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Élections présidentielle et législatives 2022 Résolution du conseil national du #PCF 11 et 12 décembre 2021

La France souffre et espère. Le bilan du quinquennat d’Emmanuel Macron est terrible pour notre peuple. Pour l’immense majorité, tout augmente sauf les salaires et les pensions ! Et les inégalités se creusent chaque jour davantage. Trois ans après les gilets jaunes, nous en sommes toujours au même point. La politique du Président de la République alimente la défiance populaire et renforce la crise démocratique. Il est le président des riches et des actionnaires. Son mépris des forces syndicales et associatives, des communes, départements et régions a conduit à de profondes divisions dans le pays.


Un an et demi après l’éclatement de la pandémie, la vaccination massive d’une grande partie de la population masque mal d’immenses inégalités. La réalité, c’est que les difficultés se cumulent pour des millions de Français·e·s non vacciné·e·s car éloigné·e·s des soins. L’hôpital public et nos soignant·e·s, abandonnés par l’exécutif, font toujours face à d’immenses difficultés. Le refus de la levée des brevets menace l’humanité.
Alors, pour nos concitoyen·ne·s, pour le monde du travail et de la création, il y a urgence !


Urgence à être protégé·e·s de la nouvelle vague épidémique, des hausses de prix, du chômage et de la précarité, des conséquences du réchauffement climatique, de l’insécurité, des violences sexuelles, du racisme et de toute discrimination. Urgence à vivre mieux, libres et égaux dans une France qui garantit à chacune et chacun le même droit au bonheur, au respect, à la dignité, au travail, au temps libéré et à la culture. Une France des Jours heureux.
La recomposition générale des forces de droite et d’extrême droite ouvre la porte à la naissance d’un bloc réactionnaire et xénophobe, qui cherche à détruire non seulement l’héritage des luttes du peuple français dans la Résistance et lors de la Libération, mais aussi ce que porte la République en France depuis la Révolution, à savoir l’égalité, l’universalisme et le progrès social.

Le PCF ne se résigne pas à cette réorganisation politique en cours, travaille avec détermination à une riposte à la hauteur des enjeux, qui mette en échec les ambitions de la droite et de l’extrême droite, et porte l’exigence de reconstruire la gauche, dès les élections de 2022. Cela est possible, à condition de rassembler le monde du travail et de la création, la jeunesse du pays, et de mobiliser les abstentionnistes.
Le PCF fait une offre politique à l’ensemble de la gauche, sans exclusive, en proposant une méthode permettant de clarifier les enjeux et de renforcer la gauche dans son ensemble.

Pour l’élection présidentielle, le PCF ne peut pas participer à une primaire à gauche réduite à un concours de personnalités, sans aller au fond des débats politiques nécessaires, car le problème de la gauche n’est pas le casting mais le projet. Pas plus qu’il ne peut accepter une proposition de tête à tête qui n’offre pas de perspective sur la durée pour la gauche et le monde du travail. Il appelle à un débat public à la hauteur des enjeux dans lequel toutes les forces de gauche et écologistes doivent exposer clairement leurs projets pour la France permettant aux électrices et électeurs de faire leur choix au premier tour de l’élection présidentielle.


Pour les élections législatives, à partir du débat présidentiel et des débats initiés dans les circonscriptions, des divergences et des convergences qui se seront exprimées, le PCF appelle à la construction d’un pacte d’engagements communs avec l’ensemble des forces de gauche et écologistes, avec l’ambition de faire élire de nombreuses et nombreux député·e·s de gauche comprenant le plus grand nombre de député·e·s communistes. Ce pacte d’engagements communs inclurait des mesures immédiates, des propositions structurelles, appuyant les luttes, pour constituer une majorité de gauche à l’Assemblée nationale à même de sortir le pays de la crise.

Élection présidentielle : Avec Fabien Roussel, pour la France des Jours heureux !

À la veille de l’élection présidentielle et des législatives, la souffrance, la colère et les attentes de changement sont immenses dans notre pays.   
L’alternative ne viendra pas des candidat·e·s de droite et d’extrême droite.

Ils et elles partagent la mise en place d’une austérité renforcée, de la suppression de centaines de milliers d’agents publics au recul de l’âge de départ en retraite. Ils et elles rivalisent d’attaques contre la République et l’État de droit, au point de proposer la suppression du droit du sol. Le négationnisme, le racisme, la xénophobie ont table ouverte dans les médias pour alimenter une surenchère identitaire qui rappelle les heures les plus sombres de l’histoire de France.

