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L’UEC lance une pétition contre la sélection

#EtudiantsSansMaster

En réaction à la généralisation d’une plateforme de sélection entre la licence et le master, l’Union des Étudiants Communistes a lancé une pétition dimanche dernier : trouvermonmaster.lol

Communiqué des organisations de jeunesse :

Alors que le premier semestre touche à sa fin, nombre d’étudiants et d’étudiantes en licence 3 n’auront pas le droit à la poursuite d’études. Des milliers d’entre eux sont encore aujourd’hui privés d’un master du fait du manque de places à l’université, du fait de la sélection en master 1.

En témoigne l’occupation actuelle à l’université Paris-Nanterre de 61 jeunes sans affectation, dont la moitié en Master, qui dure depuis 1 mois pour exiger d’avoir une place à l’université ! Aucune solution réelle n’est proposée à tous les jeunes qui cette année se sont retrouvés dans cette situation. Ils doivent avoir une inscription immédiatement !
Pire, les conseils d’universités ont à leur ordre du jour l’utilisation de la plateforme trouvermonmastergouv.fr censée recenser les masters, en outil de sélection qui s’inspire très fortement de Parcoursup. Ils commencent déjà à centraliser les capacités d’accueil et les “attendus” !

La plateforme trouvermonmaster destinée aux licences 3 s’annonce encore plus sélective que Parcoursup et sera efficiente dès cette année avec un calendrier resserré au second semestre. Les étudiants et les étudiantes devront formuler un certain nombre de vœux. En revanche, le risque persiste qu’au moindre vœu accepté par un établissement, l’étudiant ou l’étudiante puisse obligatoirement être affecté·e dans ce master sans attendre la réponse de ses autres demandes.

Non seulement des étudiant·e·s n’auront pas de masters, mais une majorité se retrouvera dans un master ne correspondant pas à leurs premiers choix. Tout au long du mois de mars, elles et ils devront faire leur vœux en master, et d’avril à la mi-juin les étudiants et les étudiantes auront les réponses des équipes pédagogiques.
Du fait de l’autonomie des universités et de la mise en concurrence de celles-ci, la mise en place de cette plateforme passera nécessairement par la mise en place d’algorithmes locaux basés sur des critères de sélection sociale au mépris des classes populaires.

Alors que le nombre de milliardaires en France est passé de 95 à 109 en pleine crise du Covid, il n’y a aucune raison d’accepter qu’un seul jeune se retrouve sans fac ! L’argent et les moyens existent pour garantir une place pour tous dans la fac et la filière de son choix !

Le gouvernement fait le choix une fois de plus d’une sélection renforcée plutôt que d’investir massivement dans l’enseignement supérieur et la recherche. En refusant d’investir et en répondant par la sélection à tous les niveaux, c’est la casse de l’avenir des étudiants et des étudiantes.

Il faut en finir avec la sélection à l’entrée et au sein même de l’université. Le droit à la poursuite d’études doit être garanti. Étudier est un droit, pas un privilège !

Les organisations étudiantes et de jeunesse appellent à la mobilisation des étudiants et des étudiantes partout en France le 8 décembre prochain et revendiquent :

  • Pour tous les étudiant·e·s n’ayant eu aucun master cette année : l’ouverture immédiate de places dans les facs et les filières demandées en priorité pour ces étudiants.
  • L’investissement massif dans l’ESR permettant de recruter 15 000 personnels enseignants titularisés, le développement d’infrastructures et d’universités pour augmenter le nombre de places à l’université en licence et en master.
  • La fin de la sélection autre que par le diplôme requis : chaque jeune doit pouvoir bénéficier de son droit à la poursuite d’études. Chaque jeune doit pouvoir s’inscrire dans la fac et la filière de son choix, en licence comme en master.

