont pas des terroristes !

Le gouvernement israélien vient de placer six associations de la société civile palestinienne sur la liste des « organisations terroristes », sous prétexte de supposés liens avec le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) membre depuis 1968 de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).

Il s’agit des plus importantes organisations non-gouvernementales (ONG) palestiniennes, reconnues internationalement : Addameer (droits des prisonniers politiques), Al-Haq (droits humains – membre de la Fédération internationale des droits de l’Homme), DCI-P (Organisation internationale de défense des enfants – Palestine), l’UAWC (Union des comités agricoles), l’Union des Comités de Femmes palestiniennes, et le centre Bisan de recherche et développement. Notre concitoyen franco-palestinien, Salah Hamouri a lui aussi été récemment privé de son statut de « résident permanent » à Jérusalem-Est occupée au nom de la très contestable « loi anti-terroriste » israélienne de 2016.

Annoncée par le ministre de la Défense, Benny Ganz, et approuvée par l’ensemble des chefs de partis qui constituent le gouvernement de Naftali Bennett (avec quelques remarques de forme de la part des ministres « de gauche », comme le Meretz et les Travaillistes), la criminalisation des ONG palestiniennes a, en revanche, été fermement condamnée par le dirigeant communiste Ayman Odeh, responsable de la Liste Jointe à Knesset pour qui « le jour n’est pas la nuit, les ONG palestiniennes ne sont pas terroristes. Le terrorisme c’est l’occupation ». Il en est de même de la part des principales organisations israéliennes des droits humains dont notamment B’Tselem pour qui il s’agit d’un « acte caractéristique des régimes totalitaires ». Sur le plan international, Human Rights Watch et Amnesty international ont également condamné la décision israélienne.

Ce n’est pas, malheureusement, le cas en ce qui concerne les autorités françaises. Profitant du fait que Benny Ganz a refusé de faire connaître les supposées activités terroristes des ONG, Paris (à l’imitation du département d’État américain) a souhaité « que des clarifications soient apportées par les autorités israéliennes » en exprimant sa « préoccupation ». Aurait-t-on oublié que Al-Haq et B’Tselem ont été conjointement honorés, en décembre 2018, par le prix des droits de l’Homme de la République française, doté par le Premier ministre et décerné par la Commission nationale consultative des Droits de l’Homme?

A Genève, Michelle Bachelet, Haute commissaire des droits humains de l’ONU, a déclaré que la qualification d’ « organisations terroristes » des ONG palestiniennes est « une agression contre les défenseurs des droits humains (…) qui devrait être immédiatement abrogée. »

Ajoutons que d’autre part la résolution 37/43 du 3 décembre 1983 votée par l’Assemblée générale des Nations Unies, se fondant sur la quatrième Convention de Genève, confirme “la légitimité de la lutte des peuples pour l’indépendance, l’intégrité territoriale, l’unité nationale et la libération de la domination coloniale et étrangère, par tous les moyens disponibles, y compris la lutte armée”.

Réitérant sa solidarité active avec les ONG palestiniennes visées par Tel Aviv, le Parti Communiste Français demande instamment au gouvernement français de tout faire en sorte que les autorités israéliennes annulent leur décision scélérate et reconnaissent le droit à l’autodétermination du peuple palestinien.

A cette fin, un acte essentiel devrait être la reconnaissance – telle que demandée par l’Assemblée nationale par sa résolution du 2 décembre 2014 confirmée par le Sénat le 11 décembre suivant – de l’État palestinien dans ses frontières d’avant l’occupation en juin 1967, avec pour capitale Jérusalem-Est, à côté d’Israël.