Avec la candidature de Fabien Roussel qui a réaffirmé à l’Assemblée nationale que les racistes n’ont rien à faire dans nos urnes, le PCF, comme durant toute son histoire, se place au premier rang de la lutte contre l’extrême droite et ses idées, de la lutte contre tous les intégrismes. Nous appelons nos concitoyen·ne·s à amplifier le soutien à notre proposition de résolution visant l’inéligibilité des personnes condamnées pour provocation à la haine raciale.
Et nous proposons aux Françaises et aux Français de passer ensemble un pacte pour une France des Jours heureux.

Un pacte pour engager une révolution du travail, donner la priorité aux biens communs, aux services publics, à la jeunesse, construire un nouveau modèle de développement, réindustrialiser le pays et placer chaque usine sous la protection de la République, agir pour le climat en investissant, dans la rénovation du bâti, dans les transports publics, dans la production d’énergie décarbonée, initier la transition féministe, conquérir l’égalité réelle et l’émancipation, garantir l’égalité des territoires.

Un pacte pour prendre le pouvoir sur la finance, maîtriser l’utilisation de l’argent.
Un pacte pour transformer l’Europe de fond en comble et redonner à la France une voix forte et indépendante.
Un pacte pour un monde qui s’oppose à la montée des totalitarismes et des nationalismes, pour une politique de paix, de coopération et de progrès social.
C’est le sens de la candidature et du projet présidentiel de Fabien Roussel.
C’est l’originalité de notre candidature à gauche. C’est ainsi que nous voulons changer la donne, faire prévaloir à gauche des solutions transformatrices, renforcer l’influence communiste et donc celle de la gauche tout entière, initier une dynamique au service d’une nouvelle majorité politique, riche de sa diversité.
Une première phase de notre campagne s’achève.
Elle a permis de faire connaître notre candidat, de tenir de grandes initiatives nationales et des initiatives locales mettant en débat nos premières propositions. Ainsi, nous avons déployé une caravane d’été, organisé six rencontres des jours heureux dont un meeting national à Paris qui a placé le monde du travail et de la création en point central de notre ambition pour la France. Des milliers d’initiatives locales ont été organisées partout en France, en lien avec les luttes sociales, aux pieds des immeubles et à la porte des entreprises, jusqu’aux rassemblements devant les préfectures.
Une seconde phase s’ouvre désormais.
Nous appelons les Français·es à rejoindre les comités des Jours heureux que nous créons partout en France pour enrichir le projet présidentiel que nous proposons aux Français·es et lui donner de la force en le faisant connaître largement. Nous appelons les communistes à amplifier la mobilisation dès début janvier pour permettre d’ouvrir ces comités au plus grand nombre de nos concitoyen·ne·s et construire avec elles et eux et toutes les forces vives, sociales et citoyennes, une dynamique populaire pour la France des jours heureux avec notre candidat et en initiant la préparation des élections législatives.

Élections législatives :
Un pacte d’engagement commun pour une nouvelle majorité politique de gauche

Alors que nous avons initié le processus de désignation de nos candidat·e·s, nous engageons dès à présent la campagne législative dans l’ensemble des circonscriptions du pays, à partir du projet présidentiel de Fabien Roussel.
Nous appelons à la construction d’un pacte d’engagements communs avec l’ensemble des forces de gauche et écologistes pour battre l’extrême droite, les droites, et faire gagner une nouvelle majorité politique de gauche.
Face aux droites et à l’extrême droite, nous affirmons que la gauche doit s’engager à reprendre le fil des grandes avancées sociales de notre pays, de l’universalisme, et à innover pour répondre aux grands défis du siècle.
Pour y parvenir, elle doit porter le projet d’une république sociale et démocratique qui sert les intérêts du monde du travail et des catégories populaires.
Ainsi, pour les communistes, la victoire d’une nouvelle majorité est possible sur la base d’engagements clairs et partagés

Des objectifs ambitieux :

  • Pour garantir l’emploi, la formation, des salaires permettant de vivre
  • Pour des services publics et une Sécurité sociale du 21e siècle
  • Pour un contrat qui respecte les jeunes et engage la nation
  • Pour réparer les dégâts sociaux, écologiques et climatiques du capitalisme
  • Pour en finir avec la précarité, les violences, la société patriarcale
  • Pour riposter au racisme et à la xénophobie, réaliser l’égalité réelle et l’émancipation

