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#Palestine

Dans l’imaginaire collectif, un résistant est un homme qui combat mais en Palestine, la résistance ne se réduit pas à cette image.

« Exister, c’est résister » est un slogan qu’on retrouve sur beaucoup de murs en Palestine et en effet la résistance palestinienne commence en restant sur sa terre et Jérusalem-Est est aujourd’hui le visage de cette résistance non-violente comme d’autres lieux avant elle (Bil ‘in, les villages de la vallée du Jourdain, Hébron, Gaza…).

Depuis l’annexion en 1967 de Jérusalem-Est par Israël au mépris du droit international, l’objectif du gouvernement israélien est d’empêcher que Jérusalem-Est ne devienne la capitale de l’État de Palestine. Pour cela, le nouveau Premier ministre impulse une politique de colonisation très agressive dans la continuité de son prédécesseur.

Les habitants de quartiers entiers sont menacés d’expulsion. A Silwan, les maisons de 1000 personnes sont menacées de destruction ou d’expulsion. A Cheikh Jarrah, ce sont les 27 maisons de quelque 300 Palestiniens que le gouvernement veut expulser au profit de colons israéliens. Devant la mobilisation qui va au-delà de Jérusalem, la Cour suprême israélienne a reporté cette décision, cette menace plane toujours. Par ailleurs, toutes les manifestations pacifiques qui se sont déroulées dans ces quartiers ont été réprimées par l’armée israélienne dans une grande violence. Le député communiste israélien Ayman Odeh venu manifester son soutien à ces familles avait été brutalisé par des soldats en mai dernier. Des colons viennent, régulièrement, provoquer en agressant et en proférant des slogans racistes.

Ce que certains soutiens inconditionnels de la politique de l’État d’Israël ont qualifié d’« un désaccord foncier » est en fait la mise en œuvre de ce que, en 1967, les vainqueurs de la guerre des 6 Jours avait déclaré « Jérusalem, capitale éternelle et indivisible d’Israël et du peuple juif ». Cette décision sera de nombreuses fois condamnée par la communauté internationale (en 1967 par le Conseil de sécurité de l’ONU, en juin 1980 par le Conseil européen). Israël persiste et en juillet 1980, c’est la Knesset qui proclame Jérusalem « une et indivisible, capitale éternelle de l’État d’Israël ». En réaction, les quelques pays dont l’ambassade était installée à Jérusalem la transfèrent à Tel-Aviv où se trouvaient déjà les représentations de la grande majorité des États. Il faudra attendre, en 2017, la provocation de Donald Trump pour que l’ambassade des États-Unis soit transférée à Jérusalem, d’autre pays suivront cet exemple au mépris des droits du peuple palestinien.

Les Palestiniens de Jérusalem-Est subissent une double peine puisqu’ils sont soumis à l’arbitraire de la politique israélienne et que leur séparation du reste de la Palestine par le mur de même que l’interdiction faite aux Palestiniens de Cisjordanie de se rendre à Jérusalem les isolent de leur gouvernement. Pendant la campagne électorale, prévue en juin 2021, Israël avait empêché des candidats de faire campagne, procédant même à des arrestations.

Le statut même de ces Palestiniens tend à imposer la judaïsation totale de la ville mais aussi soumet leur quotidien à l’arbitraire. Ils sont soumis au statut de « résidents » et peuvent donc être expulsés à tout moment. Ce statut est temporaire, ils doivent prouver que Jérusalem est leur « centre de vie » principal, ce qui notamment les empêche de faire des études à l’étranger, rend un mariage avec un Palestinien de Cisjordanie quasi impossible… Le but de cet acharnement quotidien est de débarrasser la ville de toute présence palestinienne, présence qui, au cours des siècles, a façonné Jérusalem.

Toute expression de l’identité palestinienne est interdite et beaucoup de militants sont arrêtés.

C’est d’ailleurs de Jérusalem que la révolte contre l’occupation et les agressions de colons a débuté en mai et a eu des répercussions dans toute la Palestine mais aussi en Israël où pour la première fois depuis octobre 2000 les Palestiniens d’Israël sont massivement descendus dans les rues, malgré les provocations menées par des milices juives racistes. Des mouvements de protestation des deux côtés de la « Ligne verte » ont eu lieu comme la grève générale du 18 mai.

