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Élections présidentielle et législatives 2022 Résolution du conseil national du #PCF 11 et 12 décembre 2021

La France souffre et espère. Le bilan du quinquennat d’Emmanuel Macron est terrible pour notre peuple. Pour l’immense majorité, tout augmente sauf les salaires et les pensions ! Et les inégalités se creusent chaque jour davantage. Trois ans après les gilets jaunes, nous en sommes toujours au même point. La politique du Président de la République alimente la défiance populaire et renforce la crise démocratique. Il est le président des riches et des actionnaires. Son mépris des forces syndicales et associatives, des communes, départements et régions a conduit à de profondes divisions dans le pays.


Un an et demi après l’éclatement de la pandémie, la vaccination massive d’une grande partie de la population masque mal d’immenses inégalités. La réalité, c’est que les difficultés se cumulent pour des millions de Français·e·s non vacciné·e·s car éloigné·e·s des soins. L’hôpital public et nos soignant·e·s, abandonnés par l’exécutif, font toujours face à d’immenses difficultés. Le refus de la levée des brevets menace l’humanité.
Alors, pour nos concitoyen·ne·s, pour le monde du travail et de la création, il y a urgence !


Urgence à être protégé·e·s de la nouvelle vague épidémique, des hausses de prix, du chômage et de la précarité, des conséquences du réchauffement climatique, de l’insécurité, des violences sexuelles, du racisme et de toute discrimination. Urgence à vivre mieux, libres et égaux dans une France qui garantit à chacune et chacun le même droit au bonheur, au respect, à la dignité, au travail, au temps libéré et à la culture. Une France des Jours heureux.
La recomposition générale des forces de droite et d’extrême droite ouvre la porte à la naissance d’un bloc réactionnaire et xénophobe, qui cherche à détruire non seulement l’héritage des luttes du peuple français dans la Résistance et lors de la Libération, mais aussi ce que porte la République en France depuis la Révolution, à savoir l’égalité, l’universalisme et le progrès social.

Le PCF ne se résigne pas à cette réorganisation politique en cours, travaille avec détermination à une riposte à la hauteur des enjeux, qui mette en échec les ambitions de la droite et de l’extrême droite, et porte l’exigence de reconstruire la gauche, dès les élections de 2022. Cela est possible, à condition de rassembler le monde du travail et de la création, la jeunesse du pays, et de mobiliser les abstentionnistes.
Le PCF fait une offre politique à l’ensemble de la gauche, sans exclusive, en proposant une méthode permettant de clarifier les enjeux et de renforcer la gauche dans son ensemble.

Pour l’élection présidentielle, le PCF ne peut pas participer à une primaire à gauche réduite à un concours de personnalités, sans aller au fond des débats politiques nécessaires, car le problème de la gauche n’est pas le casting mais le projet. Pas plus qu’il ne peut accepter une proposition de tête à tête qui n’offre pas de perspective sur la durée pour la gauche et le monde du travail. Il appelle à un débat public à la hauteur des enjeux dans lequel toutes les forces de gauche et écologistes doivent exposer clairement leurs projets pour la France permettant aux électrices et électeurs de faire leur choix au premier tour de l’élection présidentielle.


Pour les élections législatives, à partir du débat présidentiel et des débats initiés dans les circonscriptions, des divergences et des convergences qui se seront exprimées, le PCF appelle à la construction d’un pacte d’engagements communs avec l’ensemble des forces de gauche et écologistes, avec l’ambition de faire élire de nombreuses et nombreux député·e·s de gauche comprenant le plus grand nombre de député·e·s communistes. Ce pacte d’engagements communs inclurait des mesures immédiates, des propositions structurelles, appuyant les luttes, pour constituer une majorité de gauche à l’Assemblée nationale à même de sortir le pays de la crise.

Élection présidentielle : Avec Fabien Roussel, pour la France des Jours heureux !

À la veille de l’élection présidentielle et des législatives, la souffrance, la colère et les attentes de changement sont immenses dans notre pays.   
L’alternative ne viendra pas des candidat·e·s de droite et d’extrême droite.