Et des moyens pour les atteindre :

  • Prendre le pouvoir sur l’utilisation de l’argent, combattre le coût du capital
  • Bâtir une nouvelle République, rendre au peuple sa pleine souveraineté
  • Agir pour transformer l’Europe de fond en comble, redonner à la France une voix forte et indépendante

Cette base vise à initier un dialogue ouvert pour un pacte d’engagements communs, nationalement et dans toutes les circonscriptions, avec les forces de gauche, en prise avec les luttes sociales et citoyennes et nourri de l’intervention populaire, des forces syndicales et associatives, pour construire les engagements communs qui deviendront notre boussole commune pour le mandat à venir.
Nous avons déjà rencontré les forces de gauche et écologistes pour discuter notre proposition d’un pacte d’engagements communs.
Toutes ont accepté de maintenir le dialogue dans le cadre d’une démarche respectant les choix des partis politiques nationalement en lien avec la réalité des territoires et les constructions politiques initiées dans les départements. Nous leur proposons désormais d’intensifier le travail à partir de ces premières propositions d’orientation.
En portant cette ambition et quel que soit le résultat de la présidentielle, nous voulons rendre possible l’élection de nombreuses et nombreux député·e·s de gauche comprenant le plus grand nombre de député·e·s communistes.

Conseil national du PCF
Paris, le 12 décembre 2021

Violences faites aux femmes : Manifestons le 20 ! (à #Annecy, le 27)

Dans les tous domaines de la vie et à tous les âges, les injures, le viol, le harcèlement, les coups… sont de mortifères violences qui s’ajoutent à la violence capitaliste. Les femmes précaires en sont les premières victimes : précarité économique, violences sexistes et sexuelles au travail, mais aussi violences sanitaires car elles sont aussi en première ligne des métiers aux conditions de travail néfastes pour la santé.

Le Haut Conseil à l’égalité rappelle que les femmes représentent 70 % des travailleurs pauvres. Les maladies professionnelles, les accidents du travail et de trajet sont en forte augmentation chez les femmes, en particulier dans des secteurs à forte précarité : santé et nettoyage où l’augmentation des accidents du travail ont augmenté depuis 2001 de 81 %. (1)

Les violences se cumulent avec les haines, le racisme ou les LGBTQI-phobies comme porte- étendards des extrêmes droites. Le suicide de la jeune adolescente Dinah a fait suite à des années de harcèlement fondé notamment sur la lesbophobie, le mépris de classe et le racisme. Le (cyber) harcèlement ne fait qu’augmenter et cible en majorité les jeunes filles.

La culture du viol se répand notamment par la publicité et les contenus de médias sexistes mais aussi par le système porno-prostitueur. Les enquêtes relayées par Osez le féminisme démontrent que 88 % des vidéos pornographiques visionnées en ligne contiennent des scènes de violences sexuelles contre les femmes (2) y compris racistes. C’est pourquoi nous sommes résolument abolitionnistes. Les MeeToo s’enchainent désormais : théâtre, inceste, sport, média, politique, etc., mais aucun changement de société profond ne suit. Les violences gynécologiques et obstétricales font partie du débat public sans réaction à la hauteur des enjeux. Un outil comme le violentomètre permet aux professionnel·le·s en contact avec les adolescent·e·s d’engager des discussions préventives sur les violences sexistes et sexuelles.

En France, une femme est assassinée tous les 3 jours, tuée par son (ex) conjoint en raison de son genre. La société ne doit plus traiter ces meurtres comme des faits divers ou des « crimes passionnels » mais bien comme des féminicides, au même titre que les infanticides et transféminicides. En effet, les enfants, les personnes trans, les prostitué·e·s victimes de la traite sexuelle des êtres humains subissent les mêmes violences causées par le patriarcat.

Il est urgent d’opérer un virage politique global dans la société française. Le vote d’une loi-cadre, sur le plan répressif comme préventif, accompagnée d’une hausse considérable des moyens publics alloués à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, permettront d’apporter une réponse à la hauteur pour endiguer ces violences. En refusant de s’attaquer au système patriarcal dans son ensemble, le gouvernement ne fait que distiller des « mesurettes » (qui ne sont jamais financées et donc pas appliquées) servant davantage sa communication que l’intérêt des droits des femmes. Combien de Téléphones Grave Danger ou de bracelets anti-rapprochements distribués pour combien de femmes victimes de violences ?

