Archives du mot-clé Art

#PCF Le parti de l’art

Allocution de Fabien Roussel pour l’ouverture de l’exposition « Libres comme l’art ». Extraits.

Confronté à un capitalisme brutal, destructeur, mortifère, le communisme a inspiré, par-delà les tragédies du siècle passé, l’engagement d’hommes et de femmes en très grand nombre, qui avaient en commun d’aspirer à un monde plus vivable. 

Bien sûr, quand il s’agit d’art et de communisme, nous avons affaire à des registres distincts. Mais, ainsi que l’assurait le peintre Georges Braque : « L’art s’infiltre partout ! » Et puis, art et communisme n’ont-ils pas eu souvent en commun de pouvoir se conjuguer dans une conception humaniste de l’avenir ?

Du reste, les auteurs du catalogue de Libres comme l’art — catalogue que nous devons aux éditions de l’Atelier, que je salue ici — restituent, racontent, rendent compte de manière éclairante des choix qui ont présidé à cette exposition, « Le Parti de l’art. Trésors donnés. Trésors prêtés ».

Ils rappellent que si « l’histoire du PCF est faite de hauts et de bas, de conquêtes et défaites, de prises de position, ou d’absences de prises de position, qui ont parfois suscité la colère de militants et d’intellectuels », il a « invariablement soutenu les écrivains, les artistes, a permis l’accès à l’éducation, à la culture. Il a créé des revues, des journaux, des maisons d’édition, a aidé à la création de films… »

Parce que nous sommes les héritiers de cette tradition, nous avons résolument la volonté de continuer à prendre le parti de l’art ! 
Car, tout de même, quel parti politique français peut s’enorgueillir d’avoir tant agi au service de la culture et d’avoir compté en son sein parmi les plus grands intellectuels, les créateurs les plus en vue ? (…)

De Charlie Chaplin à Bertolt Brecht pour l’international, de Picasso à Giacometti, de Henri-Cartier Bresson à Willy Ronis, de Jean Ferrat et Juliette Gréco à Cyril Mokaiesh, de Gérard Philippe à Jean-Louis Trintignant, de Stellio Lorenzi à Raoul Sangla, de Frédéric Joliot-Curie à Jean-Pierre Vernant ou encore Maurice Godelier, combien compte-t-on de communistes, de carte ou de cœur ? La liste est si longue que l’on me pardonnera celles et ceux que je n’ai pas cités…

Oui, il y a eu, et il y a aujourd’hui, des artistes, des intellectuels, qui jouent un rôle primordial dans le domaine de la pensée, de la culture, de la création artistique ou de la recherche scientifique, et qui sont militants, qui sympathisent avec nos idées, ou qui cheminent à nos côtés. 
Ceux-là, celles-là se reconnaissent simplement dans cette ambition qui consiste à se mettre au service du peuple de France, de cette majorité d’hommes et de femmes qui n’a que son travail pour vivre et que l’on méprise le plus souvent, quand on ne l’écrase pas.

Quel autre sens donner à l’implication, par exemple, d’un Pablo Picasso qui, après la Libération, règle scrupuleusement ses cotisations au PCF, fait des dons, verse aux souscriptions, ou offre ses dessins aux fédérations du Parti et à ses journaux ?
On m’a rapporté qu’un camarade allait ainsi, de temps à autre, chez le peintre des Demoiselles d’Avignon et de Guernica, et qu’à l’invitation du maître il revenait à chaque fois doté de quelques tableaux dont la vente était destinée à alimenter les finances du Parti. Picasso lui disait simplement : « Choisis ce que tu veux ! »

Dans la préface du catalogue que je citais tout à l’heure, Pierre Laurent souligne que, dès ses première années d’existence, l’originalité du communisme français fut d’avoir mis l’art au cœur de l’entreprise d’émancipation humaine à laquelle il consacre tous ses efforts. 
Comme le formulait le peintre Ladislas Kijno, né à Varsovie et qui vécut longtemps à Nœux-les-Mines : « Il ne suffit pas de donner un toit et du pain aux hommes, il faut mettre du Gauguin dans les assiettes et Rimbaud dans les verres. »
Cela se sera traduit, entre autres, par le rôle capital joué par notre parti, comme d’ailleurs par la CGT, dans la création du festival de Cannes ou du festival d’Avignon… 

J’ai la faiblesse de penser que cet entrecroisement permanent entre les révolutions artistiques du siècle écoulé et le combat des communistes n’aura pas été étranger à l’exception culturelle française. Une exception qui résiste toujours, en dépit des coups de boutoir que tentent de lui porter les grands groupes marchands et les géants du numérique en prétendant régir la langue et modeler l’imaginaire.
En évoquant cette question, vous comprendrez que je songe à notre regretté Jack Ralite. Qui d’autre peut le mieux symboliser notre attachement à la liberté de création ? (…)

Parler de la relation si singulière des communistes à l’art et à la création m’amène à une réflexion plus générale, que je voudrais vous faire partager.

La politique comme l’art, parce qu’elles sont des créations humaines, tâtonnent, cherchent, se cherchent. Elles peuvent faire preuve de fragilité. C’est Aragon qui disait, en se l’appliquant à lui-même, qu’il convenait d’éviter à tout prix « l’assurance triomphale d’avoir raison ». Convenons toutefois qu’elles ont également en commun — sauf lorsqu’elles sont régies par l’égoïsme ou le besoin maladif de confiscation — la volonté toute humaine d’affirmer la vie.

L’art peut, par ailleurs, se cantonner au constat, à l’approbation, à la célébration, à la dénonciation, à la protestation, être tout cela à la fois. Mais il peut aussi porter une nouvelle représentation de la réalité, qu’il en ait l’intention ou non. Balzac, on le sait, disait écrire « à la lueur de deux vérités éternelles : la religion et la monarchie. » Ce qui n’empêchait pas Victor Hugo de le ranger, indépendamment de ses idées politiques, « dans la forte race des écrivains révolutionnaires, qu’il l’ait voulu ou non ».

L’art est essai, tentative d’atteindre autrui, proposition, promesse, ouverture. Il ne peut se construire que dans un rapport à l’autre. Non seulement il permet de voir ce que nous ne voyons pas, et qui parfois est juste sous notre nez, mais davantage encore, il est en capacité de se situer devant. Par l’émotion, le plaisir, il s’essaie en quelque sorte à ouvrir la voie. 

Pour cela, l’art prend des risques, car il doit impérativement inventer ses propres outils pour saisir le mouvement du réel. À chaque nouveau défi, il se doit de trouver une manière de le relever. Il appartient au mouvement, à la dynamique. Il évoque la part indicible que renferment les choses, en se confrontant à la réalité qui est sans cesse changeante. « On est là pour essayer de trouver les solutions de demain », selon le peintre Hervé di Rosa.  

Ce qui est valable pour l’art ne l’est-il pas pour la politique, surtout quand celle-ci se veut transformatrice ? L’invention prime. Pour avancer, pour bâtir du nouveau, la remise en question est chose nécessaire, et celle-ci n’est évidemment pas l’effacement du passé mais seulement son dépassement. (…)

Sommet Afrique-France : Une tentative de séduction du pouvoir français en trompe l’œil

Rien ne change. Comme lors de la pseudo réforme du franc CFA et la réorganisation des troupes de Barkhane sans concertation avec les autorités maliennes, le pouvoir macronien tente avec ce sommet une manœuvre de séduction en cooptant quelques intellectuels africains triés sur le volet. Mais peuvent-ils influer sur une opération de communication orchestrée par l’Élysée et dont le peuple français a eu maintes fois l’occasion de mesurer le gouffre existant entre les paroles et les actes ?

