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Élections présidentielle et législatives 2022 Résolution du conseil national du #PCF 11 et 12 décembre 2021

La France souffre et espère. Le bilan du quinquennat d’Emmanuel Macron est terrible pour notre peuple. Pour l’immense majorité, tout augmente sauf les salaires et les pensions ! Et les inégalités se creusent chaque jour davantage. Trois ans après les gilets jaunes, nous en sommes toujours au même point. La politique du Président de la République alimente la défiance populaire et renforce la crise démocratique. Il est le président des riches et des actionnaires. Son mépris des forces syndicales et associatives, des communes, départements et régions a conduit à de profondes divisions dans le pays.


Un an et demi après l’éclatement de la pandémie, la vaccination massive d’une grande partie de la population masque mal d’immenses inégalités. La réalité, c’est que les difficultés se cumulent pour des millions de Français·e·s non vacciné·e·s car éloigné·e·s des soins. L’hôpital public et nos soignant·e·s, abandonnés par l’exécutif, font toujours face à d’immenses difficultés. Le refus de la levée des brevets menace l’humanité.
Alors, pour nos concitoyen·ne·s, pour le monde du travail et de la création, il y a urgence !


Urgence à être protégé·e·s de la nouvelle vague épidémique, des hausses de prix, du chômage et de la précarité, des conséquences du réchauffement climatique, de l’insécurité, des violences sexuelles, du racisme et de toute discrimination. Urgence à vivre mieux, libres et égaux dans une France qui garantit à chacune et chacun le même droit au bonheur, au respect, à la dignité, au travail, au temps libéré et à la culture. Une France des Jours heureux.
La recomposition générale des forces de droite et d’extrême droite ouvre la porte à la naissance d’un bloc réactionnaire et xénophobe, qui cherche à détruire non seulement l’héritage des luttes du peuple français dans la Résistance et lors de la Libération, mais aussi ce que porte la République en France depuis la Révolution, à savoir l’égalité, l’universalisme et le progrès social.

Le PCF ne se résigne pas à cette réorganisation politique en cours, travaille avec détermination à une riposte à la hauteur des enjeux, qui mette en échec les ambitions de la droite et de l’extrême droite, et porte l’exigence de reconstruire la gauche, dès les élections de 2022. Cela est possible, à condition de rassembler le monde du travail et de la création, la jeunesse du pays, et de mobiliser les abstentionnistes.
Le PCF fait une offre politique à l’ensemble de la gauche, sans exclusive, en proposant une méthode permettant de clarifier les enjeux et de renforcer la gauche dans son ensemble.

Pour l’élection présidentielle, le PCF ne peut pas participer à une primaire à gauche réduite à un concours de personnalités, sans aller au fond des débats politiques nécessaires, car le problème de la gauche n’est pas le casting mais le projet. Pas plus qu’il ne peut accepter une proposition de tête à tête qui n’offre pas de perspective sur la durée pour la gauche et le monde du travail. Il appelle à un débat public à la hauteur des enjeux dans lequel toutes les forces de gauche et écologistes doivent exposer clairement leurs projets pour la France permettant aux électrices et électeurs de faire leur choix au premier tour de l’élection présidentielle.


Pour les élections législatives, à partir du débat présidentiel et des débats initiés dans les circonscriptions, des divergences et des convergences qui se seront exprimées, le PCF appelle à la construction d’un pacte d’engagements communs avec l’ensemble des forces de gauche et écologistes, avec l’ambition de faire élire de nombreuses et nombreux député·e·s de gauche comprenant le plus grand nombre de député·e·s communistes. Ce pacte d’engagements communs inclurait des mesures immédiates, des propositions structurelles, appuyant les luttes, pour constituer une majorité de gauche à l’Assemblée nationale à même de sortir le pays de la crise.

Élection présidentielle : Avec Fabien Roussel, pour la France des Jours heureux !

À la veille de l’élection présidentielle et des législatives, la souffrance, la colère et les attentes de changement sont immenses dans notre pays.   
L’alternative ne viendra pas des candidat·e·s de droite et d’extrême droite.

Ils et elles partagent la mise en place d’une austérité renforcée, de la suppression de centaines de milliers d’agents publics au recul de l’âge de départ en retraite. Ils et elles rivalisent d’attaques contre la République et l’État de droit, au point de proposer la suppression du droit du sol. Le négationnisme, le racisme, la xénophobie ont table ouverte dans les médias pour alimenter une surenchère identitaire qui rappelle les heures les plus sombres de l’histoire de France.

Avec la candidature de Fabien Roussel qui a réaffirmé à l’Assemblée nationale que les racistes n’ont rien à faire dans nos urnes, le PCF, comme durant toute son histoire, se place au premier rang de la lutte contre l’extrême droite et ses idées, de la lutte contre tous les intégrismes. Nous appelons nos concitoyen·ne·s à amplifier le soutien à notre proposition de résolution visant l’inéligibilité des personnes condamnées pour provocation à la haine raciale.
Et nous proposons aux Françaises et aux Français de passer ensemble un pacte pour une France des Jours heureux.