Michel Muller
membre du collectif Palestine du PCF
membre de la Commission des relations internationales du PCF

Maroc : Le despote Mohammed VI attaque en justice l’Humanité pour avoir ouvert ses colonnes aux démocrates marocains

Par la voix de son secteur International, le PCF apporte son plein soutien à Rosa Moussaoui, grand reporter au quotidien l’Humanité, aux journalistes de la rédaction et à Patrick Le Hyaric et Fabien Gay, ancien et nouveau directeurs du journal, poursuivis en justice dans l’exercice de leurs fonctions par le roi du Maroc, Mohammed VI, qui invoque la « diffamation ». Le PCF réaffirme ce faisant sa totale solidarité avec les démocrates marocains, les militant.e.s des droits de l’homme, les peuples marocain et sahraoui.

Mobilisons-nous pour la liberté de la presse !

Le 18 juillet 2021, un consortium de médias rassemblés autour de la plateforme Forbidden Stories a dénoncé un système mondial d’espionnage mondial par différents États à l’aide du logiciel israélien « Pegasus » de la société NSO Group. L’ampleur du phénomène, même s’il n’est pas nouveau, acquiert une dimension ahurissante. Plus de 50 000 numéros de téléphones ont été ciblés.

Depuis deux décennies, le régime marocain utilise la cybersurveillance avec l’aide de sociétés françaises et européennes. Cette solide infrastructure lui permet déjà de traquer ses opposants, de contrôler les réseaux sociaux et Internet. Avec « Pegasus », une étape a été franchie donnant accès aux données et à des écoutes téléphoniques.

Le Maroc nie, contre toutes les évidences, être client du logiciel Pegasus. Or Rabat, qui s’est rapproché de l’État hébreu, l’a acquis depuis 2017 et l’utilise abondamment depuis cette date.

Les révélations sont confortées par des analyses techniques conduites par Amnesty International, des universités canadiennes mais aussi les autorités françaises. Les preuves sont irréfutables.

Les opposants marocains en sont les premières victimes : avocats, militants des droits humains et journalistes dont Hicham Mansouri et Omar Radi. Il en va de même pour les dirigeants du Front Polisario et les militants de la cause sahraouie.

De nombreuses personnalités politiques françaises dont le président de la République, des ministres, des diplomates et des journalistes ont été ciblés. Des plaintes ont été déposées par différents médias contre Rabat dont celle de Rosa Moussaoui, grand reporter au quotidien l’Humanité, qui conduit depuis de nombreuses années un travail exemplaire pour faire entendre la voix des démocrates marocains.

Le roi Mohammed VI entend semer la terreur pour régner sans partage à la tête d’un système corrompu, prédateur et mafieux. Il veut aussi faire taire tous ceux qui en dehors du Maroc dénoncent les atteintes liberticides graves liées aux technologies de la surveillance numérique.

Il mène la contre-attaque sur le terrain judiciaire. Il a déposé plusieurs plaintes pour diffamation contre Le MondeRadio FranceMediapart, des publications allemandes, Amnesty International mais aussi l’Humanité et son directeur (de 2000 à septembre 2021), Patrick Le Hyaric.

Depuis sa fondation jusqu’aux heures les plus sombres, l’Humanité s’est tenu avec constance aux côtés des démocrates marocains, des peuples marocain et sahraoui. C’est la raison pour laquelle les bandits qui dirigent aujourd’hui le Makhzen les poursuivent de leur haine.

Le silence du gouvernement français sur l’affaire « Pegasus » et maintenant sur les tentatives de museler la presse sont inacceptables.

L’Humanité, fondé par Jean Jaurès, n’est pas de ceux que l’on peut intimider et continuera à faire vivre la solidarité internationale en faveur de la liberté et de la paix. C’est cet honneur que Patrick Le Hyaric et Fabien Gay qui vient de prendre sa suite, Rosa Moussaoui et tous les journalistes de l’Humanité, portent quotidiennement.

Lydia Samarbakhsh, Cécile Dumas et Pascal Torre

Samedi 27 mars 11h rassemblement pour dénoncer la vente d’armes à l’Arabie Saoudite Mairie #Chambery

A l’appel d’ACAT (Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture), d’Action contre la Faim, d’Amnesty International, de la Ligue des Droits de l’Homme et du Mouvement de la Paix, un rassemblement aura lieu devant la mairie de Chambéry pour exiger que la France cesse ses ventes d’armes à l’Arabie saoudite. Le PCF soutient totalement cette initiative.