La présence militaire française, les ventes d’armes, les accords de libre-échange, les prébendes des multinationales, le soutien aux dictatures, les situations sanitaires et l’accès au vaccin… Tous ces sujets sont l’apanage du chef de l’État et de son proche entourage. Le peuple français et sa représentation nationale, voire même certains ministères, sont de plus en plus dessaisis de ces enjeux. La mise en place du Conseil Présidentiel pour l’Afrique (CPA) en 2017, une structure consultative composée de personnalités principalement issues du monde des affaires se situait dans la même logique. Il ne suffit pas de prendre quelques mesures symboliques (restitution d’œuvres d’art, ouverture au compte-goutte de certaines archives par exemple).

Le sommet a pour objectif de montrer que la politique française serait supérieure aux « ogres » russes et surtout chinois. Le pouvoir macronien méprise gouvernants comme gouvernés et préfère s’enfermer dans un dialogue avec des interlocuteurs dont il sait d’avance qu’ils ne pourront mettre en cause rien de fondamental de sa politique de puissance. Rappelons que toutes les résolutions de l’ONU sur l’Afrique francophone sont influencées ou parrainées par la France, dans une logique de pré carré. Tout en continuant comme ses prédécesseurs de faire du militaire et du néolibéralisme l’alpha et l’oméga de la politique internationale de la France, il tente avec ce sommet de cacher cette dure réalité par une façade avenante.

Il s’agit au contraire de remettre en cause la logique libérale qui soumet les sociétés africaines à l’emprise et à l’expansion du capitalisme le plus destructeur, dont la guerre au Sahel en est le symptôme.

Ce changement de politique devra se faire en dialogue avec les peuples et leurs représentants. Le PCF en cohérence avec sa longue histoire en la matière continuera de dialoguer et d’agir avec les progressistes africains en vue d’atteindre cet objectif commun aux intérêts de nos peuples.

Parti Communiste Français
Paris, le 9 octobre 2021

Les arts de la rue sommés de se rentrer

L’annulation du festival ÉCLAT, qui devait se tenir ces jours-ci à Aurillac, crée un précédent qui soulève notre indignation.

La pandémie avait conduit à son annulation en 2020. Mais cette année, l’équipe organisatrice avait conçu, dans le plus grand respect des règles sanitaires, une édition allégée, plus étalée dans le temps, où toutes les mesures de sécurité étaient respectées. Pourtant la Préfecture du Cantal a procédé à son interdiction pure et simple, pour motifs « d’ordre public ».

Aurillac accueille la plus importante manifestation dédiée aux Arts de la Rue en France. Elle rassemble chaque année plusieurs dizaines de spectacles du monde entier et accueille plusieurs centaines de « Compagnies de passage ». Elle est depuis 1986 un rendez-vous incontournable pour tous les artistes de l’espace public et draine un public jeune, joyeux, populaire, souvent désargenté et que l’on dit parfois turbulent.

Nous sommes pour le moins étonnés que la décision de son annulation ait été prise sans qu’aucune raison autre que d’éventuels « troubles à l’ordre public » n’ait été évoquée. Comment comprendre cette décision ?

Nous sommes très étonnés du silence du Ministère de la culture, comme de celui des autorités locales, comme de celui de la présidente d’ÉCLAT Françoise Nyssen, qui inaugure bien mal son nouveau mandat !

Le mal est fait. Mais c’est de l’avenir du Festival ÉCLAT qu’il est question aujourd’hui, comme de l’avenir de toute création artistique dans l’espace public, qui exige autant et plus que toute autre de l’air et de la liberté !

« La rue est un théâtre à 360 degrés… » avait coutume de dire Michel Crespin, fondateur en 1986 du Festival d’Aurillac. La rue est le lieu de la rencontre la plus directe, la plus simple et souvent la plus poétique entre la création artistique et le plus large public, le plus jeune, le plus populaire. C’est aussi l’espace de la gratuité, pour la beauté du geste. Même si jusqu’à présent les nécessaires concessions mutuelles avaient été trouvés, cela n’a jamais plu à l’autorité…

L’annulation d’Aurillac dans ces conditions est un précédent qui soulève toutes les inquiétudes non seulement pour l’avenir de ce festival, mais aussi pour la nécessaire liberté, pour les artistes, de créer dans l’espace public et d’y rencontrer leur public. 

Le Parti Communiste est évidemment aux côtés de la Fédération des Arts de la Rue et des artistes qui organisent ce mercredi 18 août, une manifestation artistique et revendicative qui sillonnera le centre-ville d’Aurillac, de la place Michel Crespin à l’Hôtel de Ville. Appel est lancé aux artistes et au public de rejoindre ce mouvement, pour faire de cette manifestation un moment de fête et de partage, pour la défense des libertés, et plus globalement la défense des droits fondamentaux. 

Nous réprouvons cette dérive aux accents sécuritaires qui aujourd’hui frappe les artistes de rue et toutes celles et ceux qui « cultivent l’imaginaire au grand air », occupent l’espace public et en détournent les codes et les fonctions, tout en y injectant la dose de poésie qui nous permet de vivre – encore – debout.

Pierre Dharréville, délégué national du PCF à la culture, député des Bouches-du-Rhône.

Le 17 août 2021

« Notre pari à nous est celui des jours heureux ». Fabien Roussel, conférence nationale #PCF, 11/4/2021

Allocution du secrétaire national du PCF

https://cdn.embedly.com/widgets/media.html?src=https%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fembed%2FJJiCzcpvy6A%3Fwmode%3Dtransparent&wmode=transparent&display_name=YouTube&url=https%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3DJJiCzcpvy6A&image=http%3A%2F%2Fi.ytimg.com%2Fvi%2FJJiCzcpvy6A%2Fhqdefault.jpg&key=e23856ccc1f011e0b5e44040d3dc5c07&type=text%2Fhtml&schema=youtube

Discours de clôture

Fabien Roussel, Secrétaire national du PCF

Dimanche 11 avril 2021

*seul le prononcé fait foi

« Cher.e.s camarades,

Merci Enrique pour ton message de fraternité et d’espoir ! Oui, tu peux compter sur les communistes de France pour travailler à la construction d’une majorité de gauche et écologiste, qui se mobilise avec la plus grande détermination pour prendre le pouvoir à la finance, et enfin répondre aux besoins populaires !

Je veux tout de suite vous dire ma fierté de voir notre parti relever ce formidable défi démocratique, en menant à son terme cette conférence nationale dans des conditions évidemment très particulières, difficiles.

1000 délégués, 150 interventions, de toute la France, des amendements, des votes. Tout cela en distanciel ET en présentiel, dans vos fédés, dans la fraternité.

Merci aux entreprises qui ont réalisé cet exploit, unique, aux vingtaines de techniciens, salariés, aux militants mobilisés ici qui nous ont permis cet exercice démocratique si important pour résister à la politique gouvernementale.

Oui c’est possible d’organiser cette riposte, et de débattre. C’est possible et c’est nécessaire, car on a besoin d’air dans ce pays ! On étouffe, on est asphyxié par le virus de la pandémie autant que par le virus libéral !