Un pacte pour engager une révolution du travail, donner la priorité aux biens communs, aux services publics, à la jeunesse, construire un nouveau modèle de développement, réindustrialiser le pays et placer chaque usine sous la protection de la République, agir pour le climat en investissant, dans la rénovation du bâti, dans les transports publics, dans la production d’énergie décarbonée, initier la transition féministe, conquérir l’égalité réelle et l’émancipation, garantir l’égalité des territoires.

Un pacte pour prendre le pouvoir sur la finance, maîtriser l’utilisation de l’argent.
Un pacte pour transformer l’Europe de fond en comble et redonner à la France une voix forte et indépendante.
Un pacte pour un monde qui s’oppose à la montée des totalitarismes et des nationalismes, pour une politique de paix, de coopération et de progrès social.
C’est le sens de la candidature et du projet présidentiel de Fabien Roussel.
C’est l’originalité de notre candidature à gauche. C’est ainsi que nous voulons changer la donne, faire prévaloir à gauche des solutions transformatrices, renforcer l’influence communiste et donc celle de la gauche tout entière, initier une dynamique au service d’une nouvelle majorité politique, riche de sa diversité.
Une première phase de notre campagne s’achève.
Elle a permis de faire connaître notre candidat, de tenir de grandes initiatives nationales et des initiatives locales mettant en débat nos premières propositions. Ainsi, nous avons déployé une caravane d’été, organisé six rencontres des jours heureux dont un meeting national à Paris qui a placé le monde du travail et de la création en point central de notre ambition pour la France. Des milliers d’initiatives locales ont été organisées partout en France, en lien avec les luttes sociales, aux pieds des immeubles et à la porte des entreprises, jusqu’aux rassemblements devant les préfectures.
Une seconde phase s’ouvre désormais.
Nous appelons les Français·es à rejoindre les comités des Jours heureux que nous créons partout en France pour enrichir le projet présidentiel que nous proposons aux Français·es et lui donner de la force en le faisant connaître largement. Nous appelons les communistes à amplifier la mobilisation dès début janvier pour permettre d’ouvrir ces comités au plus grand nombre de nos concitoyen·ne·s et construire avec elles et eux et toutes les forces vives, sociales et citoyennes, une dynamique populaire pour la France des jours heureux avec notre candidat et en initiant la préparation des élections législatives.

Élections législatives :
Un pacte d’engagement commun pour une nouvelle majorité politique de gauche

Alors que nous avons initié le processus de désignation de nos candidat·e·s, nous engageons dès à présent la campagne législative dans l’ensemble des circonscriptions du pays, à partir du projet présidentiel de Fabien Roussel.
Nous appelons à la construction d’un pacte d’engagements communs avec l’ensemble des forces de gauche et écologistes pour battre l’extrême droite, les droites, et faire gagner une nouvelle majorité politique de gauche.
Face aux droites et à l’extrême droite, nous affirmons que la gauche doit s’engager à reprendre le fil des grandes avancées sociales de notre pays, de l’universalisme, et à innover pour répondre aux grands défis du siècle.
Pour y parvenir, elle doit porter le projet d’une république sociale et démocratique qui sert les intérêts du monde du travail et des catégories populaires.
Ainsi, pour les communistes, la victoire d’une nouvelle majorité est possible sur la base d’engagements clairs et partagés

Des objectifs ambitieux :

  • Pour garantir l’emploi, la formation, des salaires permettant de vivre
  • Pour des services publics et une Sécurité sociale du 21e siècle
  • Pour un contrat qui respecte les jeunes et engage la nation
  • Pour réparer les dégâts sociaux, écologiques et climatiques du capitalisme
  • Pour en finir avec la précarité, les violences, la société patriarcale
  • Pour riposter au racisme et à la xénophobie, réaliser l’égalité réelle et l’émancipation

Et des moyens pour les atteindre :

  • Prendre le pouvoir sur l’utilisation de l’argent, combattre le coût du capital
  • Bâtir une nouvelle République, rendre au peuple sa pleine souveraineté
  • Agir pour transformer l’Europe de fond en comble, redonner à la France une voix forte et indépendante

Cette base vise à initier un dialogue ouvert pour un pacte d’engagements communs, nationalement et dans toutes les circonscriptions, avec les forces de gauche, en prise avec les luttes sociales et citoyennes et nourri de l’intervention populaire, des forces syndicales et associatives, pour construire les engagements communs qui deviendront notre boussole commune pour le mandat à venir.
Nous avons déjà rencontré les forces de gauche et écologistes pour discuter notre proposition d’un pacte d’engagements communs.
Toutes ont accepté de maintenir le dialogue dans le cadre d’une démarche respectant les choix des partis politiques nationalement en lien avec la réalité des territoires et les constructions politiques initiées dans les départements. Nous leur proposons désormais d’intensifier le travail à partir de ces premières propositions d’orientation.
En portant cette ambition et quel que soit le résultat de la présidentielle, nous voulons rendre possible l’élection de nombreuses et nombreux député·e·s de gauche comprenant le plus grand nombre de député·e·s communistes.