Une guerre particulièrement meurtrière pour les populations civiles

L’Arabie saoudite mène, au Yémen, une salle guerre qui a déjà fait plus de 230.000 victimes. 5 millions de Yéménites ont été déplacé·es et la majorité des 30 millions d’habitant·es sont au bord de la famine dont, en particulier, des enfants. C’est, en 2021, la pire crise humanitaire dans le monde. Hôpitaux, écoles et marchés bombardés, la population civile est matraquée.

Et la France a sa lourde part de responsabilité dans ce drame, car elle vend officiellement 1,38 milliards d’euros d’armes à l’Arabie Saoudite et pour 287 millions d’euros aux Émirats Arabes très impliqués dans le conflit. Les ministres des armées qui se sont succédé·es (accompagné·es trop souvent des commentaires « compréhensifs » de la plupart des intervenant·es à la télévision!) osent justifier cette vente d’armes en disant : elle crée des emplois ! C’est lamentable !

La France tourne le dos à ses engagements internationaux !

Notre pays a signé le traité sur le commerce des armes, traité qui demande aux États de ne pas vendre d’armes aux pays susceptibles de les utiliser pour commettre ou faciliter un génocide, des crimes contre l’Humanité, ou de graves atteintes au droits de l’Homme. Et elle vend des armes à des pays au cœur d’une guerre abominable. Alors, ça suffit, rassemblons-nous nombreux pour dénoncer ce soutien à la guerre !

Lettre ouverte à Emmanuel Macron

Je ne suis pas musulman et c’est déjà grave que je sois obligé de le préciser.

Pour me présenter, je dirai que si Obélix est tombé dans la marmite de potion magique 1 fois, je suis tombé dans la marmite de potions racistes à 5 reprises :

1) dans les cours de récréation, je ne comprenais pas pourquoi on m’appelait Moustapha : si je m’appelle Boukhalfa, je suis né en France et l’éducation religieuse que j’ai eue était catholique et je ne ressemble pas à un arabe

2) à l’armée, j’ai dû faire face à des militants d’extrême-droite appelés qui ont été jusqu’à me menacer à 6.

La peur passée, j’ai calculé que « s’ils estimaient devoir se mettre à 6 contre moi, c’est qu’ils estiment qu’à 5, ils sont en infériorité ! », je me suis rebiffé et en suis venu à défendre d’autres camarades attaqués parce que portugais ou homosexuel.

A l’issue de l’armée, convaincu de la nécessité de lutter contre la droite radicalisée, je me suis engagé au PCF

3) si l’Éducation Nationale a reconnu ma valeur et mon travail, (bac C mention AB, BTS comptabilité Gestion mention anglais, plusieurs unités de valeur du Diplôme des Études Comptables et Financières, DUT Statistiques et traitement Informatisé des Données), le marché du travail m’a racisé : 250 CV envoyés dans le secteur privé, 19 entretiens et 19 fois les questions qui tuent « Origine du Nom ? Profession des parents ? ».

Évidemment personne ne m’a interrogé sur mon goût et mes capacités à manier des données numériques et je n’ai pas été retenu.

Si c’était à refaire, je serais venu avec mon père et à ces questions serais sorti en déclarant « Puisque ce n’est pas moi qui vous intéresse mais le fils de mon père, je vous laisse vous arranger avec lui ».