C’était important de nous poser pendant une journée et demie, réfléchir ensemble à l’avenir de notre pays, de notre jeunesse, du monde dans lequel nous voulons vivre.

Vivre et lutter ensemble pour éclaircir notre horizon, pour ouvrir des chemins d’espoir au monde du travail, aux ouvrier.e.s, aux enseignant.e.s, aux soignant.e.s, aux agricult.rice.eur.s, aux étudiant.e.s, aux ingénieurs, aux artisans, commerçant.e.s, chefs d’entreprises, aux mondes des arts et de la culture.

Le destin de la France va se jouer dans les mois qui viennent. C’est avec eux que nous voulons le construire. Notre pari à nous, c’est celui des jours heureux et il ne peut pas être le résultat du hasard. Nous voulons le gagner et mettre tous les atouts de notre coté !

C’est cette crise économique, sociale, sanitaire, écologique qui l’exige. Elle nous oblige, elle oblige le Parti Communiste Français à être présent, au rendez-vous de cette histoire. 

Nous tenons cette conférence en plein pic épidémique. C’est aussi ça, le choix ambitieux, révolutionnaire que nous avons voulu faire, ensemble, pendant deux jours.

Bravo mes camarades- que c’est ce joli ce nom camarade-, secrétaires de fédé, de sections, bravo les militantes et les militants, pour vos interventions.

Vous avez bravé le confinement pour tenir cette conférence.

Mais je sais que vous le faites continuellement pour être présents dans les luttes, pour nos hôpitaux publics, pour un vaccin qui soit enfin un bien commun, pour défendre notre industrie et nos services publics, nos usines, pour organiser les distributions d’aide alimentaires, pour combattre les discriminations.

Oui, c’est dur, car on craint pour nos vies, on a peur d’attraper le virus, de le ramener à la maison, de contaminer notre famille.

Oui, ce climat de peur nous rend la vie plus dure.

300 à 400 morts par jour. 100 000 morts dans notre pays ! Des proches, des ami.e.s, des camarades nous ont quittés. Je pense parmi d’autres à Yann Le Pollotec à qui nous avons rendu hommage la semaine dernière.

J’en veux, j’en veux beaucoup au Président de la République d’avoir fait le choix de ne pas suivre les recommandations du conseil scientifique, qui réclamait, dès le mois de janvier, des mesures de confinement pour empêcher le virus de faire autant de dégâts par la suite.

Mais ce Président a fait le choix inverse. Celui de « vivre avec le virus ».

Résultats : Nos hôpitaux sont saturés, comme il y a un an. Les médecins font le tri parmi les malades. Des soins sont déprogrammés. Faute de préparation, d’anticipation, la campagne de vaccination a pris un retard considérable. Un échec aux lourdes conséquences, qui s’ajoute à celui sur les masques, les tests, sur l’absence de mesures d’accompagnement des malades.

Rien n’a été fait pour embaucher dans nos hôpitaux, dans nos écoles, pour former des soignant.e.s. Où sont les lits de réanimation promis ?

Cela fait plus de quatre mois que notre pays fait du sur-place, quand d’autres ont avancé en ordre de bataille et commencent à sortir du tunnel.

Ce climat d’angoisse et d’incertitude pèse sur nos concitoyens, à commencer par notre jeunesse, littéralement étouffée depuis un an.

Il pèse aussi sur les luttes, sur les capacités des communistes comme du mouvement social à se mobiliser. Or, le gouvernement n’a pas mis de freins à ses réformes. Hormis celle des retraites, qu’il a été obligé de remiser provisoirement au placard, il poursuit la réforme de l’assurance chômage, la privatisation de la production d’énergie en France avec le projet Hercule. Il laisse les grandes multinationales poursuivre la délocalisation en masse de nos usines, de notre industrie. Il est complice des plans de licenciements qui se succèdent. Il prépare déjà de nouveaux sacrifices, au nom de la dette qu’il faudra rembourser « à tout prix ». Et tout cela au mépris des circonstances nées de la crise sanitaire et qui limitent la contestation sociale.

Alors oui, nous nous organisons.

C’est tout le sens de nos travaux, de nos débats, et des initiatives que nous prendrons dans les prochaines semaines.

Oui, nous voulons permettre au Parti Communiste Français, à ses militant.es, ses élu.es, de jouer pleinement leur rôle dans notre pays.

C’est le choix que vous avez exprimé majoritairement lors de cette conférence.

Je veux vous remercier pour la confiance que vous m’exprimez.

Le débat va se poursuivre maintenant jusqu’au vote des adhérent.es et je continuerai de m’y engager pleinement.

Je sais, je mesure pleinement, combien cette confiance est porteuse d’exigences, y compris me concernant.

Nous en avons discuté tout au long de ces deux jours : la situation est grave et elle nécessite surtout d’ouvrir un espoir. L’espoir de sortir notre pays de cette crise, l’espoir de changer de politique, l’espoir pour les Français d’être enfin protégés contre cette pandémie mais aussi contre le chômage, contre la précarité et la pauvreté;

Et nous avons l’ambition de faire vivre ces idées, de les mettre en œuvre dans les départements, dans les régions. 

Oui, nous voulons pour cela le plus d’élu.es communistes possibles au sein de majorités de gauche dans le plus de régions et de départements. Et c’est possible de faire gagner la gauche lors de ces échéances. Nous y mettons tout notre poids, toute notre énergie.

Je suis très attentif notamment à ce qui se passe, dans nos cantons, dans nos régions, dans le Val-de-Marne, en Seine St Denis ou en Normandie.

Et je trouve tout à fait inacceptable que les mêmes forces qui nous appellent au rassemblement pour 2022, disent nous tendre la main, cherchent en même temps à nous faire perdre ou créent les conditions de la désunion, en juin 2021 !

Le rassemblement, ça se construit aussi en actes et sur des choix politiques clairs.

J’y ai travaillé dans les Hauts de France et beaucoup de camarades l’ont fait dans de nombreuses autres régions et départements.

En Normandie, Sebastien Jumel et les camarades travaillent d’arrache-pied à créer les conditions de ce rassemblement. J’appelle encore une fois les Verts et les socialistes à s’unir avec les communistes et les insoumis.

Nous sommes tous mobilisés, jusqu’au bout, pour faire gagner nos camarades Cécile Cukierman en Auvergne-Rhône Alpes, Sébastien Jumel en Normandie et je le souhaite en Corse avec Michel Stéfani, et dans toutes les régions et départements où les communistes sont dans des listes d’union.

Ouvrir cette perspective, cet espoir en 2022, c’est ce qu’attendent des millions de femmes et d’hommes qui ne se résignent pas au duel Macron/Le Pen qu’on veut leur imposer à toute force pour que rien ne change dans le pays.

Ce duel, ils l’ont déjà connu en 2002, après cinq années d’un gouvernement de la gauche plurielle qui avait renoncé à affronter les dogmes des traités européens.

Ils l’ont également connu en 2017, au terme du mandat de François Hollande, qui avait identifié un ennemi, la finance, mais qui a finalement mis toute sa politique au service de sa mainmise sur notre économie.

Notre vocation, celle du Parti Communiste, ne peut se résumer à commenter les dangers d’un scénario écrit à l’avance ! Elle est de contribuer à le déjouer et nous y mettrons toutes nos forces, toute notre énergie.

Les deux tiers des électeurs ne veulent pas du duel Macron-Le Pen ! 66%, c’est cette majorité que nous devons nous adresser.