Signataires : UEC, MJCF, UNEF, l’Alternative, Solidaire étudiants, Voix lycéenne, Jeunes Génération.s, Jeunes écologistes, Jeunes du NPA

Publié le 1/12/2021 par PCF

Non à la criminalisation du droit à manifester La solidarité avec la Palestine ne peut être interdite

Gaza, régulièrement la cible de frappes aériennes israéliennes, est la cible de bombardements intensifs depuis le début de la semaine. 120 habitant·e·s sont mort·e·s, dont trente enfants et 15 femmes. On dénombre plus de 600 blessés. 2000 personnes sont sans abri. Il s’agit d’une punition collective infligée à une population civile déjà gravement touchée par le blocus imposé par Israël depuis 14 ans
Les habitants palestiniens de Jérusalem se sont révoltés ces derniers jours face à une montée en puissance des provocations de la part des colons, de l’extrême droite et de la police israélienne. Bouclage de la porte de Damas, un de seuls lieux de convivialité pour les Palestiniens, attaques contre les fidèles sur l’Esplanade de la Mosquée Al Aqsa, et à l’intérieur de la mosquée, manifestations de colons aux cris de « morts aux arabes » dans Jérusalem-Est. Le tout se déroulant dans le contexte des expropriations, en particulier dans le quartier de Sheikh Jarrah où les colons expulsent jour après jour des familles pour voler leurs maisons, avec la connivence de la justice israélienne et l’aide de la police israélienne.
Le gouvernement israélien n’a cessé d’accroître la pression et la violence, tout en laissant le champ libre aux colons. La révolte a gagné les villes d’Israël où la minorité palestinienne n’en peut plus des discriminations, des refus de permis de construire, des démolitions de maisons et d’être considérée comme des citoyens de seconde zone. Les affrontements de ces derniers jours ne sont que la conséquence de décennies de politique de plus en plus dominée par l’extrême droite raciste suprémaciste en Israël.
Dans ce contexte, la « communauté internationale » se contente comme à son habitude à des appels au calme et des exhortations à la retenue, renvoyant dos à dos l’occupant et l’occupé, incapable de jouer un rôle positif. Et en France le gouvernement Macron a décidé de priver ses citoyens de leur droit constitutionnel à manifester leur solidarité et leur soutien à la lutte du peuple palestinien.
Un premier rassemblement à Paris à l’appel du Collectif national a été interdit à la dernière minute et le président de l’AFPS a été détenu pendant sept heures en garde à vue. La manifestation du samedi 15 mai vient d’être interdite. C’est inacceptable.
Nous, membres du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, continuerons à soutenir le peuple palestinien et le droit international qu’Israël viole tous les jours sans susciter de réaction internationale.
Nous continuerons à exiger des sanctions, la suspension des accords d’association et la traduction devant la justice internationale de tous les criminels de guerre israéliens.
Nous continuerons à manifester notre solidarité avec un peuple colonisé, massacré et spolié tous les jours.
Nous ne pouvons accepter cette tendance forte en France à la criminalisation du droit constitutionnel à manifester. Partout en Europe, aux Etats-Unis et dans les démocraties, de grandes manifestations et rassemblements ont été autorisés.
On ne nous fera pas taire !
Agir Contre le Colonialisme Aujourd’hui (ACCA) – AFD International – AILES Femmes du Maroc – Alternative Libertaire (AL) – Américains contre la guerre (AAW) – Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) – Association des Tunisiens en France (ATF) – Association France Palestine Solidarité (AFPS) – Association Nationale des Elus Communistes et Républicains (ANECR) – Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne (ATTAC) – Association pour les Jumelages entre les camps de réfugiés Palestiniens et les villes Françaises (AJPF) – Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC) – Association Universitaire pour le Respect du Droit International en Palestine (AURDIP) – Confédération Générale du Travail (CGT) – Cedetim / IPAM – Collectif des Musulmans de France (CMF) – Collectif Faty Koumba : Association des Libertés, Droits de l’Homme et non-violence – Collectif interuniversitaire pour la coopération avec les Universités Palestiniennes (CICUP) – Collectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP) – Collectif Paix Palestine Israël (CPPI Saint-Denis) – Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient (CVPR PO) – Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient du 5e arrt (CJPP5) – Droit-Solidarité – Ensemble! – Europe Ecologie les Verts (EELV) – Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) – Forum Palestine Citoyenneté – Génération Palestine – La Courneuve-Palestine – le Mouvement de la Paix – les Femmes en noir – Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, section française de la Women’s International League for Peace and Freedom (WILPF) (LIFPL) – Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) – Mouvement Jeunes Communistes de France (MJCF) – Organisation de Femmes Égalité – Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) – Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF) – Parti Communiste Français (PCF) – Parti de Gauche (PG) – Parti de l’émancipation du peuple – Participation et Spiritualité Musulmanes (PSM) – Socialistes pour la Paix – Sortir du colonialisme – Union Juive Française pour la Paix (UJFP) – Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens (UTIT) – Union Nationale des Etudiants de France (UNEF) – Union syndicale Solidaires
Paris le 14 mai 2021

Solidarité des communistes avec les cibles des campagnes réactionnaires

Déclaration du Conseil Départemental du PCF des Hauts-de-Seine du 1er avril.