Ils et elles partagent la mise en place d’une austérité renforcée, de la suppression de centaines de milliers d’agents publics au recul de l’âge de départ en retraite. Ils et elles rivalisent d’attaques contre la République et l’État de droit, au point de proposer la suppression du droit du sol. Le négationnisme, le racisme, la xénophobie ont table ouverte dans les médias pour alimenter une surenchère identitaire qui rappelle les heures les plus sombres de l’histoire de France.

Avec la candidature de Fabien Roussel qui a réaffirmé à l’Assemblée nationale que les racistes n’ont rien à faire dans nos urnes, le PCF, comme durant toute son histoire, se place au premier rang de la lutte contre l’extrême droite et ses idées, de la lutte contre tous les intégrismes. Nous appelons nos concitoyen·ne·s à amplifier le soutien à notre proposition de résolution visant l’inéligibilité des personnes condamnées pour provocation à la haine raciale.
Et nous proposons aux Françaises et aux Français de passer ensemble un pacte pour une France des Jours heureux.

Un pacte pour engager une révolution du travail, donner la priorité aux biens communs, aux services publics, à la jeunesse, construire un nouveau modèle de développement, réindustrialiser le pays et placer chaque usine sous la protection de la République, agir pour le climat en investissant, dans la rénovation du bâti, dans les transports publics, dans la production d’énergie décarbonée, initier la transition féministe, conquérir l’égalité réelle et l’émancipation, garantir l’égalité des territoires.

Un pacte pour prendre le pouvoir sur la finance, maîtriser l’utilisation de l’argent.
Un pacte pour transformer l’Europe de fond en comble et redonner à la France une voix forte et indépendante.
Un pacte pour un monde qui s’oppose à la montée des totalitarismes et des nationalismes, pour une politique de paix, de coopération et de progrès social.
C’est le sens de la candidature et du projet présidentiel de Fabien Roussel.
C’est l’originalité de notre candidature à gauche. C’est ainsi que nous voulons changer la donne, faire prévaloir à gauche des solutions transformatrices, renforcer l’influence communiste et donc celle de la gauche tout entière, initier une dynamique au service d’une nouvelle majorité politique, riche de sa diversité.
Une première phase de notre campagne s’achève.
Elle a permis de faire connaître notre candidat, de tenir de grandes initiatives nationales et des initiatives locales mettant en débat nos premières propositions. Ainsi, nous avons déployé une caravane d’été, organisé six rencontres des jours heureux dont un meeting national à Paris qui a placé le monde du travail et de la création en point central de notre ambition pour la France. Des milliers d’initiatives locales ont été organisées partout en France, en lien avec les luttes sociales, aux pieds des immeubles et à la porte des entreprises, jusqu’aux rassemblements devant les préfectures.
Une seconde phase s’ouvre désormais.
Nous appelons les Français·es à rejoindre les comités des Jours heureux que nous créons partout en France pour enrichir le projet présidentiel que nous proposons aux Français·es et lui donner de la force en le faisant connaître largement. Nous appelons les communistes à amplifier la mobilisation dès début janvier pour permettre d’ouvrir ces comités au plus grand nombre de nos concitoyen·ne·s et construire avec elles et eux et toutes les forces vives, sociales et citoyennes, une dynamique populaire pour la France des jours heureux avec notre candidat et en initiant la préparation des élections législatives.

Élections législatives :
Un pacte d’engagement commun pour une nouvelle majorité politique de gauche

Alors que nous avons initié le processus de désignation de nos candidat·e·s, nous engageons dès à présent la campagne législative dans l’ensemble des circonscriptions du pays, à partir du projet présidentiel de Fabien Roussel.
Nous appelons à la construction d’un pacte d’engagements communs avec l’ensemble des forces de gauche et écologistes pour battre l’extrême droite, les droites, et faire gagner une nouvelle majorité politique de gauche.
Face aux droites et à l’extrême droite, nous affirmons que la gauche doit s’engager à reprendre le fil des grandes avancées sociales de notre pays, de l’universalisme, et à innover pour répondre aux grands défis du siècle.
Pour y parvenir, elle doit porter le projet d’une république sociale et démocratique qui sert les intérêts du monde du travail et des catégories populaires.
Ainsi, pour les communistes, la victoire d’une nouvelle majorité est possible sur la base d’engagements clairs et partagés