En effet, même si la question de Jérusalem reste centrale, partout en Palestine, chaque jour, des Palestiniens se font assassiner, des bombardements sur Gaza ont lieu, les arrestations continuent alors que déjà 4750 prisonniers politiques sont détenus, la colonisation continue, la brutalité et la violence des colons continuent.

Le PCF entend briser le silence dont s’entoure le gouvernement français mais aussi l’Union européenne et contribuer à créer le rapport de forces indispensable pour qu’Israël se conforme enfin au droit international qu’il bafoue aujourd’hui avec arrogance, conforté dans la légitimité de sa politique par l’impunité dont il jouit.

Les députés communistes ont interpelé le ministre des Affaires étrangères et européennes sur la nécessité « d’imposer aux autorités d’occupation israéliennes le droit aux Palestiniens de vivre à Jérusalem-Est dans le respect des conventions internationales ».

La France doit sans attendre reconnaître de l’État de Palestine et imposer des sanctions au gouvernement israélien.

Une pétition circule : https://www.change.org/p/occupation-continues-sheikh-jarrah-palestine


Mathilde Caroly
responsable du Collectif PCF Palestine

Non à la criminalisation du droit à manifester La solidarité avec la Palestine ne peut être interdite

Gaza, régulièrement la cible de frappes aériennes israéliennes, est la cible de bombardements intensifs depuis le début de la semaine. 120 habitant·e·s sont mort·e·s, dont trente enfants et 15 femmes. On dénombre plus de 600 blessés. 2000 personnes sont sans abri. Il s’agit d’une punition collective infligée à une population civile déjà gravement touchée par le blocus imposé par Israël depuis 14 ans
Les habitants palestiniens de Jérusalem se sont révoltés ces derniers jours face à une montée en puissance des provocations de la part des colons, de l’extrême droite et de la police israélienne. Bouclage de la porte de Damas, un de seuls lieux de convivialité pour les Palestiniens, attaques contre les fidèles sur l’Esplanade de la Mosquée Al Aqsa, et à l’intérieur de la mosquée, manifestations de colons aux cris de « morts aux arabes » dans Jérusalem-Est. Le tout se déroulant dans le contexte des expropriations, en particulier dans le quartier de Sheikh Jarrah où les colons expulsent jour après jour des familles pour voler leurs maisons, avec la connivence de la justice israélienne et l’aide de la police israélienne.
Le gouvernement israélien n’a cessé d’accroître la pression et la violence, tout en laissant le champ libre aux colons. La révolte a gagné les villes d’Israël où la minorité palestinienne n’en peut plus des discriminations, des refus de permis de construire, des démolitions de maisons et d’être considérée comme des citoyens de seconde zone. Les affrontements de ces derniers jours ne sont que la conséquence de décennies de politique de plus en plus dominée par l’extrême droite raciste suprémaciste en Israël.
Dans ce contexte, la « communauté internationale » se contente comme à son habitude à des appels au calme et des exhortations à la retenue, renvoyant dos à dos l’occupant et l’occupé, incapable de jouer un rôle positif. Et en France le gouvernement Macron a décidé de priver ses citoyens de leur droit constitutionnel à manifester leur solidarité et leur soutien à la lutte du peuple palestinien.
Un premier rassemblement à Paris à l’appel du Collectif national a été interdit à la dernière minute et le président de l’AFPS a été détenu pendant sept heures en garde à vue. La manifestation du samedi 15 mai vient d’être interdite. C’est inacceptable.
Nous, membres du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, continuerons à soutenir le peuple palestinien et le droit international qu’Israël viole tous les jours sans susciter de réaction internationale.
Nous continuerons à exiger des sanctions, la suspension des accords d’association et la traduction devant la justice internationale de tous les criminels de guerre israéliens.
Nous continuerons à manifester notre solidarité avec un peuple colonisé, massacré et spolié tous les jours.
Nous ne pouvons accepter cette tendance forte en France à la criminalisation du droit constitutionnel à manifester. Partout en Europe, aux Etats-Unis et dans les démocraties, de grandes manifestations et rassemblements ont été autorisés.
On ne nous fera pas taire !
Agir Contre le Colonialisme Aujourd’hui (ACCA) – AFD International – AILES Femmes du Maroc – Alternative Libertaire (AL) – Américains contre la guerre (AAW) – Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) – Association des Tunisiens en France (ATF) – Association France Palestine Solidarité (AFPS) – Association Nationale des Elus Communistes et Républicains (ANECR) – Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne (ATTAC) – Association pour les Jumelages entre les camps de réfugiés Palestiniens et les villes Françaises (AJPF) – Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC) – Association Universitaire pour le Respect du Droit International en Palestine (AURDIP) – Confédération Générale du Travail (CGT) – Cedetim / IPAM – Collectif des Musulmans de France (CMF) – Collectif Faty Koumba : Association des Libertés, Droits de l’Homme et non-violence – Collectif interuniversitaire pour la coopération avec les Universités Palestiniennes (CICUP) – Collectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP) – Collectif Paix Palestine Israël (CPPI Saint-Denis) – Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient (CVPR PO) – Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient du 5e arrt (CJPP5) – Droit-Solidarité – Ensemble! – Europe Ecologie les Verts (EELV) – Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) – Forum Palestine Citoyenneté – Génération Palestine – La Courneuve-Palestine – le Mouvement de la Paix – les Femmes en noir – Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, section française de la Women’s International League for Peace and Freedom (WILPF) (LIFPL) – Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) – Mouvement Jeunes Communistes de France (MJCF) – Organisation de Femmes Égalité – Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) – Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF) – Parti Communiste Français (PCF) – Parti de Gauche (PG) – Parti de l’émancipation du peuple – Participation et Spiritualité Musulmanes (PSM) – Socialistes pour la Paix – Sortir du colonialisme – Union Juive Française pour la Paix (UJFP) – Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens (UTIT) – Union Nationale des Etudiants de France (UNEF) – Union syndicale Solidaires
Paris le 14 mai 2021