Conseil national du PCF
Paris, le 12 décembre 2021

La bataille contre le racisme et l’antisémitisme se poursuit

Publié le 8/12/2021 par PCF

Ce 2 décembre aura, au fond, représenté un moment de vérité. L’Assemblée nationale se trouvait, en effet, saisie de la proposition de résolution du groupe de la Gauche démocratique et républicaine, demandant au Garde des sceaux de rappeler aux parquets que la condamnation d’un individu pour incitation à la haine raciale pouvait être assortie d’une peine complémentaire d’inéligibilité, dans les conditions fixées par la loi de 1881 sur la liberté de la presse. 

Sans vraie surprise, la droite parlementaire aura boycotté un débat dont le seul objectif était de favoriser une meilleure application de la loi républicaine, laquelle considère que le racisme et l’antisémitisme ne sont pas une opinion mais un délit devant être sanctionné sans faiblesse. Ce qui, à bien le considérer, était dans la logique des choses, après que le débat entre candidats Les Républicains à l’élection présidentielle ait révélé l’ampleur de la zemmourisation — ou de la lepénisation, comme on voudra — des programmes du côté de ce courant politique.

Nous aurons, en revanche, eu la satisfaction de voir toute la gauche faire front commun pour voter le texte présenté, depuis la tribune de l’Hémicycle, par Fabien Roussel. Accompagnée, une fois n’est pas coutume, par le groupe UDI, qui aura choisi de privilégier une position de principe sur des considérants boutiquiers. Ce qui n’aura pas été le cas, on le sait, des députés de La République en marche, qui auront rendu minoritaire la proposition de résolution, par 32 voix contre 22.

L’insignifiance des arguments, du côté de la Macronie, aura été le grand enseignement de ce débat parlementaire. Du ministre Fesneau justifiant la position de la majorité en expliquant qu’il fallait débattre avec les tenants de la haine plutôt que de les sanctionner pénalement, à la députée Avia exhortant les élus de la nation à faire preuve de « distance » et de « constance » — comprenne qui pourra ! —, en passant par Monsieur Dupont-Moratti finissant par avouer piteusement que l’attitude du pouvoir était motivée par de pures motivations tacticiennes, c’est à une véritable forfaiture que nous aurons assisté.

Oui, une forfaiture, dans la mesure où un exécutif qui se targue à chaque instant de vouloir défendre une « France ouverte » contre les partisans du « repli » aura cyniquement joué sur le déchaînement de l’abomination raciste, espérant manifestement en tirer un bénéfice électoral si le président candidat à sa réélection devait affronter l’extrême droite au second tour de la présidentielle. Il se confirme ainsi que, pour Emmanuel Macron et les siens, tout doit être mis en œuvre pour favoriser ce scénario délétère dont l’immense majorité du pays ne veut pourtant pas. 

Le résultat est que ces gouvernants sans principes auront in fine délivré un message de passivité aux porteurs d’une parole nauséabonde. Le hasard du calendrier aura voulu que, candidat désormais déclaré, Zemmour ait, trois jours plus tard, révélé la violence de son projet à l’occasion de sa grande parade de Villepinte. Violence des mots choisis pour stigmatiser nos compatriotes d’origine étrangère ou porteurs d’une culture jugée inassimilable par les hérauts de la « France millénaire », et violence des coups portés par des nervis enfiévrés à des militants et militantes de SOS-Racisme venus dénoncer pacifiquement l’obsession xénophobe et identitaire.

Chaque jour le démontre davantage : c’est la République, dans les fondements égalitaires et fraternels que lui renouvelèrent les organisations membres du Conseil national de la Résistance en 1946, qui s’avère aujourd’hui la cible désignée de forces réactionnaires se livrant entre elles aux pires surenchères. 

Il se trouve que, à une poignée de jours près, la proposition de résolution communiste aura coïncidé avec la date-anniversaire de l’exécution, par les nazis, au Mont-Valérien, de 75 otages parmi lesquels se trouvait Gabriel Péri. Nous commémorerons, cette année, le 80e anniversaire de ce 15 décembre 1941. 

Les communistes, avec toutes celles et tous ceux qui sont conscients du danger, n’en seront que plus déterminés à défendre l’identité républicaine de la France.