Je peux manger car j’ai réussi un concours administratif (2e sur 783) qui m’a permis de servir le service public de l’Éducation Nationale

4) après quelques années de bonheur, j’ai subi la répression antisyndicale doublée de racisme. Le harcèlement moral était alors autorisé voire recommandé, j’ai subi d’innombrables attaques : professionnellement, je suis passé d’excellent à très mauvais, j’étais nuisible à mon service mais, interdit syndical, je ne pouvais m’en éloigner ; la hiérarchie a mené des pressions pour me faire chasser de mon syndicat, me faire interner par mes parents et a même fini par me mettre en maladie disciplinaire 4 mois. Inutile de dire que cela a été terrible, j’ai envisagé par 4 fois le suicide. J’ai connu de lourdes insomnies durant 20 ans, je me considère comme blessé par des actes de torture mentale : j’ai fait le test de Ravisy, j’ai 42 oui sur 50 items.

Pour la petite histoire j’ai été guéri en faisant savoir que si ma maladie était prolongée, je participerais à un voyage en Corée du Nord, d’où j’enverrai une carte postale à MM. Chirac et Jospin, alors Président de la République et Premier Ministre pour leur signifier que « je suis en maladie de complaisance à l’initiative de mon employeur et j’envisage de demander l’asile diplomatique ».

Sitôt « guéri », j’ai retrouvé un bureau mais on ne me donnait pas de travail, tout en continuant à m’interdire toute absence syndicale, puis j’ai été convoqué en conseil de discipline. J’ai pu constater que « la justice du rectorat est à la justice ce que la musique militaire est à la musique », subissant un déplacement d’office.

Heureusement, je ne subis plus de persécution dans mon nouvel établissement.

5) depuis 2008, c’est dans ma vie militante que je suis confronté à des mises à l’écart.

Alors qu’en 1995, j’avais été admis sans problème sur la liste PCF aux municipales, en 2008, j’ai été écarté de la liste d’union alors que j’avais participé assidûment à toutes les réunions de préparation (en 2001, chassé de mon logement de fonction par le rectorat, j’avais dû me loger dans une autre commune où je n’avais pas de légitimité).

Le Front de Gauche n’a jamais voulu de moi, même en 2012 où je totalisais des dizaines de passages média pour mes activités militantes et que je collectionnais les responsabilités associatives et syndicales.

En 2019, j’ai été le seul mandaté par le PCF écarté de la liste « citoyenne » pour les municipales, même pour les réunions de préparation…

Il est clair qu’avec un autre nom j’aurais pu servir la république en étant élu…

Au soir de ma vie, je fais le constat piteux que je suis un modèle de « désintégration » et si rien ne me fera dévier de mes convictions républicaines et laïques (je viens de déposer un recours contre une subvention de l’agglo d’Annecy à une officine d’enseignement catholique, le financement par le public de l’enseignement privé est un sujet sur lequel votre « laïcité » est hélas muette), je comprends que l’acharnement xénophobe et antimusulmans détournent de la République.

En décidant de dissoudre le CCIF (avec lequel je n’ai pas plus de lien qu’avec le CRAN, la LICRA ou SOS-racisme, absents d’Annecy), votre gouvernement estime que les victimes d’islamophobie n’ont pas le droit de se défendre ; en même temps, en transformant en délit pénal le fait de filmer des délits commis par des personnes portant l’uniforme, votre gouvernement estime que certaines personnes sont au-dessus de lois.

Cette inégalité créée par votre gouvernement l’engage sur la voie du séparatisme d’avec la République, avec une rupture d’égalité instituée par la loi.

Les multiples graves reculs démocratiques (on vient d’apprendre le fichage non seulement des militants mais en plus de leur entourage) couronnés par votre loi qui veut tuer la laïcité ce 9 décembre à l’occasion de son 115e anniversaire me blessent triplement : en tant que laïque, que racisé et qu’antifasciste qui a appelé à voter pour vous contre Le Pen et s’est engagé personnellement dans 5 distributions de tracts à cet effet. Il m’est terrible de devoir vous compter parmi les laï-racistes qui choisissent Le Pen, Zemmour et autres Ménard contre la Ligue des Droits de l’Homme, Amnesty international, l’ONU, L’union européenne…

Je vous informe enfin que l’Assemblée générale Extraordinaire du réseau antifasciste que j’anime depuis plus de 20 ans convoquée le 22 décembre statuera sur le classement de vous-même, votre gouvernement et votre parti à l’extrême-droite.