Déclaration du Collectif Solidarité Palestine #Annecy le 15/5

Le mouvement sioniste d’Israël vise à occuper la totalité de la Palestine et à en
chasser tous les Palestiniens depuis 1948…
Il procède par étapes :

  • En 1948 avec la création d’un Etat d’Israël il expulse 800 000 Palestiniens
  • En 1967 il conquiert le reste de la Palestine et depuis mène depuis une politique
    d’expulsion et de colonisation y compris à Jérusalem.
  • Gaza subit un blocus depuis 14 ans et des agressions militaires qui visent à
    provoquer un nouvel exode palestinien.

Aujourd’hui l’ONU, et donc les grandes puissances, ont une responsabilité directe dans
cette situation en Palestine et la guerre totale menée par l’Etat d’Israël.
La Chine, (membre permanent) la Norvège et la Tunisie (membres tournants) viennent
d’exiger pour la 2e fois une réunion du conseil de sécurité. Sur demande d’Israël, Biden
(USA) refuse pour la 2e fois une réunion du conseil de sécurité de l’ONU concernant la
guerre contre Gaza.
La France doit prendre des sanctions contre Israël pouvant aller de la rupture des
relations diplomatiques aux sanctions économiques jusqu’à la cessation des agressions
d’Israël contre le peuple palestinien.
Nous devons renforcer le mouvement Boycott-Désinvestissement-Sanctions.
Les adversaires du droit à la liberté de manifester en France (Darmanin, Hidalgo …)
tentent d’entraver le développement de la solidarité mais le peuple palestinien a besoin
de notre solidarité c’est à lui que nous répondons.

Collectif Solidarité Palestine d’Annecy cspa.74@gmail.com

« Stop à la colonisation, stop à l’escalade guerrière, la France doit reconnaître l’Etat de Palestine » (déclaration de Fabien Roussel) #PCF

Les informations qui me parviennent de mes amis israéliens et palestiniens m’alertent sur la gravité de la situation au Proche-Orient.