Christian Picquet
membre du CEN

Interpol : La France, « pays des droits humains », laisse élire le général émirati Al-Raisi, accusé d’actes de torture, à la tête de l’organisation

Publié le 25/11/2021 par PCF

Interrogé lors du point de presse de ce 24 novembre (à la veille de l’élection à la présidence d’Interpol) sur le vote de la France concernant le candidat émirati, le général Nasser Ahmed Nasser Al-Raisi, accusé de tortures par des plaignants britanniques et une ONG, le Quai d’Orsay s’est contenté de botter en touche en répondant notamment que « La France reste fortement mobilisée, dans le cadre des travaux en cours à Interpol, pour renforcer la gouvernance et la transparence de l’Organisation. »

Le problème est que cette position n’est guère tenable. Et que l’argument renforce la conviction que la responsabilité de la France était de s’opposer à la candidature d’une personnalité aussi douteuse.

D’abord parce que le crédit et la légitimité des institutions (internationales comme nationales ou régionales) reposent aussi bien sur la qualité de leurs instances et modes de fonctionnement que sur la probité des personnes qui les incarnent et y occupent des responsabilités, même (et peut-être, surtout) honorifiques. Et la France se contredit en disant veiller à la bonne gouvernance d’Interpol sans publiquement s’opposer à une telle candidature à sa présidence.

Ensuite, parce que les autorités françaises ne peuvent passer leur temps à donner à tous des leçons de respect des droits humains au prétexte que notre pays en serait le berceau et manquer de cran à ce point à l’heure des choix. On imagine d’ailleurs sans difficulté que la France aurait parlé autrement si le candidat avait été un-e ressortissant-e russe ou chinois-e par exemple. Car la sélectivité de la diplomatie française en la matière n’est guère une nouveauté mais sa persistance contribue à affaiblir le rôle de la 6e puissance mondiale et membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU ; et ce faisant, elle fragilise le crédit outre d’Interpol mais de l’ONU elle-même.

Il n’est pas digne de notre pays que ni le président de la République, ni le ministre des Affaires étrangères, ni le ministre de l’Intérieur n’ait répondu favorablement à l’appel de parlementaires, parmi lesquels Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, à rejeter la candidature d’Al-Raisi.

Enfin, pourquoi avoir, comme le fait le ministère, précisé d’emblée dans sa réponse que le vote se « tient à bulletin secret » ? Faut-il comprendre que la France est restée libre de son vote et ne l’a pas accordé au général émirati ? Pourquoi alors le cacher ? Cela non plus n’est pas digne d’une puissance mondialisée qui s’apprête à prendre la présidence de l’Union européenne en janvier.

Mais cela confirme, s’il en était besoin, que les droits humains demeurent, dans la conception française aujourd’hui au pouvoir, l’objet d’instrumentalisations, et non d’un combat émancipateur comme ils doivent l’être. Cela, aussi, doit changer.

Lydia Samarbakhsh
responsable des relations internationales du PCF

La #France doit reconnaître l’État de #Palestine

Décembre 2014, l’Assemblée nationale reconnaît l’État de Palestine dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale. Sept années ont passé, et ni sous Hollande, ni sous Macron la diplomatie française n’a concrétisé ce vote.

Pourtant, les Palestiniens et les Palestiniennes ont besoin d’actes forts. Les ravages causés par la politique de Trump dans la région ont affaibli les soutiens du peuple palestinien. Le Premier ministre Israélien poursuit la colonisation à marche forcée des terres palestiniennes dans le même dynamisme que Netanyahou son prédécesseur.

Les droits du peuple palestinien sont plus que jamais mis en danger. Le droit à la liberté, d’une part, avec la stratégie d’emprisonnement massif perpétrée par le gouvernement israélien qui se renforce chaque jour d avantage. Aujourd’hui ce sont 4 600 Palestiniens et Palestiniennes qui sont enfermé·e·s illégalement en territoire israélien, des élu·e·s, des jeunes, des femmes, des journalistes.

Tout est mis en place par le gouvernement israélien pour empêcher toute organisation politique du peuple palestinien. Ainsi ce sont les droits démocratiques de tout un peuple qui sont mis à mal.

Les condamnations molles de la diplomatie française envers les exactions israéliennes n’ont que trop duré. Le MJCF réaffirme tout son soutien au peuple palestinien et demande à la France de reconnaître une fois pour toutes l’État de Palestine dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale. Le Mouvement jeunes communistes de France affirme avec force que Marwan Barghouti doit être libéré, ainsi que les milliers d’autres prisonniers politiques palestiniens.

C’est le sens de la pétition adressée au ministère des Affaires étrangères, que nous avons fait signer toute la semaine dernière lors des initiatives locales dans le cadre de notre semaine d’action nationale.

Tournois de foot en solidarité avec la Palestine, déploiement de banderoles, stands géants… Nous continuerons de faire grandir la solidarité internationale via notre pétition et l’organisation d’actions coups de poing, mais aussi d’interpellations des élu·e·s de la République pour instaurer dans le débat public la nécessité de la paix et de la solution à deux États.