Naturellement, cela n’aboutira pas à retirer de la liste les organisations qui y sont déjà, et encore moins à les ménager.

Veuillez agréer les salutations d’un citoyen attaché mordicus à la République

DISSOLUTION DU #CCIF PAR LE GOUVERNEMENT : UNE ATTEINTE A LA LIBERTÉ D’ASSOCIATION ! #PCF

Le gouvernement vient de prononcer la dissolution du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF). Cette mesure fait partie d’un plan de communication bien huilé du gouvernement, qui fait monter la pression en vue de la future loi censée « conforter les principes républicains » contre le « séparatisme ».

Cette décision n’est pas surprenante, elle a été mainte et mainte fois annoncée, pour autant le délai pris pour la rédaction de ce décret témoigne de la difficulté juridique à justifier ce qui est un acte politique stigmatisant à l’encontre des citoyens de confession musulmane, leur niant le droit de se constituer en association * ; c’est un acte politique contre une organisation qui agissait essentiellement pour le respect du droit, contre le racisme, contre le dévoiement de la laïcité à des fins d’exclusion.

En assumant pleinement de dissoudre une association parce que cette dernière a qualifié d’islamophobes « des mesures prises dans le but de prévenir des actions terroristes et de prévenir ou de combattre des actes punis par la loi », le Gouvernement tourne le dos à l’Etat de droit et aux libertés publiques et s’engage ainsi sur la voie du délit d’opinion. Pire, il démontre par l’absurde que l’islamophobie dénoncée par le CCIF est une réalité.

La commission lutte contre le racisme et pour l’égalité du PCF dénonce cette atteinte à la liberté d’association. 

*Amnesty international, 18 novembre 2020 :  La dissolution du CCIF serait un coup porté au droit à la liberté d’association et aurait un effet dissuasif sur tous les défenseur·e·s des droits humains engagés dans la lutte contre le racisme et la discrimination. À ce jour, les autorités françaises n’ont fourni aucune preuve susceptible de justifier la dissolution de cette association. Rien ne montre que le CCIF représente un danger manifeste et imminent pour la sécurité nationale ou l’ordre public, qui pourrait justifier sa dissolution.”

Samedi 21 novembre 14h30 rassemblement #Annecy contre la nouvelle proposition de loi sécuritaire liberticide

APPEL A RASSEMBLEMENT LE 21 NOVEMBRE 2020 A 14H30 AU PAQUIER A ANNECY
FACE
A une proposition de loi liberticide « pour une sécurité globale » examinée à l’Assemblée Nationale depuis le 17 novembre,
AFFIRMONS
Notre attachement à l’État de droit ,aux respect des droits fondamentaux garantis par notre constitution et les traités internationaux .
MOBILISONS-NOUS CONTRE LE PROJET :
* d’étendre aux polices municipales , sous le contrôle des maires, des compétences judiciaires de la police nationale,
* de privatiser la police en déléguant aux agent·e·s privé·e·s des pouvoirs réservés à la police judiciaire,
* d’instaurer une surveillance généralisée de l’espace public en autorisant l’État à utiliser des drones avec caméras visant le contrôle et la reconnaissance faciale en temps réel de tou·te·s les manifestant·e·s,
* de pénaliser la diffusion d’images de policier·e·s ou de gendarmes agissant dans le cadre de leur mission d’ordre public.
VENEZ NOMBREUX·SES MANIFESTER AVEC VOS BANDEROLES ET VOS DRAPEAUX !
Premiers signataires : LDH Annecy, les amis de la terre 74, AAPLE, librinfo74, Amnesty 74, le NPA 74 , ATTAC 74 , Solidaires 74, Union Départementale CGT 74, Chaîne Humaine contre les haines, PCF