Après la colonisation accélérée de Jérusalem-Est et de la Cisjordanie qui prive les Palestiniens de leur droit à un État indépendant et viable, les ratonnades et les manifestations de haine déclenchées par l’extrême droite israélienne sur l’Esplanade des mosquées, l’intrusion de la police israélienne dans la mosquée al-Aqsa, plusieurs villes israéliennes sont en train de s’embraser. Des lynchages s’y produisent, contre des citoyens arabes ou juifs.

Tel est le résultat de la politique belliciste et criminelle du gouvernement de Monsieur Netanyahou, poursuivi devant les tribunaux de son pays pour des actes de corruption et contre lequel des manifestations sont régulièrement organisées demandant son départ. 

Prenant pour prétexte des tirs de roquettes sur des villes israéliennes, c’est pourtant ce gouvernement qui déclenche des raids criminels sur Gaza, faisant des dizaines de victimes parmi la population civile, notamment de nombreux enfants.

C’est aussi lui qui menace de déclencher une opération terrestre contre Gaza, au risque de provoquer un nouvel embrasement de toute la région et de rendre plus incertain encore toute perspective de paix.

Je suis stupéfait de l’attitude du président de la République et du gouvernement français, qui ont choisi de s’aligner sur la politique du président des États-Unis, lequel s’oppose à toute intervention du Conseil de sécurité et des Nations unies. C’est dans un soutien à la politique des dirigeants israéliens, qui ne cessent de bafouer le droit international, que Monsieur Macron engage ainsi notre pays.

Plus grave encore, en interdisant dans l’ensemble du pays toute initiative en faveur d’une paix juste entre Palestiniens et Israéliens, le gouvernement crée les conditions de tensions communautaires, de violences et de provocations racistes. Il doit au contraire faire respecter la liberté d’expression et de manifestation des partisans de la paix.

Il faut mettre un terme à l’escalade meurtrière en cours. La France doit s’exprimer clairement en faveur du droit et de la justice : la colonisation de Jérusalem-Est et de la Cisjordanie doit immédiatement prendre fin, les prisonniers politiques palestiniens doivent être libérés, à commencer par Marwan Barghouti, les Palestiniens doivent disposer de leur État dans le frontières de 1967 et pouvoir vivres libres aux côtés de l’État d’Israël, les discriminations doivent enfin cesser au sein de l’État d’Israël. 

La communauté internationale, et particulièrement les Etats-unis, l’Union européenne et la France doivent faire respecter toutes les résolutions des Nations unies en ce sens. Des sanctions doivent être prises contre le pouvoir israélien actuel, tant qu’il bafouera le droit international. 

Le peuple palestinien doit, dans ce cadre, bénéficier d’une protection internationale. Et, conformément au vote de l’Assemblée nationale voici déjà plusieurs années, notre pays doit reconnaître l’État de Palestine. 

L’urgence est à présent d’empêcher une intervention militaire terrestre à Gaza, véritable prison à ciel ouvert, déjà meurtrie par des mois de bombardements quotidiens et des conditions de vie catastrophiques pour les Palestiniens.

Fabien Roussel, député du Nord, secrétaire national du PCF,

Paris, le 14 mai 2021.

HALTE AU MASSACRE DU PEUPLE PALESTINIEN !

Le 29 Novembre 1947, l’Assemblée Générale de l’ONU a adopté un plan de partage de la Palestine qui prévoyait deux états et une enclave internationale pour Jérusalem. Face au rejet massif de ce plan par les pays arabes et les palestiniens, le Conseil de Sécurité de l’ONU décide sa suspension, le 19 mars 1948.