Les solutions existent pourtant, portées par les associations féministes depuis des décennies. Le PCF exige ainsi 1 milliard pour lutter contre les violences faites aux femmes et l’adoption d’une loi-cadre sur les violences intrafamiliales.

Contre toutes ces violences faites aux femmes, manifestons toutes et tous cette année le 20 novembre pour la journée internationale de lutte (3). Parce que cette lutte est internationaliste, nous manifestons aussi avec les femmes polonaises en lutte pour le droit à l’avortement, avec les femmes afghanes qui subissent le retour des talibans, avec les jeunes filles victimes de mutilations génitales partout dans le monde, avec les femmes qui luttent contre le viol comme arme de guerre, pour protéger les jeunes filles enlevées à des fins d’esclavage sexuel par les islamistes, et tant d’autres encore. 

Shirley Wirden

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1. Rapport HCE n°2017-05-29-SAN-O27 publié le 29 mai 2017.

2. « Agression and sexuel behavior in best selling pornography videos : a content analysis update » in Violence against women, 16, 10 : 1065-1085, 2010.

3. Qui a lieu tous les 25 novembre.

Non M. Bennett, les ONG palestiniennes ne sont pas des terroristes !

Le gouvernement israélien vient de placer six associations de la société civile palestinienne sur la liste des « organisations terroristes », sous prétexte de supposés liens avec le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) membre depuis 1968 de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).

Il s’agit des plus importantes organisations non-gouvernementales (ONG) palestiniennes, reconnues internationalement : Addameer (droits des prisonniers politiques), Al-Haq (droits humains – membre de la Fédération internationale des droits de l’Homme), DCI-P (Organisation internationale de défense des enfants – Palestine), l’UAWC (Union des comités agricoles), l’Union des Comités de Femmes palestiniennes, et le centre Bisan de recherche et développement. Notre concitoyen franco-palestinien, Salah Hamouri a lui aussi été récemment privé de son statut de « résident permanent » à Jérusalem-Est occupée au nom de la très contestable « loi anti-terroriste » israélienne de 2016.

Annoncée par le ministre de la Défense, Benny Ganz, et approuvée par l’ensemble des chefs de partis qui constituent le gouvernement de Naftali Bennett (avec quelques remarques de forme de la part des ministres « de gauche », comme le Meretz et les Travaillistes), la criminalisation des ONG palestiniennes a, en revanche, été fermement condamnée par le dirigeant communiste Ayman Odeh, responsable de la Liste Jointe à Knesset pour qui « le jour n’est pas la nuit, les ONG palestiniennes ne sont pas terroristes. Le terrorisme c’est l’occupation ». Il en est de même de la part des principales organisations israéliennes des droits humains dont notamment B’Tselem pour qui il s’agit d’un « acte caractéristique des régimes totalitaires ». Sur le plan international, Human Rights Watch et Amnesty international ont également condamné la décision israélienne.

Ce n’est pas, malheureusement, le cas en ce qui concerne les autorités françaises. Profitant du fait que Benny Ganz a refusé de faire connaître les supposées activités terroristes des ONG, Paris (à l’imitation du département d’État américain) a souhaité « que des clarifications soient apportées par les autorités israéliennes » en exprimant sa « préoccupation ». Aurait-t-on oublié que Al-Haq et B’Tselem ont été conjointement honorés, en décembre 2018, par le prix des droits de l’Homme de la République française, doté par le Premier ministre et décerné par la Commission nationale consultative des Droits de l’Homme?

A Genève, Michelle Bachelet, Haute commissaire des droits humains de l’ONU, a déclaré que la qualification d’ « organisations terroristes » des ONG palestiniennes est « une agression contre les défenseurs des droits humains (…) qui devrait être immédiatement abrogée. »

Ajoutons que d’autre part la résolution 37/43 du 3 décembre 1983 votée par l’Assemblée générale des Nations Unies, se fondant sur la quatrième Convention de Genève, confirme “la légitimité de la lutte des peuples pour l’indépendance, l’intégrité territoriale, l’unité nationale et la libération de la domination coloniale et étrangère, par tous les moyens disponibles, y compris la lutte armée”.