Des objectifs ambitieux :

  • Pour garantir l’emploi, la formation, des salaires permettant de vivre
  • Pour des services publics et une Sécurité sociale du 21e siècle
  • Pour un contrat qui respecte les jeunes et engage la nation
  • Pour réparer les dégâts sociaux, écologiques et climatiques du capitalisme
  • Pour en finir avec la précarité, les violences, la société patriarcale
  • Pour riposter au racisme et à la xénophobie, réaliser l’égalité réelle et l’émancipation

Et des moyens pour les atteindre :

  • Prendre le pouvoir sur l’utilisation de l’argent, combattre le coût du capital
  • Bâtir une nouvelle République, rendre au peuple sa pleine souveraineté
  • Agir pour transformer l’Europe de fond en comble, redonner à la France une voix forte et indépendante

Cette base vise à initier un dialogue ouvert pour un pacte d’engagements communs, nationalement et dans toutes les circonscriptions, avec les forces de gauche, en prise avec les luttes sociales et citoyennes et nourri de l’intervention populaire, des forces syndicales et associatives, pour construire les engagements communs qui deviendront notre boussole commune pour le mandat à venir.
Nous avons déjà rencontré les forces de gauche et écologistes pour discuter notre proposition d’un pacte d’engagements communs.
Toutes ont accepté de maintenir le dialogue dans le cadre d’une démarche respectant les choix des partis politiques nationalement en lien avec la réalité des territoires et les constructions politiques initiées dans les départements. Nous leur proposons désormais d’intensifier le travail à partir de ces premières propositions d’orientation.
En portant cette ambition et quel que soit le résultat de la présidentielle, nous voulons rendre possible l’élection de nombreuses et nombreux député·e·s de gauche comprenant le plus grand nombre de député·e·s communistes.

Conseil national du PCF
Paris, le 12 décembre 2021

#PCF Le parti de l’art

Allocution de Fabien Roussel pour l’ouverture de l’exposition « Libres comme l’art ». Extraits.

Confronté à un capitalisme brutal, destructeur, mortifère, le communisme a inspiré, par-delà les tragédies du siècle passé, l’engagement d’hommes et de femmes en très grand nombre, qui avaient en commun d’aspirer à un monde plus vivable. 

Bien sûr, quand il s’agit d’art et de communisme, nous avons affaire à des registres distincts. Mais, ainsi que l’assurait le peintre Georges Braque : « L’art s’infiltre partout ! » Et puis, art et communisme n’ont-ils pas eu souvent en commun de pouvoir se conjuguer dans une conception humaniste de l’avenir ?

Du reste, les auteurs du catalogue de Libres comme l’art — catalogue que nous devons aux éditions de l’Atelier, que je salue ici — restituent, racontent, rendent compte de manière éclairante des choix qui ont présidé à cette exposition, « Le Parti de l’art. Trésors donnés. Trésors prêtés ».

Ils rappellent que si « l’histoire du PCF est faite de hauts et de bas, de conquêtes et défaites, de prises de position, ou d’absences de prises de position, qui ont parfois suscité la colère de militants et d’intellectuels », il a « invariablement soutenu les écrivains, les artistes, a permis l’accès à l’éducation, à la culture. Il a créé des revues, des journaux, des maisons d’édition, a aidé à la création de films… »

Parce que nous sommes les héritiers de cette tradition, nous avons résolument la volonté de continuer à prendre le parti de l’art ! 
Car, tout de même, quel parti politique français peut s’enorgueillir d’avoir tant agi au service de la culture et d’avoir compté en son sein parmi les plus grands intellectuels, les créateurs les plus en vue ? (…)