Le 14 mai 1948, l’État d’Israël a été proclamé. Contrairement à la décision de l’ONU un seul État a été créé, l’État d’Israël… Il est plus vaste que celui que prévoyait le plan de partage attribuant 56 % du territoire de la Palestine au futur état d’Israël.
Le mouvement sioniste vise à occuper la totalité de la Palestine et à en chasser les
Palestiniens.
Les Palestiniens ont été chassés, en grande partie, de l’état d’Israël couvrant désormais
78 % de la Palestine, dispersés dans les pays arabes environnants et en Cisjordanie et à
Gaza désormais séparées l’une de l’autre et formant deux territoires distincts avec un
seul accès à la mer par Gaza.
En 1967 l’état Israélien, suite à une guerre, a occupé la Cisjordanie dont Jérusalem-est,
Gaza… Les accords d’Oslo n’ont rien résolu.
Gaza subit un blocus depuis 14 ans qui vise à provoquer un nouvel exode palestinien, la
Cisjordanie subit la colonisation (avec plus d’un demi-million de colons) et l’occupation.
Les colonies qui encerclent Jérusalem vise à la vider des populations palestiniennes et à
la couper de la Cisjordanie.
Jérusalem subit depuis près d’un mois des événements graves. Tout d’abord
l’interdiction faite aux Palestiniens par la police israélienne d’accéder à la place de la
Porte de Damas depuis le début du ramadan, suivie des agressions perpétrées par
quelques centaines de militants sionistes aux cris de « mort aux Arabes ». Cette chasse
aux Palestiniens a bénéficié de la complicité de la police de Jérusalem. Face à la
résistance des Palestiniens, mobilisés en période de fin de Ramadan, la police a pénétré
sur l’Esplanade des mosquées et jusqu’au sein d’Al-Aqsa, où elle a frappé et gazé des
Palestiniens.

La Résistance et les Palestiniens de Gaza subissent des bombardements qui ont tué
plusieurs dizaines de civils.
L’ONU et donc les grandes puissances ont une responsabilité directe dans cette
situation.
La France, membre permanent du Conseil de Sécurité, doit prendre des sanctions contre Israël pouvant aller de la rupture des relations diplomatiques aux sanctions économiques jusqu’à la cessation des agressions d’Israël contre le peuple palestinien.

Collectif Solidarité Palestine d’Annecy cspa.74@gmail.com

Plus que jamais, rassembler et agir, pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens #PCF

A l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, le Parti Communiste Français avec l’AFPS, l’AJPF, la CGT, EELV, GDS, l’intergroupe parlementaire de la FI, le MJCF, la LDH, le Mouvement de la paix, le MRAP, le PCF, la plateforme des ONG françaises pour la Palestine, R&S, le Réseau Euromed France, UAVJ, l’UNEF et l’UEC ont organisé le lundi 30 novembre un webmeeting suivi par près de 250 personnes sur zoom et déjà visionné par près de 450 autres personnes sur youtube.
Mathilde Caroly, responsable du collectif Palestine du PCF, a lu la déclaration ci-dessous rédigée par l’ensemble des organisations.

Les quatre années du mandat de Trump ont placé la Palestine face à une offensive générale, menée par Israël dans une impunité totale, visant à étrangler le peuple palestinien et à rendre impossible la création d’un État palestinien dans les frontières d’avant juin 1967. Le développement de la colonisation sur le terrain, la poursuite du blocus de Gaza, le déplacement de l’ambassade des États-Unis à Jérusalem se sont ainsi conjugués avec le « plan Trump » de janvier 2020, qui prévoit notamment l’annexion par Israël d’une grande partie de la Cisjordanie et notamment de la Vallée du Jourdain.

Dans ce contexte, la signature d’un traité de « paix » entre Israël et les Émirats arabes unis, suivi de deux autres accords prévus avec Bahreïn et le Soudan, cache mal une logique guerrière contre l’Iran. L’initiative de la Ligue arabe, prévoyant la paix et la normalisation des relations en échange de la création d’un État palestinien conformément au droit international, et une solution pour les réfugiés palestiniens avec un exercice effectif du droit au retour risquent de devenir caduque. Cela conforte Israël dans sa politique visant à isoler et affaiblir la cause palestinienne.

La défaite de Trump à l’élection présidentielle est un coup dur pour la politique de Netanyahou mais n’a pour le moment rien changé sur le terrain : les autorisations de nouvelles colonies, les arrestations et expulsions de Palestiniens, les démolitions de maisons se poursuivent et s’accélèrent. Il faudra que Joe Biden prenne des mesures concrètes pour contraindre l’État d’Israël à se conformer au droit international.

Devant cette situation, la France persiste dans la même rhétorique : elle déplore, elle regrette, elle rappelle la solution à deux États… Mais elle évite soigneusement toute initiative effective. La position de la France est en recul, s’alignant la plupart du temps sur l’axe États-Unis-Israël-pays du Golfe. C’est un jeu dangereux. Les ventes d’armes auraient-elles plus de poids que la justice et le droit ?