Nous décidons pour cela de proposer à notre peuple, au monde du travail, à la jeunesse, aux électeurs de gauche mais pas seulement eux, à tous les Françaises et les Français, d’écrire ensemble un contrat, de conclure un pacte pour la France :

  • un pacte qui permette enfin de sortir la santé des mains des logiques marchandes et des laboratoires pharmaceutiques,
  • un pacte qui nous libère du poids de la finance et fasse jouer un autre rôle aux banques et aux assurances, pour créer des emplois,
  • un pacte qui ouvre enfin l’espoir pour chacun d’avoir un emploi stable, correctement rémunéré. Nous voulons porter le SMIC à 1500 nets tout de suite, pour toutes et tous ! Et une hausse générale des salaires.

Nous voulons donner les moyens à notre pays, à notre jeunesse de reprendre la main sur nos moyens de production, sur notre outil de travail, pour nous engager pleinement dans une véritable transition écologique.

Notre programme, notre ambition pour le pays, c’est de bâtir avec le peuple, avec la jeunesse, une république sociale, laïque, écologiste, féministe, démocratique.

Ce pacte, nous voulons le construire à l’occasion des élections présidentielle et législatives à venir.

Ecoutez cette jeunesse qui manifeste pour le climat, remet en cause les logiques de domination, qu’elles soient patriarcales ou capitalistes. Elle souffre tellement du système capitaliste, ce vieux modèle économique, à bout de souffle. La jeunesse est exigeante vis à vis des partis de gauche, comme le soulignait Léon (Deffontaines), hier dans sa très belle intervention.

Quand je vais à leur rencontre, dans les manifestations en faveur d’un revenu étudiant ou dans les manifs pour le climat, j’entends leurs exigences. Ils ne quémandent pas ! Ils veulent vivre, se former, travailler, libres, heureux et épanouis !

Quand je rencontre également de jeunes travailleur.se.s, ces ouvrier.e.s dans les usines, dans la fonction publique ces infirmières dans les hôpitaux, ces enseignants dans nos écoles, tout juste formés, entrant dans la vie active, et souffrant déjà d’un manque de reconnaissance, de conditions de travail pénibles, je me dis : Quelle honte pour notre pays de la mépriser ainsi alors qu’ils ont tant à offrir au pays. c’est avec eux que nous redresserons le pays, que nous construirons un nouveau modèle économique qui redonne du sens et du contenu au travail, aux emplois, et qui place le bonheur de chaque être humain, son émancipation, au cœur de tous ses choix.

C’est avec tous ces responsables syndicaux, ces énergéticiens, ces cheminots, tous ces salarié.e.s que je rencontre comme ceux de Renault, avec les fonderies de Bretagne à Caudan, qui dénoncent les logiques de concurrence, de compétitivité qui conduisent à délocaliser leur travail en République Tchèque et en Pologne. Je les ai écouté ceux qui sont postés, qui travaillent de 22h à 6h, à qui on a supprimé les pauses au nom de la compétitivité et qui n’ont plus que 2 pauses de 10 minutes. On en a fait des robots, on leur a demandé ces sacrifices en leur disant qu’ils garderaient leurs emplois. Et aujourd’hui, Renaut, l’Etat, les actionnaires leurs dit « on vous vend! On délocalise l’activité ». Mais quelle honte, quel mépris.

C’est avec ces artistes, ces créateurs mais aussi tous les intermittent.e.s du spectacle qui occupent les théâtres que nous imaginons tout le rôle et la place que la culture doit prendre dans la société, y compris en période de pandémie.

C’est avec toutes ces femmes et ces hommes, d’horizons tellement divers, de gauche et de droite que nous gagnerons le combat pour faire du vaccin contre le Covid un bien commun. Pour que nous puissions le fabriquer, une fois acquise la levée des brevets, sur toutes les chaînes de production de France, d’Europe et du monde !

Toutes ces voix, dans leur diversité, à leur manière, mettent en cause le capitalisme, la concurrence entre les salariés et les logiques de profit à tout prix. Ils exigent que les richesses produites servent à répondre à nos besoins plutôt qu’aux appétits de la finance.

Ils veulent que les 140 milliards d’euros d’argent public que l’Etat et les collectivités versent tous les ans aux entreprises – et surtout aux plus grosses – servent enfin à créer des emplois, à mettre en place vraiment et rapidement l’égalité salariale et l’égalité professionnelle femmes-hommes, à relocaliser le travail, la production en France, à respecter la planète et à tenir nos objectifs pour le climat.

Ils demandent de mettre fin au scandale de l’évasion et de la fraude fiscale, annoncé par chaque président de la République, mais toujours en vogue, faute de décisions politiques. Je peux vous dire qu’avec moi à l’Élysée, et Éric Bocquet à la tête d’un ministère dédié à ce fléau, ces délinquants en col blanc, ces bandits de grands chemins iront directement en prison. Cette évasion fiscale coûte 100 milliards d’euros à l’Etat, ce n’est plus possible! Nous remettrons la main sur l’argent qu’ils ont détourné ! Nous y mettrons un point final.

Ces hommes et ces femmes, ces familles qui ont bien du mal à boucler leur fin de mois, demandent de mettre fin aux inégalités qui se creusent de plus en plus, entre des riches qui n’ont jamais gagné autant d’argent et des retraité.e.s ou des salarié.e.s, du public comme du privé, qui malgré leur salaire, tombent dans la pauvreté.

Oui, nous voulons une France et une Europe libérées des dominations et des exigences d’une classe minoritaire, nous voulons une France solidaire, faite d’égalité réelle entre toutes et tous, de libertés reconquises, de fraternité humaine.

Une France où les services publics, les entreprises publiques, ne sont pas un problème, un coût, mais au contraire un puissant levier pour répondre aux besoins populaires et relever les défis du progrès social et de la transition écologique. Une France qui a enfin le courage de s’attaquer à la domination du capital, de construire de nouveaux droits pour les citoyen.ne.s et les salarié.e.s, dans la cité comme dans l’entreprise.

Oui, nous voulons une France de la fraternité, de la sororité.

Car nous sommes tous frères et sœurs d’humanité, tous égaux, quelle que soit notre couleur de peau, notre religion, notre origine. Nos différences sont une force, une richesse. En aucun cas un problème.

Ce peuple de France a su vaincre la monarchie et bâtir la République.

Il a su par la suite vaincre le nazisme et mettre en œuvre le programme des jours heureux, construire des avancées sociales sans précédents, à l’image de la Sécu ou de la création d’EDF dont nous venons de fêter l’anniversaire.

Il a su s’unir à chaque fois en portant des idéaux généreux, autour d’un projet collectif dans lequel chaque homme et chaque femme trouvait sa place, sans distinction.

Il a su gagner l’indépendance des peuples, la décolonisation de l’Algérie, du Vietnam, mettant fin à l’idée horrible de la supériorité d’une race sur une autre. Oui, il n’y a qu’une race, la race humaine.

Il a su faire vivre les droits des femmes dès 1871, lors de la Commune, bien avant que la loi l’impose.

Il a su donner une définition de la laïcité unique, exigeante, qui respecte la foi de chacun, garantit la stricte séparation entre l’Etat et les religions mais aussi la liberté d’expression et le droit au blasphème, tant attaqués ces dernières années. 

Notre projet pour la France s’inscrit dans cette histoire dont nous sommes fiers.