De Charlie Chaplin à Bertolt Brecht pour l’international, de Picasso à Giacometti, de Henri-Cartier Bresson à Willy Ronis, de Jean Ferrat et Juliette Gréco à Cyril Mokaiesh, de Gérard Philippe à Jean-Louis Trintignant, de Stellio Lorenzi à Raoul Sangla, de Frédéric Joliot-Curie à Jean-Pierre Vernant ou encore Maurice Godelier, combien compte-t-on de communistes, de carte ou de cœur ? La liste est si longue que l’on me pardonnera celles et ceux que je n’ai pas cités…

Oui, il y a eu, et il y a aujourd’hui, des artistes, des intellectuels, qui jouent un rôle primordial dans le domaine de la pensée, de la culture, de la création artistique ou de la recherche scientifique, et qui sont militants, qui sympathisent avec nos idées, ou qui cheminent à nos côtés. 
Ceux-là, celles-là se reconnaissent simplement dans cette ambition qui consiste à se mettre au service du peuple de France, de cette majorité d’hommes et de femmes qui n’a que son travail pour vivre et que l’on méprise le plus souvent, quand on ne l’écrase pas.

Quel autre sens donner à l’implication, par exemple, d’un Pablo Picasso qui, après la Libération, règle scrupuleusement ses cotisations au PCF, fait des dons, verse aux souscriptions, ou offre ses dessins aux fédérations du Parti et à ses journaux ?
On m’a rapporté qu’un camarade allait ainsi, de temps à autre, chez le peintre des Demoiselles d’Avignon et de Guernica, et qu’à l’invitation du maître il revenait à chaque fois doté de quelques tableaux dont la vente était destinée à alimenter les finances du Parti. Picasso lui disait simplement : « Choisis ce que tu veux ! »

Dans la préface du catalogue que je citais tout à l’heure, Pierre Laurent souligne que, dès ses première années d’existence, l’originalité du communisme français fut d’avoir mis l’art au cœur de l’entreprise d’émancipation humaine à laquelle il consacre tous ses efforts. 
Comme le formulait le peintre Ladislas Kijno, né à Varsovie et qui vécut longtemps à Nœux-les-Mines : « Il ne suffit pas de donner un toit et du pain aux hommes, il faut mettre du Gauguin dans les assiettes et Rimbaud dans les verres. »
Cela se sera traduit, entre autres, par le rôle capital joué par notre parti, comme d’ailleurs par la CGT, dans la création du festival de Cannes ou du festival d’Avignon… 

J’ai la faiblesse de penser que cet entrecroisement permanent entre les révolutions artistiques du siècle écoulé et le combat des communistes n’aura pas été étranger à l’exception culturelle française. Une exception qui résiste toujours, en dépit des coups de boutoir que tentent de lui porter les grands groupes marchands et les géants du numérique en prétendant régir la langue et modeler l’imaginaire.
En évoquant cette question, vous comprendrez que je songe à notre regretté Jack Ralite. Qui d’autre peut le mieux symboliser notre attachement à la liberté de création ? (…)

Parler de la relation si singulière des communistes à l’art et à la création m’amène à une réflexion plus générale, que je voudrais vous faire partager.

La politique comme l’art, parce qu’elles sont des créations humaines, tâtonnent, cherchent, se cherchent. Elles peuvent faire preuve de fragilité. C’est Aragon qui disait, en se l’appliquant à lui-même, qu’il convenait d’éviter à tout prix « l’assurance triomphale d’avoir raison ». Convenons toutefois qu’elles ont également en commun — sauf lorsqu’elles sont régies par l’égoïsme ou le besoin maladif de confiscation — la volonté toute humaine d’affirmer la vie.

L’art peut, par ailleurs, se cantonner au constat, à l’approbation, à la célébration, à la dénonciation, à la protestation, être tout cela à la fois. Mais il peut aussi porter une nouvelle représentation de la réalité, qu’il en ait l’intention ou non. Balzac, on le sait, disait écrire « à la lueur de deux vérités éternelles : la religion et la monarchie. » Ce qui n’empêchait pas Victor Hugo de le ranger, indépendamment de ses idées politiques, « dans la forte race des écrivains révolutionnaires, qu’il l’ait voulu ou non ».