Pourtant, 139 pays reconnaissent l’État de Palestine. La Suède a franchi le pas en 2014, premier pays de l’Union européenne à agir en ce sens.
La même année, le parlement français s’est prononcé en faveur de cette reconnaissance. Les présidents F. Hollande et E. Macron ont déclaré qu’elle serait mise en œuvre « quand le moment sera venu ».

Qu’attend-on ? Encore plus de violations, de détentions arbitraires et d’humiliations, tandis que les conditions de vie et de travail des populations en Cisjordanie et à Gaza sous blocus deviennent catastrophiques, aggravées par la deuxième vague montante de la pandémie ? N’est-il pas temps d’empêcher Israël de poursuivre la colonisation, l’annexion et sa politique d’apartheid ?

Il faut remédier à l’instabilité de cette région où la paix reste improbable tant que la question palestinienne ne trouve pas une réponse conforme au droit international fondé sur la Charte de l’ONU et ses résolutions et la IVe convention de Genève.

Partout, le peuple palestinien résiste pour exister : à Gaza, face à un blocus inhumain et des bombardements incessants ; en Cisjordanie, face au vol des terres, aux attaques de l’armée, à la violence des colons ; à Jérusalem, contre les destructions et les expulsions ; dans les camps de réfugiés du Liban, face à une situation rendue encore plus catastrophique par la crise économique.

En Israël même, la lutte contre les discriminations trouve sa traduction politique dans la Liste Unie, qui agrège des voix israéliennes arabes et juives pour un avenir commun dans un combat commun pour l’égalité et pour le droit.

Dans toutes ces situations, ils peuvent compter sur notre soutien.

Le gouvernement français doit enfin mener une politique indépendante conforme au multilatéralisme.

Les voies de la paix passent, sans ambiguïté, par la reconnaissance de l’État de Palestine dans le cadre des frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale, aux côtés de l’État d’Israël.

Face à la violation par le gouvernement israélien du droit international et des droits fondamentaux du peuple palestinien, la France se doit d’agir pour la suspension immédiate de l’accord d’association UE-Israël et des accords bilatéraux de coopération sécuritaire et militaire.

Enfin, nous demandons que la France contribue dorénavant à faire du Proche-Orient une zone exempte d’armes nucléaires et de destruction massive.

À Paris, le 30 novembre 2020
AFPS, AJPF, CGT, EELV, GDS, Intergroupe parlementaire de la FI, MJCF, LDH,
Mouvement de la Paix, MRAP, PCF, Plateforme des ONG pour la Palestine, R&S,
REF, Réseau Euromed France, UAVJ, UNEF, UEC.

Rediffusion du webmeeting sur la page Youtube du PCF

Pour suivre le collectif Palestine sur Facebook: @PCFpaixPalestine

Pour recevoir les informations du collectif Palestine: collectif-palestine@pcf.fr

Samedi 11 juillet 15H préfecture #Annecy : rassemblement pour la #Palestine

Appel du Collectif Palestine d’Annecy
Nos amis de l’AFPS 74 nous informent qu’un an après les bombardements à Gaza, ils organisent un rassemblement commémoratif le samedi 11 Juillet à 15h devant la préfecture. Le Collectif Solidarité Palestine d’Annecy s’associe à cette initiative et vous invite à y participer.

Depuis un an, le blocus, l’embargo de Gaza et le silence assourdissant des États, en particulier de l’État français a plongé les gazaouis dans une situation catastrophique (voir ci-dessous l’article paru dans Assarwa).

Nous avons tous à l’esprit, le blanc-seing du Président F. Hollande qui déclarait, le 9 juillet 2014, dans un communiqué :

« Le Président de la République a eu ce soir un entretien téléphonique avec le Premier ministre israélien, Benyamin NETANYAHOU. Il lui a exprimé la solidarité de la France face aux tirs de roquettes en provenance de Gaza. Il lui a rappelé que la France condamne fermement ces agressions. Il appartient au gouvernement israélien de prendre toutes les mesures pour protéger sa population face aux menaces. *
(source : http://www.elysee.fr/communiques-de-presse/article/entretien-avec-le-premier-ministre-israelien/)

* souligné par nos soins.


