Archives du mot-clé ONU

Interpol : La France, « pays des droits humains », laisse élire le général émirati Al-Raisi, accusé d’actes de torture, à la tête de l’organisation

Publié le 25/11/2021 par PCF

Interrogé lors du point de presse de ce 24 novembre (à la veille de l’élection à la présidence d’Interpol) sur le vote de la France concernant le candidat émirati, le général Nasser Ahmed Nasser Al-Raisi, accusé de tortures par des plaignants britanniques et une ONG, le Quai d’Orsay s’est contenté de botter en touche en répondant notamment que « La France reste fortement mobilisée, dans le cadre des travaux en cours à Interpol, pour renforcer la gouvernance et la transparence de l’Organisation. »

Le problème est que cette position n’est guère tenable. Et que l’argument renforce la conviction que la responsabilité de la France était de s’opposer à la candidature d’une personnalité aussi douteuse.

D’abord parce que le crédit et la légitimité des institutions (internationales comme nationales ou régionales) reposent aussi bien sur la qualité de leurs instances et modes de fonctionnement que sur la probité des personnes qui les incarnent et y occupent des responsabilités, même (et peut-être, surtout) honorifiques. Et la France se contredit en disant veiller à la bonne gouvernance d’Interpol sans publiquement s’opposer à une telle candidature à sa présidence.

Ensuite, parce que les autorités françaises ne peuvent passer leur temps à donner à tous des leçons de respect des droits humains au prétexte que notre pays en serait le berceau et manquer de cran à ce point à l’heure des choix. On imagine d’ailleurs sans difficulté que la France aurait parlé autrement si le candidat avait été un-e ressortissant-e russe ou chinois-e par exemple. Car la sélectivité de la diplomatie française en la matière n’est guère une nouveauté mais sa persistance contribue à affaiblir le rôle de la 6e puissance mondiale et membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU ; et ce faisant, elle fragilise le crédit outre d’Interpol mais de l’ONU elle-même.

Il n’est pas digne de notre pays que ni le président de la République, ni le ministre des Affaires étrangères, ni le ministre de l’Intérieur n’ait répondu favorablement à l’appel de parlementaires, parmi lesquels Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, à rejeter la candidature d’Al-Raisi.

Enfin, pourquoi avoir, comme le fait le ministère, précisé d’emblée dans sa réponse que le vote se « tient à bulletin secret » ? Faut-il comprendre que la France est restée libre de son vote et ne l’a pas accordé au général émirati ? Pourquoi alors le cacher ? Cela non plus n’est pas digne d’une puissance mondialisée qui s’apprête à prendre la présidence de l’Union européenne en janvier.

Mais cela confirme, s’il en était besoin, que les droits humains demeurent, dans la conception française aujourd’hui au pouvoir, l’objet d’instrumentalisations, et non d’un combat émancipateur comme ils doivent l’être. Cela, aussi, doit changer.

Lydia Samarbakhsh
responsable des relations internationales du PCF

Journée mondiale / Handicap : La question du handicap est une question de droits humains #PCF

1,2 milliards d’individus sont en situation de handicap, soit 15% de la population mondiale. Parmi eux, une immense majorité vit dans la pauvreté et n’a pas accès à ses droits fondamentaux : se déplacer, apprendre, travailler, se soigner, se cultiver, choisir son lieu de vie, fonder une famille. Pour beaucoup, il s’agit survivre et non de vivre.

Car la question du handicap, ici comme ailleurs, est une question de droits humains. L’ONU l’a d’ailleurs rappelé à la France en septembre 2021, à l’occasion d’une audition du comité des droits des personnes handicapées : notre pays a signé et ratifié une convention internationale des droits des personnes handicapées en 2010 mais ne la respecte pas et bafoue les droits de plus de 5 millions de nos concitoyens.

En effet, la loi de 2005, déjà insuffisante, a été détricotée par un gouvernement qui considère que la solidarité familiale doit primer sur la solidarité nationale. Rappelons que, pas plus tard que jeudi 2 décembre, la majorité a refusé envers et contre tous la déconjugalisation de l’AAH.