L’art est essai, tentative d’atteindre autrui, proposition, promesse, ouverture. Il ne peut se construire que dans un rapport à l’autre. Non seulement il permet de voir ce que nous ne voyons pas, et qui parfois est juste sous notre nez, mais davantage encore, il est en capacité de se situer devant. Par l’émotion, le plaisir, il s’essaie en quelque sorte à ouvrir la voie. 

Pour cela, l’art prend des risques, car il doit impérativement inventer ses propres outils pour saisir le mouvement du réel. À chaque nouveau défi, il se doit de trouver une manière de le relever. Il appartient au mouvement, à la dynamique. Il évoque la part indicible que renferment les choses, en se confrontant à la réalité qui est sans cesse changeante. « On est là pour essayer de trouver les solutions de demain », selon le peintre Hervé di Rosa.  

Ce qui est valable pour l’art ne l’est-il pas pour la politique, surtout quand celle-ci se veut transformatrice ? L’invention prime. Pour avancer, pour bâtir du nouveau, la remise en question est chose nécessaire, et celle-ci n’est évidemment pas l’effacement du passé mais seulement son dépassement. (…)

Besoin de plus d’école #PCF

Fabien Roussel fait de la jeunesse et de l’éducation un des axes de la campagne présidentielle. La rencontre de Vénissieux, consacrée à l’éducation, ce vendredi 3 décembre était la dernière d’une série de 6 rencontres dans toute la France.

La salle remplie, les nombreuses questions témoignent de l’enjeu que représente l’école dans un contexte qui a aggravé les inégalités de réussite scolaire.

La proposition du candidat communiste d’allongement du temps scolaire, parce qu’elle tranche avec près de 15 ans de réduction du temps de classe pour les élèves, suscite le débat. Michelle Piccard, maire de Vénissieux, rappelle en préambule l’urgence de répondre aux besoins des catégories populaires, le besoin d’école, et que l’État joue son rôle en la matière pour permettre aux communes de répondre aux besoins en matière d’équipements scolaires et de loisirs éducatifs. En supprimant 13 milliards de dotation aux communes, l’État prive les collectivités de moyens de développer des politiques ambitieuses pour le loisir éducatif.

Claire Pontais, professeur d’EPS, syndicaliste et formatrice, interroge : Comment donner à des enfants de catégories populaires ce qu’un enfant, qui a par sa famille les ressources nécessaires, trouve normal : l’accès aux savoirs, l’accès à la culture, au sport, et aux loisirs.
La proposition d’allongement du temps scolaire, 27 h en primaire, 32 h, voire plus au collège et au lycée, est alors développée par Fabien Roussel. Puis Paul Devin, président de l’Institut de recherche FSU, témoigne du besoin de plus d’école pour élever le niveau de connaissance d’une classe d’âge, combattre les inégalités, et transformer l’école pour qu’elle soit réellement émancipatrice. Pour cela il faudra créer des postes en nombre (90 000) et des équipements scolaires de qualité.

Il ne s’agit pas seulement d’allonger le temps scolaire, mais d’améliorer les conditions d’accueil et d’étude des élèves et transformer l’école, donner du temps aux enseignants pour exercer leur métier.

Le témoignage d’un directeur d’école et celui d’une enseignante du second degré révèlent les difficultés que rencontre aujourd’hui le monde enseignant. Difficultés à faire leur métier dans un contexte dégradé, avec de moins en moins de moyens et des réformes menées par le gouvernement qui vont à l’encontre de ce qu’il faudrait faire ; La réforme du Bac, Parcoursup ont accéléré l’individualisation des parcours scolaires, mettant établissements et élèves en concurrence, tout en livrant au marché une partie des enseignements.

Ce sont bien entendu les jeunes qui réussissent le moins et ceux de catégories populaires, ceux qui n’ont que l’école pour apprendre, qui sont les premières victimes de la mise en place de cette sélection.

Alors que l’école inclusive est au cœur du discours gouvernemental, les AESH, ces assistants d’éducation qui accompagnent les élèves en situation de handicap, exercent une mission essentielle. Une formation, des salaires dignes de ce nom, et un statut au sein de l’Éducation nationale est indispensable comme le propose Fabien Roussel.