Aujourd’hui nous devons nous mobiliser pour demander à l’État français qu’il reconnaisse ses erreurs, vienne en aide à la population de Gaza et exige du Premier ministre israélien la levée totale du blocus qui frappe la population de Gaza.

Le blocus israélien empêche la reconstruction de Gaza


Le blocus israélien qui limite l’importation de matériaux de construction dans la bande de Gaza a provoqué une envolée spectaculaire du chômage dans l’enclave palestinienne et rend impossible sa reconstruction, estiment des organisations humanitaires.
Selon Christian Aid, moins de 1% des matériaux nécessaires à la reconstruction de la bande de Gaza, partiellement détruite à l’été 2014 lors du conflit armé avec Israël, a pu y pénétrer.
Israël surveille étroitement les frontières de Gaza depuis 2006, année de l’arrivée au pouvoir du mouvement islamiste Hamas.

De fait, la bande de Gaza est désormais complètement coupée du monde, ce qui « a contribué à créer l’un des taux de chômage et un niveau de dépendance à l’aide extérieure parmi les plus élevés de la planète », dit William Bell, porte-parole de Christian Aid, dans un communiqué.
Israël a lancé l’opération « Bordure protectrice » il y a un an jour pour jour en réaction aux tirs de roquettes en provenance de la bande de Gaza.

Les bombardements de l’armée de l’air et de l’artillerie israélienne ont coûté la vie à plus de 2.100 Palestiniens, essentiellement des civils. Quelque 100.000 maisons ont été endommagées et 12.000 détruites. Pour l’instant, aucune n’a été reconstruite.

Selon Oxfam, l’économie gazaouie repose de plus en plus sur l’aide internationale et 80% de la population en est dépendante.
Le taux de chômage est l’un des plus élevés de la planète, avec près de 68% de sans-emploi chez les moins de 24 ans, dit Oxfam. Faute d’opportunités, ces jeunes sont de plus en plus nombreux à risquer leur vie en essayant de franchir la clôture érigée par Israël aux frontières de Gaza, poursuit l’organisation humanitaire britannique.
Au rythme actuel, la reconstruction de Gaza prendra plus de 70 ans, ajoute-t-elle.

(08-07-2015 – Avec les agences de presse)

http://assawra.blogspot.fr/2015/07/le-blocus-israelien-empeche-la.html

URGENCE #GAZA – CONFIRMATION DE LA MANIFESTATION – SAMEDI 30 AOÛT À 16H00 – DÉPART PRÉFECTURE #ANNECY

Urgence Gaza Mardi 19 août 2014

Conférence de presse

À l’initiative du Collectif Solidarité Palestine d’Annecy rejoint par 22 organisations*, de nombreux

manifestants se sont mobilisés à 8 reprises depuis le 11 juillet, pour dénoncer l’agression israélienne à Gaza

et exiger une intervention du gouvernement français pour faire appliquer le Droit international.

1. Les organisations signataires demandent au gouvernement français :

– sur le plan international :

La France doit remplir ses obligations et tout mettre en œuvre pour que le Droit international soit appliqué,

qu’il s’agisse des résolutions de l’ONU ou de la 4ème convention de Genève dont elle est signataire.

En exigeant :

– l’arrêt définitif des attaques israéliennes (aériennes, terrestres et maritimes) sur Gaza,

– levée du blocus, illégal et criminel, de Gaza,

– des sanctions immédiates contre Israël jusqu’au respect du droit international,

– l’arrêt de l’occupation et le démantèlement de toutes les colonies en Cisjordanie et à Jérusalem,

– le droit au retour des réfugiés palestiniens,

– le droit à l’autodétermination du peuple palestinien dans sa totalité,

– la suspension des accords d’association UE/Israël,

– la libération de tous les prisonniers politiques détenus par l’État israélien,

– le soutien au peuple palestinien occupé et au gouvernement d’entente nationale,

– le soutien et l’accompagnement de la plainte déposée contre l’État israélien auprès de la CPI.