C’est inacceptable ! Donnons leur pleine citoyenneté aux personnes handicapées : conditionnalité des aides publiques à l’accessibilité des lieux et services, accompagnement à domicile financé et sans reste à charge pour une vie dans la cité selon les besoins de chacun.e, revenu d’existence pour les personnes ne pouvant travailler, plan d’urgence pour faire des MDPH un véritable service public du handicap…

Nous voulons combattre enfin les discriminations validistes auxquelles sont confrontées les personnes handicapées, notamment sur leur lieu de travail, combattre aussi les vexations et humiliations quotidiennes face à un environnement social inaccessible et à de multiples parcours d’obstacles administratifs tout au long de leur vie.

Le projet porté par la candidature de Fabien Roussel est un projet émancipateur et de lutte contre toutes les oppressions, dans un esprit de solidarité.

Les valeurs de solidarité et de partage animeront les bénévoles du 35ème Téléthon et dont nous saluons l’engagement sur le terrain.

Parti Communiste Français

La #paix est le bien le plus précieux de l’humanité

Publié le 12/11/2021 par PCF

Nous commémorons ce jour l’anniversaire de l’armistice qui, en 1918, allait mettre fin aux quatre années de l’effroyable boucherie ayant, pour la première fois durant le XX° siècle, ensanglanté tout le continent européen. C’est aussi cette date qui a été choisie pour la tenue du Forum de la paix.

Je ne peux que me féliciter de cette rencontre internationale. Mais alors que la France prend cette initiative, notre pays reste le 3ème exportateur d’armes dans le monde. Oui la paix exige bien davantage que des discours convenus alors que conflits et menaces de guerres se multiplient sur la planète et que l’Europe voit monter en son sein les tensions entre États,

Parce que la paix est le bien le plus précieux de l’humanité, la France se doit de donner l’exemple d’un pays qui agit résolument en faveur de la coopération entre les peuples et pour un nouveau processus de sécurité collective engageant les nations. Membre permanent du Conseil de sécurité, elle dispose des moyens de faire entendre sa voix, avec la même force dont elle en avait fait preuve en 2003, pour s’opposer à l’aventure de l’administration américaine en Irak.  Au moment où Antonio Gutteres vient d’être reconduit dans ses fonctions de secrétaire général de l’Organisation des nations unies, notre pays a la responsabilité d’avancer des propositions ambitieuses afin que cette institution internationale recouvre les moyens de faire prévaloir le droit international. L’heure est, plus que jamais, au dialogue entre les États plutôt que la politique des sanctions et des tensions, au refus des velléités hégémoniques qui s’aggravent comme on le voit actuellement en Indo-Pacifique de la part des États-Unis, à la dissolution des alliances militaires agressives comme l’Otan, à la négociation d’un audacieux programme de désarmement multilatéral et d’arrêt de la course mortifère au commerce des armes, à des solutions démocratiques des conflits qui rendent notre planète instable et dangereuse.   

Telle est la condition pour que soit ouvert un chemin au développement des régions du monde abandonnées sur le banc de la misère et au déploiement de politiques concertées en faveur de la justice sociale et environnementale, seule manière d’endiguer les replis identitaires qui encouragent les haines entre êtres humains, autant que le terrorisme.  Faisons donc de l’exigence de paix le premier acte du retour dans l’arène internationale d’une France indépendante et souveraine, qui agisse conformément aux valeurs de sa République.

Fabien Roussel.

Non M. Bennett, les ONG palestiniennes ne sont pas des terroristes !

Le gouvernement israélien vient de placer six associations de la société civile palestinienne sur la liste des « organisations terroristes », sous prétexte de supposés liens avec le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) membre depuis 1968 de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).

Il s’agit des plus importantes organisations non-gouvernementales (ONG) palestiniennes, reconnues internationalement : Addameer (droits des prisonniers politiques), Al-Haq (droits humains – membre de la Fédération internationale des droits de l’Homme), DCI-P (Organisation internationale de défense des enfants – Palestine), l’UAWC (Union des comités agricoles), l’Union des Comités de Femmes palestiniennes, et le centre Bisan de recherche et développement. Notre concitoyen franco-palestinien, Salah Hamouri a lui aussi été récemment privé de son statut de « résident permanent » à Jérusalem-Est occupée au nom de la très contestable « loi anti-terroriste » israélienne de 2016.