Et nous voulons le défendre et le faire gagner lors des prochaines échéances présidentielle et législatives.

C’est pourquoi je souhaite que nous puissions proposer aux Françaises et aux Français un programme nourri d’espérance et d’engagements.

Nous porterons ce programme, si vous le décidez, lors de l’élection présidentielle. Je suis prêt à mener ce combat, avec vous et avec tous les citoyens qui le partageront, jusqu’au bout, jusqu’à son terme.

Je le ferai en poursuivant nos échanges et nos rencontres avec les autres forces de gauche et écologiste. 

Et toutes les forces de gauche ont un incroyable défi à relever : celui de reconquérir les cœur et les têtes d’une majorité de françaises et de français autour d’un projet qui sorte notre pays du capitalisme, de l’exploitation des hommes, des femmes comme des ressources naturelles, qui bâtisse le programme des Jours Heureux du 21ème siècle !

Voilà ce que je leur propose : réunissons-nous, travaillons ensemble pour reprendre le pouvoir à la finance, pour reprendre la main sur nos choix économiques, pour redonner le pouvoir aux français, au monde du travail, dans toutes les entreprises. Voilà le pacte d’espoir, le pacte d’engagement que je propose à la France, à la gauche, au monde du travail !

Travaillons à reconquérir les cœurs et les têtes de toutes celles et ceux qui se réfugient dans l’abstention, qui n’y croient plus. Elle est là la force dont nous avons besoin pour empêcher l’extrême droite de prendre le pouvoir, pour empêcher la finance de le garder.

C’est aussi pourquoi je rencontrerai les responsables syndicaux, les responsables d’associations, d’ONG, toutes celles et ceux qui portent des propositions, des ambitions fortes pour notre pays.

C’est dans cet esprit que nous avons l’ambition de construire une candidature collective, ouverte, fraîche, rassembleuse et en même temps, de créer toutes les conditions, circonscription par circonscription, de rassembler nos concitoyens pour construire une majorité de gauche à l’Assemblée nationale !

C’est pourquoi je demande aux forces de gauche et écologistes de respecter notre choix et de maintenir ce dialogue utile entre nous. Nous devons travailler ensemble dans le respect de nos différences. Nous ne sommes pas adversaires. Nous ne voulons rien soustraire à gauche, au contraire, nous voulons additionner celles et ceux qui aujourd’hui, sont rouges dans leur cœur mais noirs de colère et qui s’abstiennent.

Nos différences à gauche ont toujours existé. Elles doivent nous permettre de pousser les débats à fond avec nos concitoyens et de les convaincre à nouveau de s’engager, de lutter, de voter.

C’est la seule voie pour ne pas renouer avec les erreurs, les reniements, les promesses non tenues, les renoncements que nous avons connus.

Et d’ailleurs, si tout le monde est d’accord pour déjouer le piège Macron/Le Pen, que faisons-nous, chacun, pour empêcher Le Pen d’être au second tour ?

Qu’est ce qu’on fait nous ?

Pourquoi devrions nous accepter comme une donnée incontournable, comme une fatalité, qu’elle soit qualifiée au second tour ? Est ce que nous aurions, nous forces de gauche, capitulé ?

Travaillons chacun, avec nos programmes, nos militants, nos candidats à aller conquérir une majorité de nos concitoyens et rendre les valeurs de gauche majoritaires dans ce pays ! Faisons gagner cette majorité dès le premier tour. Construisons une majorité de bonheur, de fraternité, de solidarité !

Voilà le scénario que nous voulons basculer !

Et nous voulons l’écrire aussi aux élections législatives ! 

Travaillons ensemble, dans le respect de notre diversité, pour faire élire une majorité de députés de gauche et écologistes à l’Assemblée nationale avec un nombre important de députés communistes en son sein.

Je veux ajouter quelques mots sur la conception de la campagne de la Présidentielle que nous mènerons si les communistes en décidaient ainsi le 9 mai prochain. 

Elle doit être l’affaire de toutes et tous. Elle doit être ouverte sur la société, sur le monde du travail, ouverte à toutes celles et ceux qui se retrouvent dans notre proposition de pacte.

Elle doit être ouverte à toutes celles et ceux qui veulent apporter leurs contributions, leurs idées.

Nous devons nous y préparer. Si le 9 mai, le choix est fait tous ensemble de se lancer dans cette grande bataille, c’est pour gagner, c’est pour que nos idées, nos propositions, l’emportent.

Il faut donc préparer ce grand débat dans cet état d’esprit : celui du rassemblement le plus large. Oui nous voulons convaincre des abstentionnistes, déçus par la gauche, aujourd’hui convaincus que la politique ne peut pas changer leur vie, de revenir aux urnes.

Nous voulons convaincre des hommes et des femmes en colère de ne pas voter pour celle qui crie le plus fort mais pour celui qui lui tend la main pour devenir un acteur du changement.

Nous pouvons convaincre des hommes et des femmes qui n’ont jamais voté pour nous et qui aujourd’hui ont pris conscience que les logiques de profit ont tué notre industrie, parfois leur emploi et leur territoire.

Soyons audacieux, autant dans les idées et les propositions que dans la pratique que nous mettrons en œuvre.

Nous avons une force que d’autres n’ont pas avec vous, avec ces 50 000 hommes et femmes militantes et élues de terrain, implanté.e.s dans les entreprises, dans la vie associative, combattifs dans les communes, les départements les régions, comme au Parlement.

Nous devrons créer partout des comités de soutien, les faire vivre, les ouvrir sur la société. Nous avons tous ces lieux où nous nous réunissons qui peuvent devenir demain autant de lieux d’accueil, de rassemblement et de rencontres autour du programme.

Nous sommes tous présents sur les réseaux sociaux qui pourront être mis au service de cette belle campagne, pour faire vivre nos idées, rassembler, convaincre.

Oui, nous pouvons construire cet espoir tous ensemble, avec le plus possible de nos concitoyens. C’est ce message que j’ai largement entendu dans notre conférence et je le partage !

Ayons cette ambition pour notre pays, pour la France, pour la République !

Je vous remercie. »

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF.

Colère et mobilisation #PCF

Depuis le début de la crise sanitaire, le monde de la culture et de l’art est empêché de créer et de se produire publiquement. Or, nous avons besoin de la culture et de la création artistique pour vivre pleinement, pour les rencontres qu’elle permet, pour comprendre le présent, traverser les épreuves et se projeter dans l’avenir. Pour ces raisons, culture et création artistique ne sont ni des divertissements, ni de simples objets marchands mais des biens communs essentiels, des actes par lesquels nous faisons humanité.

Maintenir la culture sous clef est une décision injuste et injustifiable. Lors de la première vague, les théâtres, les cinémas, les conservatoires… avaient adopté des protocoles sanitaires extrêmement stricts et acceptés par leurs publics. Ils étaient ainsi parvenus, sans prendre de risque sanitaire, à un fonctionnement plutôt satisfaisant. Personne n’ignorait qu’il fallût réduire les flux partout, mais comment entendre qu’on ne le fît qu’à l’endroit de la culture de façon si implacable. Personne ne peut comprendre que les lieux culturels soient fermés quand d’autres sont ouverts et sans aucune limitation du nombre de personnes accueillies. C’est tout le sens de la mobilisation du monde de la culture. C’est aussi celui de la colère de nos concitoyens empêchés de partager, de s’exprimer, de se rencontrer, de s’émouvoir, de s’interroger…

En fermant les portes de l’art, de la culture, de la création, ce gouvernement, dont nous savons les politiques libérales, fait un choix assumé mais stérilisant, qui peut s’avérer dangereux pour la démocratie comme pour nos vies. Il conforte les dynamiques mortifères de repli et d’isolement qui altèrent les rapports sociaux et diminuent « l’humain dans l’être ». Or, pour éviter l’atrophie des esprits, stimuler le sens critique, l’imaginaire, affronter des épreuves et imaginer en sortir, pour mettre des mots, des sons et des formes sur ce que nous vivons, pour faire humanité, la culture est essentielle.