Réitérant sa solidarité active avec les ONG palestiniennes visées par Tel Aviv, le Parti Communiste Français demande instamment au gouvernement français de tout faire en sorte que les autorités israéliennes annulent leur décision scélérate et reconnaissent le droit à l’autodétermination du peuple palestinien.

A cette fin, un acte essentiel devrait être la reconnaissance – telle que demandée par l’Assemblée nationale par sa résolution du 2 décembre 2014 confirmée par le Sénat le 11 décembre suivant – de l’État palestinien dans ses frontières d’avant l’occupation en juin 1967, avec pour capitale Jérusalem-Est, à côté d’Israël.

Michel Muller
membre du collectif Palestine du PCF
membre de la Commission des relations internationales du PCF

Agenda novembre 2021

Mardi 2 novembre 17h30 Atelier “Furoshiki” Grand Chambéry Service gestion des déchets

Réunion Alpar

Réunion Chaîne Humaine contre les haines

Réunion Gauche En Manif en Marche 7e République

Mercredi 3 novembre 12h30 Atelier “Achète mieux, tu jetteras moins” Grand Chambéry Service gestion des déchets

14h30 Atelier “Faire son compost” Grand Chambéry Service gestion des déchets

15h Contrôles techniques vélo gratuits Palais de justice à Chambéry

Jeudi 4 novembre 12h30 Ateliers “Tri des déchets” Grand Chambéry Service gestion des déchets

Vendredi 5 novembre 15h30 Visite de l’incinérateur de Chambéry

Samedi 6 novembre F’ESStival de l’Économie Sociale et Solidaire au Météore de Meythet

Lundi 8 novembre 12h30 Atelier “Faire ses produits ménagers et décortiquer étiquettes et labels” Grand Chambéry Service gestion des déchets

Réunion Libre Pensée 74

Réunion RESF

Réunion PCF

Réunion Chaîne Humaine contre les haines

Réunion Gauche En Manif en Marche 7e République

Mardi 9 novembre 12h Se former gratuitement et depuis chez-soi sur la rénovation de copropriétés ! Le MOOC Réno-Copro c’est une formation gratuite en ligne qui donne les clés de la rénovation énergétique en copropriété ! Inscription à la session du 9 novembre : https://bit.ly/3m5Ub5A !

17h30 F’ESStival à Chambéry : forum, conférences et table ronde. Organisé par les acteurs de l’ESS en Pays de Savoie

A.G. ATTAC Annecy

Réunion Semaines contre le racisme

Du mardi 9 au dimanche 14 novembre 37ème édition du festival de La Biolle Cinéma et ruralité Salle de l’Ébène, 17 films très variés sur le thème du monde rural et de nombreux échanges après les projections. Infos détaillées sur www.cinerural-labiolle.org

Mercredi 10 novembre 14h Atelier “Pâte à tartiner maison’’ Maison des associations de Chambéry

Réunion CDDA

Jeudi 11 novembre Chambéry Rassemblement pour la réhabilitation des fusillés pour l’exemple

Vendredi 12 novembre 18h Conférence Osez la Paix ! de Pierre Poyard Salle du Granier, espace François Mitterrand Montmélian

20h30 spectacle burlesque : Climax. Salle Pierre Lamy Annecy

Samedi 13 novembre 8h30 Repair Café de Cran-Gevrier La Serre 21 rue du Vernay

14h projection de WARDI, film d’animation, au ciné Malraux à Chambéry, dans le cadre du festival international FESTISOL Avec un débat. Wardi, Palestinienne, 11 ans, vit avec sa famille dans un camp de réfugié-e-s à Beyrouth …

Soirée d’inauguration du Festisol motterain, autour du partage, de la jeunesse et du rire pour aborder la problématique du changement et des migrations climatiques :

17h Préparation collaborative de soupe et de pain & Exposition sur les migrations climatiques

18h30 Temps d’inauguration du Festival des Solidarités 2020 en présence des élus, autour de l’exposition “Récits’procité”

19h Battle d’improvisation du SICAMS (1ère partie à confirmer)

19h30 Spectacle « CLIMAX » de la Compagnie Zygomatic

21h Dégustation de la soupe, du pain et des produits locaux

Lundi 15 novembre Manifestation Un toit pour tous

Réunion Chaîne Humaine contre les haines

Réunion Gauche En Manif en Marche 7e République

Mardi 16 novembre 12h30 Ateliers réparations d’objets avec l’Atelier Bricole Chambérien (ABC) à L’embarcadère