Annoncée par le ministre de la Défense, Benny Ganz, et approuvée par l’ensemble des chefs de partis qui constituent le gouvernement de Naftali Bennett (avec quelques remarques de forme de la part des ministres « de gauche », comme le Meretz et les Travaillistes), la criminalisation des ONG palestiniennes a, en revanche, été fermement condamnée par le dirigeant communiste Ayman Odeh, responsable de la Liste Jointe à Knesset pour qui « le jour n’est pas la nuit, les ONG palestiniennes ne sont pas terroristes. Le terrorisme c’est l’occupation ». Il en est de même de la part des principales organisations israéliennes des droits humains dont notamment B’Tselem pour qui il s’agit d’un « acte caractéristique des régimes totalitaires ». Sur le plan international, Human Rights Watch et Amnesty international ont également condamné la décision israélienne.

Ce n’est pas, malheureusement, le cas en ce qui concerne les autorités françaises. Profitant du fait que Benny Ganz a refusé de faire connaître les supposées activités terroristes des ONG, Paris (à l’imitation du département d’État américain) a souhaité « que des clarifications soient apportées par les autorités israéliennes » en exprimant sa « préoccupation ». Aurait-t-on oublié que Al-Haq et B’Tselem ont été conjointement honorés, en décembre 2018, par le prix des droits de l’Homme de la République française, doté par le Premier ministre et décerné par la Commission nationale consultative des Droits de l’Homme?

A Genève, Michelle Bachelet, Haute commissaire des droits humains de l’ONU, a déclaré que la qualification d’ « organisations terroristes » des ONG palestiniennes est « une agression contre les défenseurs des droits humains (…) qui devrait être immédiatement abrogée. »

Ajoutons que d’autre part la résolution 37/43 du 3 décembre 1983 votée par l’Assemblée générale des Nations Unies, se fondant sur la quatrième Convention de Genève, confirme “la légitimité de la lutte des peuples pour l’indépendance, l’intégrité territoriale, l’unité nationale et la libération de la domination coloniale et étrangère, par tous les moyens disponibles, y compris la lutte armée”.

Réitérant sa solidarité active avec les ONG palestiniennes visées par Tel Aviv, le Parti Communiste Français demande instamment au gouvernement français de tout faire en sorte que les autorités israéliennes annulent leur décision scélérate et reconnaissent le droit à l’autodétermination du peuple palestinien.

A cette fin, un acte essentiel devrait être la reconnaissance – telle que demandée par l’Assemblée nationale par sa résolution du 2 décembre 2014 confirmée par le Sénat le 11 décembre suivant – de l’État palestinien dans ses frontières d’avant l’occupation en juin 1967, avec pour capitale Jérusalem-Est, à côté d’Israël.

Michel Muller
membre du collectif Palestine du PCF
membre de la Commission des relations internationales du PCF

Sommet Afrique-France : Une tentative de séduction du pouvoir français en trompe l’œil

Rien ne change. Comme lors de la pseudo réforme du franc CFA et la réorganisation des troupes de Barkhane sans concertation avec les autorités maliennes, le pouvoir macronien tente avec ce sommet une manœuvre de séduction en cooptant quelques intellectuels africains triés sur le volet. Mais peuvent-ils influer sur une opération de communication orchestrée par l’Élysée et dont le peuple français a eu maintes fois l’occasion de mesurer le gouffre existant entre les paroles et les actes ?

La présence militaire française, les ventes d’armes, les accords de libre-échange, les prébendes des multinationales, le soutien aux dictatures, les situations sanitaires et l’accès au vaccin… Tous ces sujets sont l’apanage du chef de l’État et de son proche entourage. Le peuple français et sa représentation nationale, voire même certains ministères, sont de plus en plus dessaisis de ces enjeux. La mise en place du Conseil Présidentiel pour l’Afrique (CPA) en 2017, une structure consultative composée de personnalités principalement issues du monde des affaires se situait dans la même logique. Il ne suffit pas de prendre quelques mesures symboliques (restitution d’œuvres d’art, ouverture au compte-goutte de certaines archives par exemple).