Depuis un an, des milliers de salariés du spectacle vivant, intermittents de l’emploi, ne peuvent plus travailler. Avec le chômage de masse du secteur, c’est aussi l’effondrement des systèmes de solidarité professionnelle et la paupérisation qui menacent. La crise ne touche pas que le milieu du spectacle. Les artistes-auteurs, qui bien souvent mènent en parallèle de leur travail de création, des actions de sensibilisation, ont vu celles-ci être annulées.

La crise sanitaire aggrave encore une précarité déjà trop présente dans le monde de la culture. Et comme si la situation n’était pas suffisamment inquiétante, le gouvernement ressort sa réforme de l’assurance chômage qui impactera durement l’ensemble des privés d’emploi et aggravera celle des intermittents du spectacle, sans leur apporter de réponse à ce stade.

On ne peut pas continuer dans cette voie. La crise que nous traversons appelle, au contraire, à trouver les voies d’une vie culturelle retrouvée.

C’est ce que demande le monde de la culture exaspéré par le mépris avec lequel il est traité par le gouvernement qui, après l’avoir jugé « non-essentiel », juge désormais les mobilisations « inutiles et dangereuses ». Au-delà de leur caractère blessant, les mots choisis signent l’aveu que la culture n’a décidément pas sa place dans les politiques menées depuis trois ans. Voire, qu’elle dérange. Sans doute parce qu’elle nous rassemble, nous éveille et nous fait grandir. La culture est subversive pour un pouvoir qui veut « un pays qui se tient sage », un peuple qui ne conteste pas les logiques libérales.

Depuis le 4 mars, l’occupation des théâtres pose avec force et de façon salutaire la question de la culture et celles des droits sociaux des acteurs culturels. Toutes ces questions, le gouvernement refuse de les voir. Elles ont pourtant résonné encore à la salle Pleyel lors de la cérémonie des Césars. Comment peut-il les ignorer plus longtemps ?

Plutôt que de s’entêter, le gouvernement doit prendre la mesure de l’urgence sociale dans laquelle se trouve le monde de la culture. Il faut entendre le besoin vital de se retrouver. Un pays qui ne danse plus, ne chante plus, ne se regarde plus, ne se parle plus, ne s’émerveille plus, ne se rêve plus, est un pays qui dépérit.

Pierre Dharréville

responsable national du collectif Culture, député

Restituer à l’Afrique les œuvres d’art, pour la justice et la culture de paix #PCF

Dans son discours du 28 novembre 2017 à l’Université de Ouagadougou (Burkina Faso), le Président de la République française avait déclaré ne pas accepter « qu’une large part du patrimoine culturel de plusieurs pays africains soit en France ». Il précisait qu’il y a « des explications historiques à cela mais il n’y a pas de justification valable, durable et inconditionnelle. Le patrimoine africain ne peut pas être uniquement dans des musées européens (…). Je veux que d’ici cinq ans les conditions soient réunies pour des restitutions temporaires ou définitives. »

Des paroles fortes étaient prononcées, un tabou était ainsi levé.

Un rapport a été commandé à deux professeurs, l’un en art et l’autre en économie. Les chercheurs mettaient en exergue le fait que des centaines de milliers d’objets étaient détenus en Occident, dont 88 000 dans les collections publiques françaises auxquelles il faudrait ajouter des milliers d’autres détenus dans des collections privées.

Le rapport souligne le vol en l’absence de consentement des populations locales lors de l’extraction de ces objets et dont les acquisitions ont été obtenues par la violence, la ruse et dans des conditions iniques principalement dans la période de la colonisation. Mais nous pouvons constater que ce pillage se poursuit à travers les guerres, comme en Syrie, Afghanistan, Irak ou Yémen. La misère pousse parfois des familles à se séparer d’objets d’art d’une grande valeur vendus à des trafiquants pour une bouchée de pain et qui se retrouvent bien souvent dans des collections privées.

Après ces déclarations et la diffusion du rapport, les marchands sont violemment montés au créneau comme les antiquaires de Saint-Germain-des-Prés et même d’anciens présidents de musées français, allant jusqu’à insinuer que « 99 % des objets qui se trouvent en Europe auraient presque tous disparu, victimes de l’ignorance, des termites, des autodafés des religions de tout bord ».

Cette attitude avait déjà trouvé en 2002 une expression avec l’opposition à la ratification par la France d’une convention visant à lutter contre le trafic illicite. Les kystes mentaux du colonialisme français sont encore bien présents.

Ce patrimoine volé doit redevenir propriété des pays africains concernés, comme pour le Bénin. À chaque demande doit s’établir un projet de loi afin de lever tous les obstacles juridiques et permettre que cette restitution ne soit pas accaparée par quelque intérêt particulier que ce soit. Il est à noter d’ailleurs que les chefs d’État africains se sont ainsi engagés à promouvoir les arts, la culture et le patrimoine lors du 33e sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba. Les chefs d’État y ont proposé le « renforcement des échanges intercommunautaires et interculturels sur le continent », comme sur le plan mondial. Ces restitutions doivent s’inscrire dans le plan d’action élaboré à ce sujet par l’UA. Dans ce cadre, un suivi par l’Unesco serait une garantie supplémentaire.

Ensuite, comme le mentionne le rapport : « Il ne s’agit pas de vider les musées français mais de le faire avec l’accord des États concernés ». La présence des œuvres d’art pendant un certain temps dans ces musées permet de mieux faire connaître l’histoire de l’Afrique et apporte la preuve que celle-ci est entrée depuis bien longtemps dans l’Histoire de l’humanité. Il s’agit d’engager des coopérations afin de construire ou rénover les lieux permettant l’exposition de ces œuvres d’art et d’aider à la formation des personnels compétents si cela s’avère nécessaire. À l’heure du numérique où tout le monde se parle et voit tout le monde, des expositions virtuelles pourraient être également réalisées.

La restitution des œuvres d’art fait et va faire l’objet d’âpres batailles politiques. Le Parti Communiste Français se place résolument du côté des peuples qui réclament leurs biens, afin que ce patrimoine soit accessible aux jeunes générations africaines pour qu’elles puissent se ressourcer, s’inspirer et se référer à la créativité des générations précédentes.

Cette restitution pourrait favoriser un tourisme intelligent, éthique, aidant au développement d’une économie inclusive.

Restituer les œuvres d’art, c’est contribuer à la justice et à la culture de paix. Cette action symbolique et concrète ne doit pas servir de simple paravent d’une politique qui ne changerait pas. Elle doit devenir le socle d’un changement de paradigme qui se fait encore attendre dans nos relations avec les peuples et les pays africains.