Tout comme le nécessaire réengagement de l’État auprès des collectivités pour construire des écoles, des collèges et des lycées, comme Cécile Cukierman, sénatrice de la Loire, l’évoque, en même temps qu’elle dénonce la précarisation de l’ensemble des personnels de l’éducation.
Enfin, Séverine Brelot, professeur en lycée professionnel et syndicaliste, parle de ceux dont on ne parle jamais, alors qu’ils représentent 43 % des lycéens, les jeunes de lycées professionnels. Ce sont les futurs premiers de corvée. On leur a volé une année d’études sous Sarkozy en supprimant le BEP et en imposant le bac pro en 3 ans. Autant de temps d’école en moins pour apprendre un métier, saisir les enjeux auxquels doit répondre le monde du travail.

Construire une école émancipatrice qui combatte les inégalités et élève le niveau de connaissance de toute la jeunesse est un enjeu de société, un enjeu démocratique, et cela coûte de l’argent. Le budget de l’Éducation sera augmenté de 45 %, précise Fabien Roussel en engageant un recrutement massif d’enseignants, pré-recrutés au niveau du bac et en licence et recevant une formation à bac +5 de qualité, permettant d’être formés sur les contenus d’enseignement, leur métier, mais aussi sur les enjeux de l’école aujourd’hui en lien avec les courants pédagogiques, la recherche et ses avancées.

Sébastien Laborde
secrétaire départemental
membre du CEN

Prochains passages média du secrétaire national #PCF et candidat à la présidentielle Fabien Roussel

Jeudi 9 décembre à 8h30

Fabien Roussel sera l’invité de la matinale de France Info

Tu peux interagir sur les réseaux sociaux via @franceinfo en n’oubliant pas d’utiliser #Roussel2022


Samedi 10 décembre à 12h45

Ian Brossat sera l’invité de Politique! sur France Culture


Mardi 14 décembre à 20h22

Evénement – Fabien Roussel sera l’invité du JT de 20h de France 2

Tu peux interagir sur les réseaux sociaux en utilisant #Roussel2022 #20h22 #JT20h

Pour faire de cet événement un succès, mobilisons-nous sur les réseaux sociaux et invitons nos ami.es et connaissances à regarder et à commenter le passage de Fabien !

Vente d’armes aux Emirats arabes unis : « La surenchère guerrière »

Publié le 7/12/2021 par PCF

La France, l’un des principaux pourvoyeurs d’armes des monarchies du Golfe, vient de signer un nouveau contrat de 17 milliards prévoyant la livraison de 80 Rafale, 12 hélicoptères de combat et de missiles aux Émirats arabes unis (EAU).

Alors que la région connait des tensions considérables, cette nouvelle vague de militarisation alimente les conflits en cours, légitime les idéologies guerrières et n’assure en rien la sécurité des peuples. Les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite ont déjà utilisé des armes françaises dans la sale guerre sans fin du Yémen qui a fait 377 000 victimes et provoqué un désastre humanitaire.

Cet accord prévoit également une coopération militaire renforcée avec un régime qui bafoue les droits humains (tortures, enlèvements), viole le droit international (crimes de guerre) et finance le terrorisme d’Al Qaïda péninsule arabique (AQPA).

Il faut une certaine dose de cynisme pour affirmer, comme le font le président de la République Emmanuel Macron et son ministre des Affaires étrangères Jean Yves Le Drian, que ces ventes d’armes assurent le rayonnement et la compétitivité de la France alors qu’elles sapent sa crédibilité.

Alors que le monde est plongé dans la tourmente des crises sanitaires et environnementales ainsi que dans une insécurité humaine croissante, nourrir les guerres est une folie.

La paix est un projet global pour l’humanité. Notre monde a besoin de solidarité et de coopération ce qui passe par la démilitarisation et la diminution drastique des dépenses d’armement. Ces exigences sont au cœur du projet porté par le candidat communiste, Fabien Roussel, à l’élection présidentielle.