Le sommet a pour objectif de montrer que la politique française serait supérieure aux « ogres » russes et surtout chinois. Le pouvoir macronien méprise gouvernants comme gouvernés et préfère s’enfermer dans un dialogue avec des interlocuteurs dont il sait d’avance qu’ils ne pourront mettre en cause rien de fondamental de sa politique de puissance. Rappelons que toutes les résolutions de l’ONU sur l’Afrique francophone sont influencées ou parrainées par la France, dans une logique de pré carré. Tout en continuant comme ses prédécesseurs de faire du militaire et du néolibéralisme l’alpha et l’oméga de la politique internationale de la France, il tente avec ce sommet de cacher cette dure réalité par une façade avenante.

Il s’agit au contraire de remettre en cause la logique libérale qui soumet les sociétés africaines à l’emprise et à l’expansion du capitalisme le plus destructeur, dont la guerre au Sahel en est le symptôme.

Ce changement de politique devra se faire en dialogue avec les peuples et leurs représentants. Le PCF en cohérence avec sa longue histoire en la matière continuera de dialoguer et d’agir avec les progressistes africains en vue d’atteindre cet objectif commun aux intérêts de nos peuples.

Parti Communiste Français
Paris, le 9 octobre 2021

Prix Nobel de la #Paix : La garantie des libertés politiques et de la presse est un combat sans fin et l’affaire de toutes et tous

En choisissant de décerner le prix Nobel de la paix 2021 à deux journalistes, philippine et russe, le Comité Nobel norvégien apporte son soutien aux deux lauréats, Maria Ressa, déjà récipiendaire du prix de la Presse de l’ONU, et Dmitry Muratov, et, à travers eux, « à tous les journalistes qui défendent cet idéal (de la liberté d’expression) dans un monde où la démocratie et la liberté de la presse font face à des conditions de plus en plus défavorables. »

Un monde qui n’est pas coupé en deux. En effet, ces deux dernières années de pandémie ont vu la liberté de la presse nettement fragilisée à un niveau inédit sur tous les continents, y compris l’Europe. Assassinats, emprisonnements, menaces, pris pour cible par les forces de l’ordre au cours de manifestations, disparitions forcées, pressions ou accusations en diffamation. Ce sont, d’après l’UNESCO, 888 journalistes et professionnels des médias qui, en 2020, ont « payé le prix ultime d’informer le public »; 59 d’entre eux dont 4 femmes l’ont payé de leur vie. Des crimes bénéficiant d’une impunité totale dans l’immense majorité des cas. La liberté de la presse est de plus en plus remise en cause voire compromise par un mouvement mondial de concentration médiatique impulsé par de grands groupes privés industriels et financiers qui passent outre les fondements déontologiques de la profession.

Tout en félicitant les deux récipiendaires de cette année, le PCF tient à réaffirmer que la garantie absolue des libertés politiques et de la liberté de la presse est au fondement de la culture de paix ; qu’elle est un combat sans fin et l’affaire de toutes et tous.

Pour le climat, comme pour la paix : moins de lobbies, plus de démocratie ! #PCF

Samedi 25 septembre 2021, partout en France, mobilisons-nous !

Appel national unitaire de convergences pour la journée de mobilisation du samedi 25 septembre 2021 (dans le cadre de la journée internationale de la paix et de la journée internationale de l’Onu pour l’élimination totale des armes nucléaires).

« Aujourd’hui, l’humanité se trouve à la croisée des chemins. Ou nous sauvons notre planète bleue telle qu’elle est, avec tous ses êtres vivants, ou bien nous nous acheminons vers l’autodestruction. » Appel international de 2016 des Hibakusha (survivants d’Hiroshima et Nagasaki).