Daniel Feurtet

Collectif Afrique du PCF

Amicale de Châteaubriant-Voves-Aincourt-Rouillé – Cérémonie d’hommage aux fusillés du 22 octobre 1941

Publié le 7/10/2020 par PCF

Il y a 79 ans avait lieu dans la France occupée une exécution massive qui eut un retentissement considérable jusqu’au-delà des frontières. Appliquée par le gouvernement vichyste selon le tout nouveau « Code des otages », elle touchait, « les indésirables », en majorité des communistes et des syndicalistes. Ils furent fusillés à Nantes, à Souge, au Mont-Valérien et à Châteaubriant. Le plus jeune, Guy Môquet, n’avait que 17 ans !

Dimanche 18 octobre 2020, à partir de 13 h 30, aura lieu la cérémonie d’hommage aux fusillés de Châteaubriant (44), sur le site de La Sablière, sous la présidence d’Odette Nilès, ancienne internée, et d’Alain Hunault, maire de Châteaubriant, président de la Communauté de Communes Châteaubriant-Derval, en présence de Ian Brossat, pour le Parti Communiste Français, ainsi que de nombreux élus locaux et nationaux et de syndicalistes.

En ces temps difficiles de pandémie virale où les associations souffrent dans leur vie collective, il est important de ne pas passer sous silence le combat de ces hommes pour une France libre, solidaire et fraternelle. La France du programme « les Jours heureux » et de la Sécurité sociale qui assurait l’accès à la santé pour tous. La santé c’est la vie.

Cette année, l’évocation artistique présentée par les Tréteaux de France, scène dramatique nationale, a pour thème « La fille aux planches », écrite par Evelyne Loew et interprétée par Marion Amiaud et Babette Largo. Le texte relate la rencontre entre l’esprit d’Esther Gaudin, jeune femme de 1941, et Lou, jeune femme d’aujourd’hui, pour parler du monde d’après !

L’Amicale et les services de la Préfecture et de la Mairie veillent à assurer une cérémonie dans le respect des gestes sanitaires. La sécurité est notre priorité à tous.

Son entrée est libre. Port du masque obligatoire.

Contact : Carine Picard-Nilès, secrétaire générale de l’Amicale

sg.amicale.chateaubriant@gmail.com

Page Facebook : https://www.facebook.com/amicalechateaubriant/

Site Internet : http://www.amicaledechateaubriant.fr/

La BD « Immortels » sur Châteaubriant de Camille Ledigarcher

et Gaëlle Richardeau (suivie d’un dossier pédagogique de Dominique Comelli) peut être commandée à comitesouvenir@orange.fr ou www.resistance-44.fr

Agenda du 5 au 30 octobre 2020

Lundi 5 octobre Réunion Greenpeace Annecy

18h Les soirées conviviales de l’Accorderie 7, Allée des Salomons ANNECY

Réunion PCF

Réunion Chaîne Humaine contre les haines

Réunion Gauche En Manif en Marche 7e République

Mardi 6 octobre Réunion d’information de Greenpeace Chambéry

Mercredi 7 octobre 19h30 Ferme « A travers champ » Conférence gesticulée de Julian Augé Domessin

Jeudi 8 octobre 20h Loulou de Nathan Hofsterrer parrainé par Le Collectif d’Information sur la Santé Mentale, en présence du réalisateur. Film-débat des Bobines Cinéma Le France Thonon

Vendredi 9 octobre 18h Soirée-jeux LudothAix ! Résidence Joseph Fontanet Aix-les-Bains

Réunion Collectif Solidarité Palestine Annecy

18h30 La rentrée littéraire 2020 Médiathèque de Bonneville En partenariat avec la médiathèque de la CCFG et l’UP de Bonneville. Les livres à retenir, les auteurs dont on parlera… Pour présenter un livre, contacter le secrétariat de la médiathèque pour retenir un livre dans la liste des livres retenus. Entrée libre télécharger la liste des livres

19h30 Conférence de Gilles Houdu Comment soigner son jardin au Naturel ancienne salle des Fêtes de Lugrin (à côté de la mairie). Le lendemain (10h-18h), visite du jardin de Gilles, sur réservation (06 78 36 93 51)

Vendredi 9 à dimanche 11 octobre Le rassemblement du Conseil National de la Nouvelle Résistance à Die est annulé

Samedi 10 Octobre 8h30 Repair Café La Serre 21 rue du Vernay Cran-Gevrier

Mobilisations pour l’emploi

18h Conférence-débat avec Maître Olivia Symniacos, Avocate en Droit Animalier à Aix-Les-Bains

Lundi 12 octobre 20h Soirée Échanges Parentalité : démocratie en famille ? AQCV (Association de Quartier du Centre Ville) 3 rue du Laurier Chambéry

Réunion Chaîne Humaine contre les haines

Réunion Gauche En Manif en Marche 7e République

Mardi 13 octobre Réunion ATTAC Annecy

Mercredi 14 octobre 10h Matinée Jeux coopératifs Parents-enfants AQCV 3 rue du Laurier Chambéry

Réunion PCF

Jeudi 15 octobre Grèves et manifestations pour la santé

19h Soirée Jeux coopératifs en mouvement – Adultes AQCV (Association de Quartier du Centre Ville) 3 rue du Laurier Chambéry

20h Réunion mensuelle Les Amis de la Terre en Savoie K Fé T Aix-les-Bains

20h30 Conférence UP « Faire parler les montagnes des Pays de l’Arve » Par Robert Moutard, professeur agrégé, docteur en géographie Agora Bonneville plus d’info !

Samedi 17 Octobre 8h30 Repair Café Espace culturel « La Ferme » 60 Route du Barioz Argonay

Mobilisation « Notre assiette pour demain » – voir Attac-France. Chaque année a lieu sur tout le territoire des Marches contre Monsanto. Cette année l’événement s’appelle « Notre assiette pour demain ». Il porte plus largement sur les questions agricoles et sur la Politique Agricole Commune (PAC).

Manifestation pour accueillir la Marche nationale des Sans-Papier à L’Élysée à Paris

19 septembre – 17 octobre : Marche nationale des Sans-Papiers

Pour que la marche devienne marée !

Début juillet ça semblait un pari un peu fou. Mais la détermination des sans-papiers et la dynamique enclenchée par les manifestations du 30 mai et du 20 juin ont commencé à déplacer des montagnes.

A partir du 19 septembre des marches de sans-papiers partent de Marseille et Montpellier puis de Grenoble puis de Lille, Le Havre, Rennes et Strasbourg passant ainsi par des dizaines de villes pour converger vers Paris.

La marche appuyée par la Marche des Solidarités et les États Généraux des Migrations est désormais soutenue par près de 200 structures militantes, réseaux locaux de solidarité, collectifs, sections syndicales locales, associations ainsi que par des organisations nationales dont des syndicats (CGT, CNT, FSU, Solidaires…) et des associations (Cimade, Fasti, FUIQP, Gisti, DAL, ATMF, MRAP…).

Cet événement doit construire un rapport de forces qui permette de gagner sur les revendications des marcheurs et marcheuses et en premier lieu la régularisation de toutes et tous les sans-papiers, la fermeture des Centres de rétention et le logement pour touTEs.

Ces revendications, si elles sont d’abord vitales pour les conditions de vie de touTEs les migrantEs, sont un enjeu pour l’évolution de l’ensemble de la société. Cela peut se résumer en un argument central : celui de l’égalité.