Toi aussi, signe la pétition et organise-toi au MJCF : https://www.jeunes-communistes.fr/

Jeanne Péchon

secrétaire nationale de l’UEC

Non M. Bennett, les ONG palestiniennes ne sont pas des terroristes !

Le gouvernement israélien vient de placer six associations de la société civile palestinienne sur la liste des « organisations terroristes », sous prétexte de supposés liens avec le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) membre depuis 1968 de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).

Il s’agit des plus importantes organisations non-gouvernementales (ONG) palestiniennes, reconnues internationalement : Addameer (droits des prisonniers politiques), Al-Haq (droits humains – membre de la Fédération internationale des droits de l’Homme), DCI-P (Organisation internationale de défense des enfants – Palestine), l’UAWC (Union des comités agricoles), l’Union des Comités de Femmes palestiniennes, et le centre Bisan de recherche et développement. Notre concitoyen franco-palestinien, Salah Hamouri a lui aussi été récemment privé de son statut de « résident permanent » à Jérusalem-Est occupée au nom de la très contestable « loi anti-terroriste » israélienne de 2016.

Annoncée par le ministre de la Défense, Benny Ganz, et approuvée par l’ensemble des chefs de partis qui constituent le gouvernement de Naftali Bennett (avec quelques remarques de forme de la part des ministres « de gauche », comme le Meretz et les Travaillistes), la criminalisation des ONG palestiniennes a, en revanche, été fermement condamnée par le dirigeant communiste Ayman Odeh, responsable de la Liste Jointe à Knesset pour qui « le jour n’est pas la nuit, les ONG palestiniennes ne sont pas terroristes. Le terrorisme c’est l’occupation ». Il en est de même de la part des principales organisations israéliennes des droits humains dont notamment B’Tselem pour qui il s’agit d’un « acte caractéristique des régimes totalitaires ». Sur le plan international, Human Rights Watch et Amnesty international ont également condamné la décision israélienne.

Ce n’est pas, malheureusement, le cas en ce qui concerne les autorités françaises. Profitant du fait que Benny Ganz a refusé de faire connaître les supposées activités terroristes des ONG, Paris (à l’imitation du département d’État américain) a souhaité « que des clarifications soient apportées par les autorités israéliennes » en exprimant sa « préoccupation ». Aurait-t-on oublié que Al-Haq et B’Tselem ont été conjointement honorés, en décembre 2018, par le prix des droits de l’Homme de la République française, doté par le Premier ministre et décerné par la Commission nationale consultative des Droits de l’Homme?

A Genève, Michelle Bachelet, Haute commissaire des droits humains de l’ONU, a déclaré que la qualification d’ « organisations terroristes » des ONG palestiniennes est « une agression contre les défenseurs des droits humains (…) qui devrait être immédiatement abrogée. »

Ajoutons que d’autre part la résolution 37/43 du 3 décembre 1983 votée par l’Assemblée générale des Nations Unies, se fondant sur la quatrième Convention de Genève, confirme “la légitimité de la lutte des peuples pour l’indépendance, l’intégrité territoriale, l’unité nationale et la libération de la domination coloniale et étrangère, par tous les moyens disponibles, y compris la lutte armée”.

Réitérant sa solidarité active avec les ONG palestiniennes visées par Tel Aviv, le Parti Communiste Français demande instamment au gouvernement français de tout faire en sorte que les autorités israéliennes annulent leur décision scélérate et reconnaissent le droit à l’autodétermination du peuple palestinien.

A cette fin, un acte essentiel devrait être la reconnaissance – telle que demandée par l’Assemblée nationale par sa résolution du 2 décembre 2014 confirmée par le Sénat le 11 décembre suivant – de l’État palestinien dans ses frontières d’avant l’occupation en juin 1967, avec pour capitale Jérusalem-Est, à côté d’Israël.

Michel Muller
membre du collectif Palestine du PCF
membre de la Commission des relations internationales du PCF

17 OCTOBRE 1961 / DÉCLARATION DE FABIEN ROUSSEL #PCF

Il y a 60 ans, au soir du 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens — hommes, femmes, enfants, anciens — manifestent pacifiquement à Paris.

Venus des bidonvilles et des garnis où ils sont relégués, ils se sont mobilisés contre la ségrégation raciste et le couvre-feu qui leur est imposé du soir au petit matin.

La sale guerre coloniale d’Algérie se livre alors jusque dans nos villes. Les Algériens de France se voient soumis aux rafles, aux tortures, aux internements arbitraires, aux violences aveugles. Et chaque matin, à l’époque, on repêche des cadavres dans la Seine.

Ce 17 octobre, alors qu’ont commencé les négociations qui vont mener à l’indépendance de l’Algérie quelques mois plus tard, c’est une effroyable attaque policière que subissent les trois cortèges, énormes et dignes, qui convergent vers le centre de la capitale.

Les historiens considèrent aujourd’hui qu’il s’agit de la répression la plus sanglante qu’ait connue une manifestation, dans l’histoire moderne de l’Europe occidentale.