Proposition de motion pour la conférence Nationale :
Solidarité des communistes avec les cibles des campagnes réactionnaires

Les partis de droite et d’extrême-droite, encouragés par le gouvernement, mènent depuis plusieurs mois une offensive virulente sur le thème de l’antiracisme. Universités, journaux d’investigation, syndicats, partis d’opposition : tous sont flétris les uns après les autres et qualifiés d’islamo-gauchisme, d’indigénisme, de séparatisme. Cette folie maccarthyste a encore franchi un cap lorsque les mêmes ont demandé la dissolution d’un syndicat étudiant, l’UNEF, au motif qu’il s’y organise des réunions non-mixtes. Les féministes, habituées depuis longtemps à ce genre de réunion, se sont rapidement retrouvées sur le banc des accusés, ainsi que des personnalités pourtant modérées comme Audrey Pulvar. Tout contre-pouvoir, désormais, est suspect. Qui seront les suivants ?

Face à cette attaque décidée contre la liberté d’association, face à la manipulation de l’opinion publique qui l’a accompagnée, le mouvement social a su réagir avec fermeté, cohésion et solidarité. C’est l’esprit du communiqué syndical de la CGT, de la FSU de Solidaires, ainsi que des tribunes d’organisations syndicales, féministes ou antiracistes publiées depuis. C’est un point d’appui essentiel pour reprendre pied.

En effet, la gauche politique a manqué de clarté. Si les uns se sont tenus du côté des syndicats, les autres ont contribué à relayer la campagne réactionnaire dont, in fine, nous sommes tous victimes. Cette stratégie, qui fracture et démobilise les forces de l’émancipation humaine, a notamment été mise en œuvre par Manuel Valls, coutumier du fait. Il faut réagir, convaincre, repousser cette chape de plomb qui s’abat sur notre camp social et sur la République.

Dans l’échéance présidentielle qui se prépare, et quelle que soit l’option stratégique privilégiée par les uns ou les autres, nous souhaitons que notre parti s’engage pleinement dans la résistance et dans la contre-attaque à ces campagnes de dénigrement, de manière aussi unitaire que possible, notamment avec le mouvement social. Ce qui est en jeu est plus fondamental qu’un calendrier électoral : en clouant les forces de progrès humain au pilori, l’une après l’autre, ils participent à une tétanie dont la régression sociale est l’unique horizon.

Notre place est du côté de celles et ceux qui sont dans la lutte contre toutes les formes de domination et d’exploitation. La campagne que nous mènerons, quelle qu’elle soit, doit pleinement contribuer à élargir le mouvement de solidarité qui se forme autour des combats de l’émancipation.

Vendredi 18 décembre 17h30 marche aux flambeaux à l’occasion de la journée internationale des migrant·e·s, Bourse du Travail, Rue de la République #Annecy

12 décembre 14h manif #Annecy Paquier face préfecture contre la loi de sécurité globale, les violences policières et les 3 décrets de « sécurité publique »

APPEL À MANIFESTER CONTRE LA LOI DE SÉCURITÉ GLOBALE, LES VIOLENCES POLICIÈRES, et les 3 décrets de «sécurité publique»

Ne baissons pas la garde Après les manifestations contre la loi de sécurité globale, continuons à nous mobiliser, dans le respect des conditions sanitaires

Rassemblement

Samedi 12 décembre à 14H sur le Pâquier, face à la Préfecture

Nous manifesterons dans les rues d’Annecy

Nous refusons

* que la France soit le pays des violences policières et des atteintes à la liberté d’informer

* de transférer aux polices municipales, sous le contrôle des maires, des compétences judiciaires de la police nationale

* de privatiser la police en déléguant aux agences privées des pouvoirs attribués à la police judiciaire

* d’instaurer une surveillance généralisée de l’espace public en autorisant l’État à utiliser des drones avec caméras visant le contrôle et la reconnaissance faciale en temps réel de tous les manifestants.