Départ prévu de Haute-Savoie au prix de 70€ l’Aller-Retour. Possibilité de financer tout ou partie du voyage pour les plus précaires. (Renseignements au 06 74 37 54 32)

Signez l’appel, inscrivez-vous et participez financièrement (Chèques à l’ordre de Bernard NEMOZ, avec mention au dos « 17 Octobre ») à envoyer à : B. Némoz, 1101 route d’Epagny, 74410 Saint-Jorioz

Premiers Signataires hauts-savoyards : 

Collectif « Un Toit Pour Tous 74 », LDH d’Annecy, UL CGT d’Annecy, Solidaires 74, Attac 74 , NPA 74, MRAP 74, Fédération Anarchiste 74, Chaîne Humaine contre les Haines, CIMADE 74, Collectif ROMS d’Annecy…

La Fête des Allobroges est annulée

Lundi 19 octobre Réunion Chaîne Humaine contre les haines

Réunion Gauche En Manif en Marche 7e République

Jeudi 22 octobre Réunion ATTAC Annecy

Lundi 26 octobre Réunion Chaîne Humaine contre les haines

Réunion Gauche En Manif en Marche 7e République

Mardi 27 octobre 20h30 Ciné UP « Petit pays » d’Eric Barbier. Agora Bonneville Avec Jean-Paul Rouve, Djibril Vancoppenolle, Dayla De Medina voir la bande annonce

Vendredi 30 octobre 28ème Nuit de la Colère, festival du Film Social La Turbine Cran-Gevrier

Agenda du 19 septembre au 5 octobre 2020

1 lundi sur 2 rencontres Annemasse au Doxaty (4 rue de la Faucille, près de la gare, dir. Émile Zola). Infos sur son site ou Facebook. Pour remplacer le Repaire de Cervens.

Mardi Rencontres sur terrain des Incroyables Comestibles.

Mercredi dès 14h rond-point de Margencel : Gilets Jaunes & sympathisants ; 14h-17h, l’Elef ouvre ses portes Maison des associations Chambéry ; 17h30-19h local Amis de la Terre Maison des Associations Cran-Gevrier Permanence pour résister aux compteurs Linky ; 18h30-20h30 Thonon restaurant le Nuancé (39 avenue de la Dame, sortie contournement) Alternati-Bar du Chablais, Apéro des actions écologiques et citoyennes locales : se rencontrer, échanger et créer ensemble…

Jeudi Réunion collectif Roms ; de 15h à 19h Marché BIO … logique Place du Palais de Justice Chambéry ; 18h30 Les rencontres Incroyables jardin Benicasim Évian

Vendredis de la Transition Genève : pause faute de lieu

Samedi 14h-18h les gilets jaunes Annecy sont sur le Pâquier

Calendriers de la Vélobricolade en Savoie http://bulletintransition73.fr/events/event/velobricolade-chambery/

Horaires du magasin coopératif Alpar https://www.alpar.fr 7, rue du Vieux Moulin Meythet : Lundi 15h30-20h30 Mercredi 10h-20h30 Jeudi 12h-20h30 (nouveau!) Vendredi 12h-20h30 Samedi 10h-14h30

Samedi 12 au dimanche 20 septembre 9e édition Coup de Théâtre à Annecy (cf e-Galopin 246)

Samedi 19 septembre 8h30 Repair Café d’ARGONAY Espace culturel « LA FERME » 60 Route du Barioz

A.G. du P.C.F. Savoie

Marches pour la Paix notamment 10h depuis l’espace Pierre Cot, quai des Allobroges, jusqu’à l’Hôtel de Ville Chambéry

« festival des possibles » à la Roche sur Foron

Lundi 21 septembre 12h45 rassemblement avant le procès des « Mains rouges » à Genève, au Bourg de Four, en face du Palais de Justice (procès à 14h)

Réunion Greenpeace Annecy

Réunion Chaîne Humaine contre les haines

Réunion Gauche En Manif en Marche 7e République

Du lundi 21 au samedi 26 septembre ALTERNATIBA-Léman 2020 Uni Mail et Parc des Bastions Genève

des conférences-débats et projections de films et le samedi des stands de toutes les organisations de la Transition, ainsi que des ateliers pratiques… voir le programme

Mardi 22 Septembre 12h Ouverture des petites cantines 13 rue Germain PERREARD CRAN-GEVRIER

Jeudi 24 septembre 17h30 Atelier compost Grand Chambéry Service gestion des déchets Chambéry

Réunion Semaines contre le racisme

Réunion ATTAC Annecy

20h LA BATAILLE du LIBRE, documentaire sur les enjeux liés aux logiciels libres Espace du Lac  Anthy + d’infos : blog des Bobines

Samedi 26 septembre 8h30 Repair café d’Annecy le vieux Salle C160 IUT d’Annecy le vieux Rue de l’Arc en ciel

Marche Jaijagat St-Julien-Genève

Fête des associations Cran-Gevrier

Dimanche 27 septembre de 10h à 18h Bio party habitat groupé “Le Ricochet” St Pierre-de-Soucy

Le groupement d’achats associatif de produits biologiques “Au Sarto de Marie” organise la 2ème édition de son marché festif. Au programme : Marché de producteurs bio et artisans locaux, Carrousel mécanique pédagogique “Le Carrousel des Jardiniers“, Concert “Les Melting Potes”, Autres animations bien-être : massage assis et taï-chi.

Restauration possible sur place.

Événement gratuit sans inscription, avec animations à prix libre. Contact : ausartodemarie@orange.fr

Lundi 28 septembre Réunion Chaîne Humaine contre les haines

Réunion Gauche En Manif en Marche 7e République

Mardi 29 septembre 17h30 Atelier “Furoshiki” Grand Chambéry Service gestion des déchets Chambéry

Mercredi 30 septembre 19h Conférence gesticulée de Franck Lepage Le TOTEM MJC Chambéry 311, Fg Montmélian

Durée : 180 min ( avec entracte 30 min ) A partir de 14 ans Alors comme ça les classes sociales, ça n’existerait plus ? Ce qui va être partagé au travers de cette conférence gesticulée collective et interactive, ce sont des bouts d’histoires, des petites histoires. A partir des récits de vie, des souvenirs nous dressons des tableaux pour interroger les enjeux de classes. Ça commence par les gesticulant-es qui racontent au public une anecdote et ensuite le public est invité à son tour à venir sur scène et à raconter ses expériences. Rapports de domination et stratégies d’émancipation se croisent ici pour nous permettre collectivement de mener une réflexion sur les enjeux actuels de la lutte des classes. Tarifs : 12€ / 10 €

Jeudi 1er octobre 18h30 A.G. Les Amis de la Terre 74 Salle des Papèteries – 23, avenue des Harmonies, Cran-Gevrier (A côté de la Maison des Associations)

On a 20 ans pour changer le monde(animation : Art Terre). Film-débat des Bobines Palais des Festivités d’Evian

Vendredi 2 octobre Rassemblements – Nous voulons des coquelicots notamment à partir de 18h Quai des Arts Rumilly de 18h30 à 19h30 Devant l’hôtel de Ville d’Annecy, de Chambéry, d’Aix-Les-Bains, Le Bourget du lac… https://nousvoulonsdescoquelicots.org

A.G. Alpar Le Météore Meythet

Samedi 3 Octobre 9h Repair café 74 Faverges La Soierie Espace social et Culturel 141 route d’Albertville

Lundi 5 octobre Réunion Greenpeace Annecy

Réunion Chaîne Humaine contre les haines

Réunion Gauche En Manif en Marche 7e République