Planète en flammes, tensions internationales, explosion des inégalités, crise sanitaire, reculs démocratiques : face aux crises inter reliées, passons à l’action en commun ! Plusieurs collectifs regroupant des centaines d’organisations et collectifs ont décidé d’unir leurs forces et leur réflexion, dans une journée de mobilisation commune ce 25 septembre 2021. Pour la Paix et le désarmement nucléaire, pour le climat et la justice sociale, les droits humains et la démocratie, la santé humaine et celle du vivant, partout en France, mobilisons-nous en commun : assemblées, débats, concerts, marches, pique-niques citoyens … Convergeons ! Ce sont nos vies et celles des générations futures qui sont en jeu, ne laissons pas primer l’intérêt de court terme de quelques-uns.

Alors que certains prêchent la haine de l’étranger ou invitent plus insidieusement au surarmement : défendons la paix ! La guerre n’est jamais en elle-même une solution aux impasses politiques et ce sont toujours les plus faibles qui en paient le prix : regardons l’Afghanistan. Les dépenses militaires mondiales ont doublé de 2000 à 2020 pour atteindre 1870 milliards €. Le monde en est-il plus sûr ? Le mardi 21 septembre marque les 20 ans de la promulgation par l’ONU de la journée internationale de la paix. Le dimanche 26 septembre est la journée internationale de l’ONU pour l’abolition de toutes les armes nucléaires.

Affiche-21-septembre-2021-800.jpgAlors que certains voudraient nous convaincre de ne surtout rien changer à notre société dirigée par le profit : défendons le climat et la justice sociale. L’été 2021 a été marqué par de nombreuses catastrophes climatiques dans le monde (inondations, incendies, ouragans …). Le récent rapport du GIEC a clairement établi la responsabilité de l’action humaine dans le réchauffement climatique, qui multiplie et aggrave ces catastrophes climatiques. Depuis 2 ans avec la crise de la COVID19 les inégalités ont encore explosé : richesse des milliardaires, profit des multinationales, misère des précaires, retour de la famine dans les pays les plus pauvres. Avec les tendances actuelles : quel avenir préparons-nous pour nos enfants ?

Ce sont nos vies, celles de nos enfants et celles de tous les êtres vivants sur cette terre qui sont en jeu ! Où nous ont mené 20 ans de réduction des capacités hospitalières ? Combien de temps accepterons-nous que les intérêts financiers de quelques grandes multinationales (par exemple des brevets sur des vaccins) empêchent la mise en place de politiques mondiales de soin ? Pour notre santé à tous, nous avons besoin de mesures de solidarité internationale envers les pays et les populations les plus pauvres qui vivent dans l’insécurité alimentaire, économique et sociale. Le congrès de Marseille sur la biodiversité est venu rappeler que nous sommes au cœur de la sixième extinction de masse qui menace l’avenir même de l’humanité. Disons-le : Nos vies valent plus que leurs profits !

Paix, climat, justice sociale, santé, sur tous ces sujets, ce gouvernement a privilégié une gestion autoritaire au service de quelques-uns : réarmement, loi de sécurité globale, loi climat dérisoire au regard des enjeux et des propositions démocratiques, projet de réforme des retraites, du chômage, état d’urgence sanitaire, conseil de défense … et répression de toutes les contestations …

A nous de démontrer la force de la coopération pour la satisfaction des besoins sociaux.

Samedi 25 septembre, mobilisons-nous ensemble pour notre droit à un futur sur cette planète. Pour le climat, comme pour la paix : moins de lobbies, plus de démocratie !

Signataires au 17 septembre 2021 : Collectif national des marches pour la paix (voir liste des organisations constitutives 190 organisations https://www.collectifpaix.org/nous/ ; assos et collectifs climat : Unis Pour le climat et la biodiversité ;The Green Global Project; Green lobby ; On est prêt ; Chrétiens Unis Pour la Terre ; Grévistes de la fin pour un avenir possible ; Parents pour le climat ; assos démocratie : Gilets Citoyens , Démocratie ouverte ; Collectif pour une convention pour le renouveau démocratique.

Levée immédiate du blocus de Cuba

Durant la Fête de l’Humanité les 10, 11 et 12 septembre 2021, le Parti Communiste Français lancera une pétition pour porter l’exigence de la levée du blocus de Cuba.