* de pénaliser la diffusion d’images de policiers ou de gendarmes agissant dans le cadre de leur mission d’ordre public

VENEZ NOMBREUX.SES MANIFESTER AVEC VOS BANDEROLES, VOS PANCARTES ET VOS DRAPEAUX

Premiers signataires : Ligue des Droits de l’Homme Annecy (LDH); Syndicat National des Journalistes (SNJ); AAPLE librinfo74; Union Nationale Lycéens (UNL); Fédération Syndicale Unitaire (FSU); Union syndicale Solidaires Haute-Savoie 74; Confédération Générale du Travail 74(CGT 74);Les Amis de la Terre en Haute-Savoie (AT74); Extinction Rébellion (XR); Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne (ATTAC 74); Union Communiste Libertaire (UCL); Fédération de Haute-Savoie de la Libre Pensée; Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA); Action Non Violente ANV.COP21 Vallée de l’Arve; Gilets Jaunes (Interdépartementale GJ Pays de Gex-74); Groupe Annecy Insoumise (F.I); Youth For Climate Annecy; POI 74; Le MRAP (mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples); Chaîne Humaine contre les haines, PCF (Parti Communiste Français)…

L’e-Galopin N°250

Les Vénézuélien-ne-s ont fait le choix d’ouvrir la possibilité d’une sortie de crise politique ( #PCF )

Le peuple vénézuélien a élu dimanche 6 décembre ses représentant-e-s à l’Assemblée nationale. Malgré le blocus économique imposé par Trump avec pour conséquence une situation économique extrêmement difficile, malgré les sanctions iniques de Washington, de ses alliés dans la région et de l’Union européenne, malgré un fort taux d’abstentions, le Pôle patriotique rassemblé autour du PSUV et de Nicolas Maduro (plus de 3,5 millions de voix et 67,6 % des voix exprimées) arrive largement en tête du scrutin.

La coalition de centre droit autour du COPEI et de l’Alliance démocratique recueille une peu plus de 17 % l’alliance Venezuela Unida enregistrant 4 % et le Parti Communiste près de 3 %.

Cette élection, la 25e en 21 ans, s’est déroulée dans un contexte complexe : appel au boycott des élections brandi par une partie de l’opposition, éprouvante crise économique et sociale conséquence pour l’essentiel d’un embargo « injuste et incompréhensible », comme l’a déclaré l’ancien président du gouvernement espagnol, José Luis Zapatero. Un embargo imposé par les États-Unis et de nombreux pays dont la France et l’Union européenne. Cette situation explique, pour une grande part, le taux exceptionnellement haut des abstentions (69 %).

Les Vénézuélien-ne-s ont fait le choix d’ouvrir la possibilité d’une sortie de crise politique en donnant une majorité au Pôle patriotique.

Le PCF tient également à saluer la campagne du Parti Communiste du Venezuela et de l’Alternative populaire révolutionnaire (APR) qui, dans la poursuite du processus de la révolution bolivarienne initiée par Chavez, ont placé au cœur des débats les exigences sociales, les intérêts du monde du travail, de la création et l’exigence d’indépendance nationale.

Les pénuries de carburant, les difficultés de déplacement, la gravité de la pandémie de Covid-19 ont aggravé la situation.

Le Parti Communiste Français (PCF), représenté par deux observatrices internationales accréditées parmi les 300 présent-e-s sur place, considère que dans les conditions actuelles il serait irresponsable de la part des gouvernements français et des pays membres de l’Union européenne de ne pas reconnaître ce scrutin, alors même que l’ONU l’a déjà fait.

La France s’honorerait de retrouver sa voix et de ne plus marcher dans les pas de Trump. Mobilisons-nous sans plus tarder pour la levée immédiate de tous les embargos qui pèsent sur de trop nombreux pays alors qu’une pandémie frappe l’humanité. Nous appelons à plus de coopérations, à plus de solidarité internationale.