14h Atelier produits corporels Maison des associations de Chambéry

14h Visite Emmaüs vêtements ZI de l’Étrier

Mercredi 17 novembre 14h Atelier “Pâte à tartiner maison’’ Maison des associations de Chambéry

Débat public collectif contre le SNU Chambéry

Jeudi 18 novembre 14h Atelier couture, faire sa “Charlotte” couvre plats et bols L’atelier de Lorette Chambéry

20h Réunion mensuelle Les Amis de la Terre en Savoie K Fé T Aix-les-Bains

Vendredi 19 novembre 12h30 Atelier « Récup’ de Noël » Grand Chambéry Service gestion des déchets

14h Atelier “Furoshiki” Grand Chambéry Service gestion des déchets

18h Soirée-jeux familles LudothAix Résidence Joseph Fontanet Aix Les Bains

20h30 Soirée-débat sur les problèmes de logement que connaissent à Annecy les personnes dans la précarité auditorium de Seynod

Samedi 20 novembre Journée de manifestations contre les violences faites aux femmes

Dimanche 21 novembre Les Rencontres des Jours heureux-Rendez-vous national « Nos solutions pour l’emploi et le pouvoir d’achat » avec Fabien Roussel place Stalingrad Paris. 10h : accueil. 11h : table-ronde. 14h30 : meeting de Fabien Roussel

Lundi 22 novembre Réunion Chaîne Humaine contre les haines

Réunion Gauche En Manif en Marche 7e République

Jeudi 25 novembre 12h30 Atelier “Furoshiki” Grand Chambéry Service gestion des déchets

17h45 Atelier culinaire Lacto-fermentation j’aime Boc’oh

Réunion ATTAC Annecy

Vendredi 26 novembre 20h Ciné-débat dans le cadre du festival Alimenterre « Nourrir le changement » salle Yvette Martinet rue des Îles Annecy

20h Soirée-jeux experts LudothAix Résidence Joseph Fontanet Aix Les Bains

Samedi 27 novembre 8h30 Repair Café Espace culturel « La Ferme » 60 Route du Barioz Argonay

14h manifestation contre les violences faites aux femmes hôtel de ville Annecy

18h à 22h Concert « Musiques du Monde » salles des eaux et Forets Annecy

Lundi 29 novembre Réunion Chaîne Humaine contre les haines

Réunion Gauche En Manif en Marche 7e République

Mardi 30 novembre Réunion Alpar

« Un pacte pour la France des jours heureux » Extraits de l’intervention de Fabien Roussel, samedi 11 septembre, lors du meeting de la Fête de l’Humanité.

[…] Jamais les inégalités n’ont été aussi grandes entre ceux qui détiennent le capital et l’immense majorité des citoyens, qui n’ont que leur force de travail pour vivre.

En France, les champions de la finance sont dans le luxe, dans les armes et dans les médias. Cela dit beaucoup de la société dans laquelle nous vivons. Ils ne sont pas nombreux mais ils dominent tout, y compris la politique.

En 4 ans de pouvoir du Président Macron, les 500 plus grandes fortunes de France ont vu leur patrimoine quasiment doubler ! Il est passé de 570 milliards d’euros en 2017, à 1 000 milliards en 2021. En pleine pandémie !

Et c’est pourquoi nous voulons libérer la France de leur poids, libérer la France du capitalisme !

Mais nous voulons aussi libérer la France de l’extrême-droite et de ses idées racistes, nationalistes qui divisent le peuple ! Et je dis à tous ceux qui leur déroulent le tapis rouge, prenez garde ! C’est comme cela que la France a vécu les pires heures de son histoire.

C’est pourquoi, nous, nous voulons porter l’espoir et bâtir la France des Jours heureux !

Nous voulons relever le défi des Jours heureux pour répondre aux immenses attentes, aux espoirs de nos concitoyens, des salariés, des retraités, de la jeunesse.

Nous voulons reprendre le pouvoir à cette oligarchie financière, aux banques, aux milieux d’affaires, qui épuisent autant les êtres humains que la planète.

Nous voulons faire confiance au peuple pour décider de son avenir, pour répondre aux besoins du pays, pour assurer l’avenir de ses enfants, pour défendre la biodiversité et le climat.

Oui, faisons confiance aux salariés pour participer aux choix de leurs entreprises et mettre en place des modes de production qui respectent autant la dignité humaine que la planète.