C’est une urgence demandée pour la29e fois par l’ONU, une urgence pour le peuple cubain, pour les peuples du monde.autoc-cuba-web.jpeg.png

Durant toute la fête, vous pourrez porter l’autocollant avec le site de la pétition.

Mobilisons-nous pour porter collectivement et largement la levée du blocus !

Retrouvez le message de l’Ambassadeur de Cuba en France, SEM Elio Rodriguez Perdomo :

vidéo_ambassadeur-Cuba-logo.jpg

#Palestine

Dans l’imaginaire collectif, un résistant est un homme qui combat mais en Palestine, la résistance ne se réduit pas à cette image.

« Exister, c’est résister » est un slogan qu’on retrouve sur beaucoup de murs en Palestine et en effet la résistance palestinienne commence en restant sur sa terre et Jérusalem-Est est aujourd’hui le visage de cette résistance non-violente comme d’autres lieux avant elle (Bil ‘in, les villages de la vallée du Jourdain, Hébron, Gaza…).

Depuis l’annexion en 1967 de Jérusalem-Est par Israël au mépris du droit international, l’objectif du gouvernement israélien est d’empêcher que Jérusalem-Est ne devienne la capitale de l’État de Palestine. Pour cela, le nouveau Premier ministre impulse une politique de colonisation très agressive dans la continuité de son prédécesseur.

Les habitants de quartiers entiers sont menacés d’expulsion. A Silwan, les maisons de 1000 personnes sont menacées de destruction ou d’expulsion. A Cheikh Jarrah, ce sont les 27 maisons de quelque 300 Palestiniens que le gouvernement veut expulser au profit de colons israéliens. Devant la mobilisation qui va au-delà de Jérusalem, la Cour suprême israélienne a reporté cette décision, cette menace plane toujours. Par ailleurs, toutes les manifestations pacifiques qui se sont déroulées dans ces quartiers ont été réprimées par l’armée israélienne dans une grande violence. Le député communiste israélien Ayman Odeh venu manifester son soutien à ces familles avait été brutalisé par des soldats en mai dernier. Des colons viennent, régulièrement, provoquer en agressant et en proférant des slogans racistes.

Ce que certains soutiens inconditionnels de la politique de l’État d’Israël ont qualifié d’« un désaccord foncier » est en fait la mise en œuvre de ce que, en 1967, les vainqueurs de la guerre des 6 Jours avait déclaré « Jérusalem, capitale éternelle et indivisible d’Israël et du peuple juif ». Cette décision sera de nombreuses fois condamnée par la communauté internationale (en 1967 par le Conseil de sécurité de l’ONU, en juin 1980 par le Conseil européen). Israël persiste et en juillet 1980, c’est la Knesset qui proclame Jérusalem « une et indivisible, capitale éternelle de l’État d’Israël ». En réaction, les quelques pays dont l’ambassade était installée à Jérusalem la transfèrent à Tel-Aviv où se trouvaient déjà les représentations de la grande majorité des États. Il faudra attendre, en 2017, la provocation de Donald Trump pour que l’ambassade des États-Unis soit transférée à Jérusalem, d’autre pays suivront cet exemple au mépris des droits du peuple palestinien.

Les Palestiniens de Jérusalem-Est subissent une double peine puisqu’ils sont soumis à l’arbitraire de la politique israélienne et que leur séparation du reste de la Palestine par le mur de même que l’interdiction faite aux Palestiniens de Cisjordanie de se rendre à Jérusalem les isolent de leur gouvernement. Pendant la campagne électorale, prévue en juin 2021, Israël avait empêché des candidats de faire campagne, procédant même à des arrestations.

Le statut même de ces Palestiniens tend à imposer la judaïsation totale de la ville mais aussi soumet leur quotidien à l’arbitraire. Ils sont soumis au statut de « résidents » et peuvent donc être expulsés à tout moment. Ce statut est temporaire, ils doivent prouver que Jérusalem est leur « centre de vie » principal, ce qui notamment les empêche de faire des études à l’étranger, rend un mariage avec un Palestinien de Cisjordanie quasi impossible… Le but de cet acharnement quotidien est de débarrasser la ville de toute présence palestinienne, présence qui, au cours des siècles, a façonné Jérusalem.