Parti Communiste Français,
Paris, le 3 décembre 2021

Interpol : La France, « pays des droits humains », laisse élire le général émirati Al-Raisi, accusé d’actes de torture, à la tête de l’organisation

Publié le 25/11/2021 par PCF

Interrogé lors du point de presse de ce 24 novembre (à la veille de l’élection à la présidence d’Interpol) sur le vote de la France concernant le candidat émirati, le général Nasser Ahmed Nasser Al-Raisi, accusé de tortures par des plaignants britanniques et une ONG, le Quai d’Orsay s’est contenté de botter en touche en répondant notamment que « La France reste fortement mobilisée, dans le cadre des travaux en cours à Interpol, pour renforcer la gouvernance et la transparence de l’Organisation. »

Le problème est que cette position n’est guère tenable. Et que l’argument renforce la conviction que la responsabilité de la France était de s’opposer à la candidature d’une personnalité aussi douteuse.

D’abord parce que le crédit et la légitimité des institutions (internationales comme nationales ou régionales) reposent aussi bien sur la qualité de leurs instances et modes de fonctionnement que sur la probité des personnes qui les incarnent et y occupent des responsabilités, même (et peut-être, surtout) honorifiques. Et la France se contredit en disant veiller à la bonne gouvernance d’Interpol sans publiquement s’opposer à une telle candidature à sa présidence.

Ensuite, parce que les autorités françaises ne peuvent passer leur temps à donner à tous des leçons de respect des droits humains au prétexte que notre pays en serait le berceau et manquer de cran à ce point à l’heure des choix. On imagine d’ailleurs sans difficulté que la France aurait parlé autrement si le candidat avait été un-e ressortissant-e russe ou chinois-e par exemple. Car la sélectivité de la diplomatie française en la matière n’est guère une nouveauté mais sa persistance contribue à affaiblir le rôle de la 6e puissance mondiale et membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU ; et ce faisant, elle fragilise le crédit outre d’Interpol mais de l’ONU elle-même.

Il n’est pas digne de notre pays que ni le président de la République, ni le ministre des Affaires étrangères, ni le ministre de l’Intérieur n’ait répondu favorablement à l’appel de parlementaires, parmi lesquels Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, à rejeter la candidature d’Al-Raisi.

Enfin, pourquoi avoir, comme le fait le ministère, précisé d’emblée dans sa réponse que le vote se « tient à bulletin secret » ? Faut-il comprendre que la France est restée libre de son vote et ne l’a pas accordé au général émirati ? Pourquoi alors le cacher ? Cela non plus n’est pas digne d’une puissance mondialisée qui s’apprête à prendre la présidence de l’Union européenne en janvier.

Mais cela confirme, s’il en était besoin, que les droits humains demeurent, dans la conception française aujourd’hui au pouvoir, l’objet d’instrumentalisations, et non d’un combat émancipateur comme ils doivent l’être. Cela, aussi, doit changer.

Lydia Samarbakhsh
responsable des relations internationales du PCF

Journée mondiale / Handicap : La question du handicap est une question de droits humains #PCF

1,2 milliards d’individus sont en situation de handicap, soit 15% de la population mondiale. Parmi eux, une immense majorité vit dans la pauvreté et n’a pas accès à ses droits fondamentaux : se déplacer, apprendre, travailler, se soigner, se cultiver, choisir son lieu de vie, fonder une famille. Pour beaucoup, il s’agit survivre et non de vivre.

Car la question du handicap, ici comme ailleurs, est une question de droits humains. L’ONU l’a d’ailleurs rappelé à la France en septembre 2021, à l’occasion d’une audition du comité des droits des personnes handicapées : notre pays a signé et ratifié une convention internationale des droits des personnes handicapées en 2010 mais ne la respecte pas et bafoue les droits de plus de 5 millions de nos concitoyens.

En effet, la loi de 2005, déjà insuffisante, a été détricotée par un gouvernement qui considère que la solidarité familiale doit primer sur la solidarité nationale. Rappelons que, pas plus tard que jeudi 2 décembre, la majorité a refusé envers et contre tous la déconjugalisation de l’AAH.