Sur le plan national :

La France doit décider :

– le gel des accords bilatéraux France/Israël,

– l’arrêt des livraisons d’armes à Israël,

– l’abrogation de la circulaire Alliot-Marie et l’arrêt des poursuites contre les militants de la solidarité avec

la Palestine,

– le rappel de l’ambassadeur de France à Tel-Aviv,

– l’expulsion de l’ambassadeur d’Israël en France,

– la condamnation des Français engagés dans l’armée israélienne.

2. Les organisations signataires, même si le gouvernement israélien met définitivement fin à son agression

sur Gaza, souhaitent, dès septembre, poursuivre leur action, en particulier en développant la campagne BDS

à l’encontre de l’État israélien.

Enfin, bien que la trêve ait été reconduite aujourd’hui, les organisations appellent à une nouvelle

manifestation le samedi devant la préfecture.

* Organisations signataires de l’appel – AFPS 74 – ATTAC 74 – ATF 74 – CAMBA – Chaîne humaine

contre les haines – CING – COJEP – Collectif Manifestation Palestine Annecy – CSPA – FAADS,

FNAAF – FSU 74 – Indignaction – LDH Annecy – M’PEP 74 – NPA 74 – PG 74 – PCF – Un Stade

pour la Solidarité – UD – CGT 74 – UIEF – UL – CGT ANNECY – Union Syndicale Solidaire 74

URGENCE #GAZA – CONFIRMATION DE LA MANIFESTATION – SAMEDI 30 AOÛT À 16H00 – DÉPART PRÉFECTURE #ANNECY

Hier 26 août, un cessez le feu déclaré « illimité » a été proclamé après 50 jours d’horreurs quotidiennes.

Depuis le 8 juillet, l’opération israélienne « Bordure protectrice » a fait 2.143 morts et 11.000 blessés dans la bande de Gaza et quelque 475.000 personnes ont été déplacées. Près de 55.000 maisons ont été touchées par ailleurs par les frappes israéliennes, dont au moins 17.200 totalement ou quasi-totalement détruites, selon le Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha).

Nous ne pouvons que nous féliciter de ce cessé le feu. Les Gazaouis pourront pleurer leurs morts, soigner leurs blessés et commencer la reconstruction qui s’avère longue et coûteuse.

Mais nous restons lucides : un cessé le feu n’est pas la Paix car nous savons bien qu’Israël ne veut pas la Paix.

Aussi, nous maintenons la manifestation de samedi.

URGENCE GAZA  –  APPEL À MANIFESTER

SAMEDI 30 AOÛT  À 16H00
 
DÉPART PRÉFECTURE D’ANNECY

Mardi 26 août : 50ème jour de massacres à Gaza.

« Bordure protectrice » lancée le 8 juillet par Israël a fait 2.134 morts et 10.915 blessés palestiniens, selon les secours. Environ 70% sont des civils et au moins 491 des enfants (au moins 577 selon les autorités palestiniennes), d’après l’ONU.

Personne ne doit ignorer et rester indifférent. Manifestons encore plus nombreux, avec la famille, les amis, les voisins :

  • Pour l’arrêt immédiat des attaques israéliennes (aériennes, terrestres et maritimes) sur Gaza,
  • Pour la levée du blocus, illégal et criminel, de Gaza,
  • Pour l’arrêt de l’occupation et de la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem,
  • Pour des sanctions immédiates contre Israël jusqu’au respect du droit international,
  • Pour la libération de tous les prisonniers politiques détenus par l’état israélien,
  • Pour le soutien au peuple palestinien et au gouvernement d’entente nationale.

– Premiers signataires de l’appel :

AFPS 74  –  ATTAC 74  –  ATF 74  –  CAMBA  –  Chaîne humaine contre les haines  –  CING  –  COJEP  –  Collectif Manifestation Palestine Annecy  –  CSPA –  FAADS – FNAAF  –  FSU 74  –  Ensemble – Indignaction  –  LDH Annecy  –  M’PEP 74  –  NPA 74  –  PG 74  –  PCF  –  Un Stade pour la Solidarité  –  UD – CGT 74  –  UIEF  –  UL – CGT ANNECY  –  Union Syndicale Solidaire 74.