Faisons confiance aux salariés pour garantir l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Cela fait 40 ans et 14 lois que ça dure et cette inégalité n’est toujours pas réparée.

Oui, nous faisons confiance aussi à la jeunesse pour bâtir une France généreuse, solidaire, soucieuse de faire vivre l’égalité des droits.

C’est le sens du pacte que nous proposons aux Français pour gagner les élections présidentielle et législatives.

Il n’y a pas d’autres voies que de redonner aux citoyennes et aux citoyens, au peuple, le pouvoir de décider, de bâtir une société au service de l’être humain.

Regardez comment le capitalisme nous mène droit dans le mur. Face à cette épidémie mondiale, au lieu de permettre la vaccination de toute l’humanité, ce système économique promeut encore la course aux profits. Quelle honte et quelles responsabilités ils portent !

J’accuse Pfizer et Moderna de refuser de partager leurs brevets avec les peuples qui en ont besoin pour gagner des montagnes d’or. Cette année, ils tablent à eux deux sur plus de 40 Mds d’euros de profits. Leur attitude est criminelle. Ils auront des comptes à rendre.

Car en Afrique et dans des dizaines de pays sur la planète, les vaccins manquent, des variants apparaissent et on meurt du virus.

C’est pourquoi, pour la France des jours heureux, je propose un pacte avec les Français pour faire du vaccin et de la santé un bien public. Tous ensemble, exigeons la fin des profits sur notre santé ! Les vaccins doivent être des biens communs.

Nous faisons confiance aux salarié·e·s

Quand nous, nous serons à l’Élysée et au Parlement, nous demanderons et nous obtiendrons la levée des brevets et les transferts de technologie, pour permettre à tous les peuples du monde d’accéder à la vaccination, pour produire les vaccins sur tous les continents.

Oui, unissons-nous pour la vaccination généralisée, dans le monde comme en France !

Car dans notre propre pays, la bataille de la vaccination est loin d’être gagnée. Majoritairement, ceux qui ne sont pas encore vaccinés sont les mêmes qui ne vont jamais chez le médecin ou sont éloignés des soins.

Oui, cette pandémie révèle les dégâts provoqués par la casse de notre système de santé publique et les terribles inégalités qui existent aujourd’hui entre les classes sociales, les départements, les milieux ruraux ou urbains.

Et nous affirmons qu’en République, les vaccins et l’accès aux soins doivent être garantis pour toutes et tous, que l’on habite Fort-de-France, St-Denis ou à Saint-Amand-les-Eaux, et dans chaque village, chaque commune de notre pays !

Il nous faut former des dizaines de milliers de médecins, d’infirmiers, de soignants, ouvrir des hôpitaux de proximité et des lits, permettre à chacun d’avoir accès à une maternité, un service d’urgence à proximité, à la campagne comme dans les grandes villes !

Mais aujourd’hui, l’urgence c’est la vaccination pour tous ! Alors vaccinez-vous contre le COVID car les vaccins existent. Et vaccinez-vous contre le capitalisme, car le vaccin existe aussi, et le vaccin c’est nous !

Dans ce combat, nous voulons faire aussi le choix du travail et du pouvoir d’achat. Nous voulons garantir à chacune, chacun d’accéder à un emploi et à un salaire digne tout au long de sa vie. Car une société qui s’accommode du chômage est une société malade.

Le chômage n’est pas un horizon de vie. Surtout quand il y a tant de besoins auxquels il faut répondre.

Embauchons, formons, créons des emplois dans nos services publics pour accompagner nos enfants, nos personnes âgées. Créons des emplois pour la transition énergétique, pour notre souveraineté économique, alimentaire ou pour garantir la sécurité, la tranquillité publique à toutes et tous.

Soyons ambitieux. Fixons-nous l’objectif d’éradiquer le chômage. Faisons vivre le droit universel au travail !

C’est une autre ambition que de faire des économies sur le dos des chômeurs avec la réforme honteuse de l’assurance chômage ! Au contraire, nous disons qu’il est possible de garantir à chacun, tout au long de sa vie, un vrai salaire, un vrai travail !

Et nous proposons de réduire le temps de travail pour vivre mieux, plus longtemps et en bonne santé. Oui, il vaut mieux travailler moins, mais travailler tous et travailler mieux. Et sans perte de salaire.