C’est inacceptable ! Donnons leur pleine citoyenneté aux personnes handicapées : conditionnalité des aides publiques à l’accessibilité des lieux et services, accompagnement à domicile financé et sans reste à charge pour une vie dans la cité selon les besoins de chacun.e, revenu d’existence pour les personnes ne pouvant travailler, plan d’urgence pour faire des MDPH un véritable service public du handicap…

Nous voulons combattre enfin les discriminations validistes auxquelles sont confrontées les personnes handicapées, notamment sur leur lieu de travail, combattre aussi les vexations et humiliations quotidiennes face à un environnement social inaccessible et à de multiples parcours d’obstacles administratifs tout au long de leur vie.

Le projet porté par la candidature de Fabien Roussel est un projet émancipateur et de lutte contre toutes les oppressions, dans un esprit de solidarité.

Les valeurs de solidarité et de partage animeront les bénévoles du 35ème Téléthon et dont nous saluons l’engagement sur le terrain.

Parti Communiste Français

25 novembre : la parole se libère, la réponse politique ne peut plus attendre !

Publié le 25/11/2021 par PCF

Tous les jours, depuis des mois, et encore ces derniers jours à l’encontre d’hommes publics, la parole des victimes de violences sexistes et sexuelles se libère toujours plus, partout, dans tous les secteurs de la société française, montrant le caractère systémique de ces violences.

Déjà plus de 102 féminicides, en France, en 2021 ! Derrière ce chiffre, il y a des noms Adeline, Pascale, Chahinez, des vies volées, des orphelins. Et ces féminicides ne sont pas des accidents, ce sont des meurtres qui sont l’aboutissement terrible d’un continuum de violences toutes intolérables.

Tout au long de leur vie, les femmes subissent non seulement la violence physique de leurs oppresseurs, faite de coups, de harcèlement, d’injures mais aussi la violence sociale du système capitaliste, avec la précarisation toujours plus forte de leurs emplois, les inégalités salariales ou la charge mentale qui leur est imposée. Aucune de ces violences ne relève du domaine privé car elles menacent la République dans ses principes mêmes.

Comme le rappelaient les pancartes dans la grande marche unitaire qui a réuni 50000 personnes contre les violences faites aux femmes samedi dernier à Paris, 65% des victimes de féminicides avaient pris contact avec les autorités pour dénoncer les violences qu’elles subissaient.

Le PCF est pleinement mobilisé pour des politiques publiques à la hauteur de l’enjeu et au sein même de notre organisation, à la fois précurseur sur nombre de dispositifs visant à construire un environnement militant sans violence sexiste ni sexuelle et conscient de tout le travail qui reste à faire pour soutenir au mieux les victimes et éradiquer ces violences.

Seules l’augmentation des moyens alloués à la lutte contre les violences faites aux femmes et l’adoption d’une loi-cadre à la fois répressive et préventive permettront d’endiguer ce système. C’est pourquoi le PCF, avec son candidat à l’élection présidentielle Fabien Roussel, porte deux propositions essentielles :

  • Une hausse considérable des moyens mis en place pour lutter contres les violences sexistes et sexuelles, à hauteur d’un milliard d’euros.
  • L’adoption d’une loi-cadre sur les violences intrafamiliales, avec les financements nécessaires pour la mettre en œuvre et qui rassemblerait l’ensemble des problématiques concernant ces violences, notamment avec un volet portant sur les dispositifs de prévention et d’accompagnement.

Les prochains rendez-vous média de Fabien Roussel #PCF

Samedi 27 novembre à 23h35

Fabien Roussel sera l’invité de « On est en Direct » sur France 2 avec Laurent Ruquier et Léa Salamé

Tu peux interagir sur les réseaux sociaux via @OnEstEnDirectF2 et #OEED en n’oubliant pas d’utiliser #Roussel2022


Mardi 30 novembre à 19h30

Fabien Roussel sera l’invité de « Ça vous regarde » sur LCP


Mercredi 1er décembre à 7h35

Fabien Roussel sera l’invité des 4 Vérités sur France 2

Tu peux interagir sur les réseaux sociaux via @France2tv et #Les4V en n’oubliant pas d’utiliser #Roussel2022


Mercredi 1er décembre à 22h30

Léon Deffontaines (MJCF) sera l’invité de Cnews