Toute expression de l’identité palestinienne est interdite et beaucoup de militants sont arrêtés.

C’est d’ailleurs de Jérusalem que la révolte contre l’occupation et les agressions de colons a débuté en mai et a eu des répercussions dans toute la Palestine mais aussi en Israël où pour la première fois depuis octobre 2000 les Palestiniens d’Israël sont massivement descendus dans les rues, malgré les provocations menées par des milices juives racistes. Des mouvements de protestation des deux côtés de la « Ligne verte » ont eu lieu comme la grève générale du 18 mai.

En effet, même si la question de Jérusalem reste centrale, partout en Palestine, chaque jour, des Palestiniens se font assassiner, des bombardements sur Gaza ont lieu, les arrestations continuent alors que déjà 4750 prisonniers politiques sont détenus, la colonisation continue, la brutalité et la violence des colons continuent.

Le PCF entend briser le silence dont s’entoure le gouvernement français mais aussi l’Union européenne et contribuer à créer le rapport de forces indispensable pour qu’Israël se conforme enfin au droit international qu’il bafoue aujourd’hui avec arrogance, conforté dans la légitimité de sa politique par l’impunité dont il jouit.

Les députés communistes ont interpelé le ministre des Affaires étrangères et européennes sur la nécessité « d’imposer aux autorités d’occupation israéliennes le droit aux Palestiniens de vivre à Jérusalem-Est dans le respect des conventions internationales ».

La France doit sans attendre reconnaître de l’État de Palestine et imposer des sanctions au gouvernement israélien.

Une pétition circule : https://www.change.org/p/occupation-continues-sheikh-jarrah-palestine


Mathilde Caroly
responsable du Collectif PCF Palestine

Cuba : Le #PCF exige la levée du blocus #stopblocus #Cubasansblocus

Face à l’ingérence des États-Unis à Cuba, le PCF exige la levée du blocus et affirme sa solidarité avec le peuple cubain

Prenant pour prétexte des manifestations dans plusieurs villes cubaines, les États-Unis se livrent aujourd’hui à une nouvelle ingérence à Cuba.

Le PCF ne saurait accepter cette provocation. C’est à la nation cubaine et à son peuple de déterminer souverainement leur destin. Pas à l’impérialisme américain qui s’efforce depuis des décennies d’étrangler la révolution qui a débarrassé Cuba d’une dictature sanglante et qui l’a protégée des prédations des multinationales et des institutions financières mondiales. 

Les officines étatsuniennes, dotées de millions de dollars, s’emploient à exploiter les dures épreuves imposées au peuple cubain en pariant sur un rejet du gouvernement. Elles viennent de passer à une vitesse supérieure avec une nouvelle tentative de déstabilisation du pays.

Nous sommes résolument aux côtés du peuple cubain.

Les administrations nord-américaines, hier celle de Trump, aujourd’hui celle de Biden, portent pourtant l’écrasante responsabilité d’une situation économique dévastatrice. Le blocus est la principale source des difficultés du pays en interdisant à Cuba de commercer, d’échanger, de recevoir les matières premières, notamment pour les vaccins contre le Covid-19, et en visant ainsi à asphyxier l’économie cubaine et à attaquer sa souveraineté. Cuba n’a pas besoin de tutelle ou de « corridor humanitaire ». Avec les Présidents mexicain et argentin, avec l’ancienne Présidente brésilienne Dilma Rousseff, le PCF demande, en reprenant leurs propos : « Si vous vous intéressez réellement à Cuba, mettez fin au blocus. »

Le PCF demande au Président de la République, à son gouvernement, à l’Union européenne :

• D’agir en faveur de la stricte application des résolutions de l’ONU exigeant la levée totale et immédiate du blocus contre Cuba

• De faire entendre la voix de la France pour exiger de M. Biden l’arrêt des ingérences et le respect de la souveraineté de Cuba.

• De développer nos échanges économiques, culturels, politiques avec Cuba.

Les communistes français sont résolument aux côtés du peuple cubain. Ils prendront dans les prochaines semaines toutes les initiatives de solidarité nécessaires.

Parti Communiste Français