Cette soirée fera des centaines et des centaines de morts, de blessés graves, de disparus.

La violence d’unités policières largement infiltrées par l’extrême droite se poursuivra les jours suivants.

Et elle aboutira à une autre tuerie, cinq mois plus tard, le 8 février 1962, au cours de laquelle neuf communistes et militants syndicalistes manifestant contre le colonialisme et le fascisme seront tués, au métro Charonne à Paris.

Le responsable de ces assassinats de masse s’appelle Papon. Le même que des associations courageuses seront parvenues, bien plus tard et au prix d’années d’efforts, à faire condamner pour complicité de crime contre l’humanité en raison de sa participation à l’entreprise nazie d’extermination des Juifs.

Des historiens ont maintenant établi que cet infâme personnage s’est inspiré, comme préfet de police de Paris, des méthodes qu’il avait utilisées, pour le compte du régime de Vichy, contre la population juive de Bordeaux.

Pourtant, ni lui, ni le gouvernement d’alors n’auront ensuite fait l’objet de poursuites. Tout aura même été fait pour occulter les massacres sauvages de 1961.

Durant ces heures bien sombres, les communistes étaient aux côtés du peuple algérien luttant pour son droit à déterminer librement son destin.

Soixante ans plus tard, alors que certains s’emploient à réviser l’histoire, et qu’ils distillent le poison de la haine xénophobe dans les esprits, le combat continue pour l’amitié entre les peuples, pour la fraternité humaine.

Et c’est au nom de cette même solidarité que nous sommes pleinement aux côtés du peuple frère algérien, des forces progressistes algériennes et du mouvement Hirak qui, depuis des mois, se bat courageusement pour la démocratie et pour de profonds changements institutionnels en Algérie.

En ce jour anniversaire, les victimes d’octobre 1961, leurs familles et le peuple algérien ont droit à la verité.

Le peuple français a droit de savoir quelles atrocités ont été commises en son nom.C’est pourquoi, je demande au président de la République de répondre aux attentes légitimes.

Comme l’a fait votre prédécesseur Jacques Chirac à propos de la rafle du Vel-d’Hiv, comme l’a fait la France en reconnaissant l’assassinat de Maurice Audin par l’armée française, je demande que la France assume ses responsabilités et déclare solennellement que l’institution policière française, des hauts fonctionnaires français, des responsables politiques français se sont rendus coupables d’un crime d’État il y a 60 ans, et qui ont ainsi déshonoré la République.

Je demande que soit désignée une commission d’enquête indépendante, qui aura accès à toutes les archives officielles et à tous les témoignages sans exception, afin de faire toute la lumière sur la terreur coloniale dont ont été victimes les Algériens de France.

Je demande qu’un lieu soit consacré à Paris aux événements d’octobre 1961, conformément au vote du Sénat en octobre 2012.

Je demande de faire de la date du 17 octobre 1961, une journée d’hommage aux victimes des crimes du colonialisme plutôt que de parler d’une « rente mémorielle » vécue comme une insulte par le peuple algérien.

C’est ainsi, dans la vérité, dans la sincérité, dans la fraternité, que l’on permettra aux mémoires de la nation algérienne et de la nation française de s’accorder enfin.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, candidat à la Présidence de la République,

Paris, le 16 octobre 2021.

Sommet Afrique-France : Une tentative de séduction du pouvoir français en trompe l’œil

Rien ne change. Comme lors de la pseudo réforme du franc CFA et la réorganisation des troupes de Barkhane sans concertation avec les autorités maliennes, le pouvoir macronien tente avec ce sommet une manœuvre de séduction en cooptant quelques intellectuels africains triés sur le volet. Mais peuvent-ils influer sur une opération de communication orchestrée par l’Élysée et dont le peuple français a eu maintes fois l’occasion de mesurer le gouffre existant entre les paroles et les actes ?

La présence militaire française, les ventes d’armes, les accords de libre-échange, les prébendes des multinationales, le soutien aux dictatures, les situations sanitaires et l’accès au vaccin… Tous ces sujets sont l’apanage du chef de l’État et de son proche entourage. Le peuple français et sa représentation nationale, voire même certains ministères, sont de plus en plus dessaisis de ces enjeux. La mise en place du Conseil Présidentiel pour l’Afrique (CPA) en 2017, une structure consultative composée de personnalités principalement issues du monde des affaires se situait dans la même logique. Il ne suffit pas de prendre quelques mesures symboliques (restitution d’œuvres d’art, ouverture au compte-goutte de certaines archives par exemple).

Le sommet a pour objectif de montrer que la politique française serait supérieure aux « ogres » russes et surtout chinois. Le pouvoir macronien méprise gouvernants comme gouvernés et préfère s’enfermer dans un dialogue avec des interlocuteurs dont il sait d’avance qu’ils ne pourront mettre en cause rien de fondamental de sa politique de puissance. Rappelons que toutes les résolutions de l’ONU sur l’Afrique francophone sont influencées ou parrainées par la France, dans une logique de pré carré. Tout en continuant comme ses prédécesseurs de faire du militaire et du néolibéralisme l’alpha et l’oméga de la politique internationale de la France, il tente avec ce sommet de cacher cette dure réalité par une façade avenante.

Il s’agit au contraire de remettre en cause la logique libérale qui soumet les sociétés africaines à l’emprise et à l’expansion du capitalisme le plus destructeur, dont la guerre au Sahel en est le symptôme.

Ce changement de politique devra se faire en dialogue avec les peuples et leurs représentants. Le PCF en cohérence avec sa longue histoire en la matière continuera de dialoguer et d’agir avec les progressistes africains en vue d’atteindre cet objectif commun aux intérêts de nos peuples.

Parti Communiste Français
Paris, le 9 octobre 2021

Législatives 2022 – Le #PCF lance la campagne en lien avec la présidentielle

Le Conseil national a lancé la campagne des législatives en ouvrant, le 26 septembre, un appel à candidatures aux adhérent·e·s dans chaque circonscription, avec un premier rendez-vous de désignation des candidat·e·s soutenu·e·s par le PCF lors du Conseil national du 12 décembre prochain.

C’est une campagne commune qui est proposée entre la présidentielle et les législatives, avec notre choix de donner toute sa place au Parlement.

Fabien Roussel porte des propositions que nos candidat·e·s aux législatives déclineront dans les territoires, au plus près des habitant·e·s, avec le projet de notre Parti pour La France en commun et le défi des Jours heureux.

Cette décision de la direction du PCF de lancer la campagne des législatives se fait dans la suite de la proposition des communistes, lors du vote des 30 000 militants pour la candidature de Fabien Roussel à la présidentielle. C’est la proposition d’un pacte d’engagements communs aux législatives. Pacte qui doit se traduire en lien avec notre travail sur le programme à la présidentielle par 10 à 15 grandes mesures portées par nos candidats et mis en débat à gauche pour travailler à une possible majorité, mais en s’adressant largement à la population dans les circonscriptions.

Nous mettons en débat des axes d’une possible majorité parlementaire de gauche au-delà des hypothèses sur les résultats de la présidentielle. Nous portons des projets différents, mais nul ne peut gouverner seul à gauche. Nous voulons au plus vite avoir des chef·fe·s de file dans les 577 circonscriptions et engager le débat sur des engagements clairs.

Le Conseil national qui investira les candidat·e·s à partir des propositions des conseils départementaux validera une investiture nationale à parité femme/homme.

Nous avons un objectif à mettre en œuvre, comme lors des sénatoriales de 2020 : progresser en nombre d’élu·e·s et nous doter de la capacité de constituer un groupe communiste avec a minima 15 élu·e·s PCF ou apparenté·e·s. Quitte à ce que ce groupe s’élargisse. Mais nous voulons la capacité autonome de constituer un groupe, ce que nous ne pouvons plus faire depuis 2007. Nous voulons faire élire nos sortant·e·s, mais notre ambition c’est de faire élire le plus de député·e·s communistes dans de nouvelles circonscriptions et avoir des candidat·e·s dans le plus grand nombre de circonscriptions pour permettre la meilleure symbiose entre présidentielle et législatives, avec des candidat·e·s sur le terrain qui aident à la réussite de notre candidature à la présidentielle et donc qui aident aux bons résultats aux législatives.

Plus d’élu·e·s et des candidat·e·s dans le plus grand nombre de circonscriptions, c’est l’ambition que nous portons depuis 2018. L’ambition de stopper la baisse de notre influence et de poursuivre notre réimplantation territoriale pour nos fédérations, comme nous avons su le faire aux municipales et aux départementales et régionales. Cette ambition est possible, nous l’avons réalisée aux sénatoriales après les municipales. Et pour les législatives, au vu des bons résultats aux départementales, nous devons mesurer les possibilités de victoires. Avec 577 circonscriptions et actuellement 60 circonscriptions PS, FI ou PCF, et aucun député EELV, nous avons des marges pour l’ensemble de ces objectifs.

Nous devons concevoir les législatives en lien avec le candidat soutenu par le PCF à la présidentielle et sa campagne des Jours heureux. Il faut une complémentarité et mesurer que dans la dernière ligne droite de la campagne présidentielle, nos candidat·e·s aux législatives y soient totalement impliqué·e·s avec les communistes, les comités ou collectifs des Jours heureux, les soutiens à Fabien Roussel dont les élu·e·s qui le parrainent. Nous sommes, dans la très grande majorité de nos circonscriptions, en situation favorable à l’issue des départementales et régionales, et la perspective de victoire est réelle dans 5 à 10 circonscriptions. Si l’abstention peut rester haute et empêcher le nombre de triangulaires au second tour, nous devons tout faire pour mobiliser l’électorat du monde du travail, celui des quartiers populaires et les jeunes, en refusant les scénarios mis en place de montée des extrêmes droites et de victoire des droites. Bien sûr le résultat de la présidentielle aura une influence. Mais aujourd’hui, aux côtés de Fabien Roussel nous pouvons très vite, avec nos candidat·e·s, donner corps à notre conception de la République sociale que nous souhaitons et sa non présidentialisation.

Valoriser le rôle du Parlement, le débat sur des contenus participe aussi, lors de la campagne des législatives, du projet original porté par notre candidat à la présidentielle. Pour préparer les législatives avec les fédérations, nous mettons en place un groupe de travail en lien avec le groupe à l’Assemblée et regroupant les suivis régionaux, plus les secrétaires départementaux·ales ayant un·e ou des député·e·s, plus une dizaine de départements. Très vite un kit militant sera adressé aux adhérent·e·s et nous mettrons en avant le bilan de mandat que préparent nos député·e·s.

Pierre Lacaze

membre du CEN

Retour sur les journées parlementaires 2021

Les journées d’étude des parlementaires communistes, républicains, citoyens et écologistes 2021 se sont déroulées en Dordogne, à Boulazac Isle-Manoire. Commune communiste depuis 1953, celle-ci a développé ces 33 dernières années une politique dynamique, axée sur l’éducation, le sport et la culture menée par son maire Jacques Auzou.

Le choix de venir dans cette terre de résistance marquée à gauche, qui a vu en 2020 l’élection de sa première sénatrice communiste sous la Ve République, permet aux parlementaires d’appréhender les réalités du terrain, alors que seront débattues prochainement la rémunération des agriculteurs et la proposition de loi visant à accélérer l’égalité économique et professionnelle.

Jeudi matin, députés et sénateurs ont débattu des enjeux de la période : le sentiment d’abandon et de laissé-pour-compte est particulièrement ressenti en milieu rural, notamment avec la fermeture des trésoreries, la réduction des services publics, la désertification médicale, la fermeture de classes…

Pour Éliane Assassi, sénatrice de Seine-Saint-Denis et présidente du groupe CRCE : « Il faut aller vers la population : écouter, informer, apprendre. Rappelons-nous de l’effort que nous avons fait sur ADP, montrant les limites du référendum d’initiative partagé, mais aussi les possibilités concrètes de frapper fort et ensemble à un moment clef. » Temps fort de cette journée, l’échange avec les élèves de l’école d’hôtellerie-restauration de la CCI qui ont confectionné le brunch.

Deux élèves ont pris la parole : Émilie, a rappelé aux parlementaires « le besoin des jeunes d’un temps de formation, car les employeurs doivent cesser de demander de l’expérience sans donner le temps d’apprendre ». Interrogée sur le vote et l’abstention, elle a exprimé qu’« en tant que femme le vote lui tenait à cœur ». Candice a indiqué qu’elle ne votait pas, sa famille ne s’exprimant pas sur la politique et qu’elle n’avait pas eu l’occasion d’échanger sur le sujet.

Les parlementaires ont consacré leur après-midi aux visites de terrain :

  • « Le Domaine de Puyberti », à Saint-Antoine-d’Auberoche, où les thématiques de la loi EGALIM2 et la juste rémunération des agriculteurs ont été abordées.
  • L’imprimerie du timbre « Philaposte » à Boulazac, qui produit l’ensemble des timbres de France métropolitaine et une partie de ceux des territoires d’outremer.
  • Le Technicentre Industriel Charente-Périgord, site de maintenance SNCF, qui prend en charge la réfection des voitures de nuit et la rénovation de 62 rames de TER Nouvelle-Aquitaine.

La journée s’est achevée en présence d’Elio Rodriguez Perdomo, ambassadeur de Cuba, et de l’ancien prisonnier faisant partie des 5 de Miami, Fernando Gonzales, actuel Président de l’Institut Cubain d’Amitié avec les peuples.

L’occasion pour les parlementaires de renouveler leur soutien au peuple Cubain et à la levée du blocus.

Le lendemain, les journées d’étude se sont conclues par des débats autour des reculs des libertés, sur une jeunesse laissée à l’abandon et l’épuisement de la France après plus de 19 mois de crise sanitaire.

L’enjeu de ces journées d’étude parlementaire a été d’articuler l’activité parlementaire avec l’échéance des élections présidentielle et législative. Comme l’a exprimé Fabien Roussel : « Le Parti Communiste a toute légitimité pour présenter un projet pour la France. Plus de 800 élus locaux, deux groupes parlementaires dans les deux chambres… Nous sommes une force à gauche qui a une assise et des racines profondes en France, et une histoire avec le monde ouvrier qui justifie que nous avons toute notre place dans cette élection. »

Marie-Claude Varaillas, sénatrice.