Et je vous donne rendez-vous, le samedi 20 novembre prochain à Paris, pour défendre nos emplois, nos salaires et ce droit universel au travail que nous voulons bâtir avec vous. […] 

[…] Ces deux dernières années, j’ai rencontré ces ouvriers, ces infirmières, ces agriculteurs, ces étudiants, ces hôtesses de caisse, ces enseignants, ces agents d’entretien, ces ingénieurs qui rêvent, tout simplement, de vivre, de vivre dignement, d’être utiles, de retrouver du sens à leur travail, du sens à leur vie.

Je vous le dis avec émotion : ces hommes et ces femmes que j’ai rencontrés, que j’ai vu les yeux souvent humides de colère, parfois brillants d’espoir, ce sont eux qui portent notre pays à bout de bras depuis deux ans. Ils ont tenu bon. Ils sont allés au front. Ils veulent être respectés. Ils sont beaux ces salariés, ils sont dignes et fiers de leur travail ! Oui, il est beau le peuple de France ! Il est juste et solidaire le monde du travail, épris de justice sociale et de solidarité !

D’ailleurs j’entends que tout le monde parle de souveraineté économique. Tout le monde la promet. Mais la France continue de délocaliser et d’importer massivement des produits alimentaires, sanitaires, des biens de consommation courante, des voitures, de l’acier !

Alors je fais une proposition à tous ceux qui découvrent l’industrie : Stop aux délocalisations ! Votons à l’Assemblée nationale un moratoire sur toutes les délocalisations en cours ! Décidons que dès maintenant, il ne doit plus y avoir un emploi, une activité délocalisée à l’étranger ! Avec nous à l’Élysée, chaque emploi industriel, chaque savoir-faire, chaque usine sera placé sous la protection de la nation, de la République !

C’est comme cela que nous protégerons le travail en France, que nous le développerons pour faire du travail un droit universel avec des salaires et des pensions dignes !

Et en même temps qu’il faut augmenter les salaires et les retraites, il faut agir sur le coût de la vie !

La croissance est de retour, nous dit le gouvernement. Mais pour l’immense majorité des Français, c’est la croissance des factures qui arrivent ! Et je dis à Monsieur Macron et à tous les autres candidats de la droite : Nous ne voulons plus de vous à l’Élysée car nous voulons un Président de la République et des députés qui défendent les travailleurs, qui défendent le pouvoir d’achat, les salaires, les retraites et nos services publics !

Nous voulons aussi gagner l’Élysée pour faire de la jeunesse une grande cause nationale. C’est pourquoi, je propose un pacte à la jeunesse de France.

La France des jours heureux, c’est la vôtre ! C’est celle qui a une grande ambition pour ses enfants, celle d’une nation qui leur offre les meilleures conditions d’études, les meilleures formations. Oui, nous voulons faire de l’enseignement une priorité, du plus jeune âge jusqu’aux études supérieures. Nous planifierons l’embauche et la formation de 90 000 enseignants, mieux rémunérés, tout comme la construction d’écoles, de collèges, de lycées et d’universités. Nous mettrons en place un revenu permettant aux étudiants de consacrer tout leur temps à étudier. Nous garantirons un emploi ou une formation rémunérée pour chaque jeune sortant de l’école, avec ou sans diplôme. Nous mettrons en place, avec eux, un statut social leur ouvrant des droits, dès l’âge de 18 ans, tels que le droit au logement, aux transports, à la culture, aux sports.

Eh oui, cela va coûter de l’argent ! Et alors ? L’argent, nous irons le chercher ! En commençant par rendre l’impôt plus juste et en faisant payer les multinationales qui font tout pour y échapper.

Il manque 80 Mds d’euros au budget de la France à cause de l’évasion fiscale. Avec nous, c’est fini. La corruption, la triche, les paradis fiscaux, terminé ! Aujourd’hui, les délinquants en cols blancs ont porte ouverte à l’Élysée. Demain, avec moi, ils seront condamnés et ils iront en prison !

Nous voulons remettre de l’ordre dans l’économie, dans les banques, dans les assurances qui nous saignent les veines. Il faut faire confiance aux salariés de ces entreprises qui sont bien souvent les lanceurs d’alerte de la République. Ce sont eux qui dénoncent un système qui protègent les actionnaires. À tous ceux-là je dis, allez-y ! Après le hastag « MeToo », innovons avec le hastag « balancetonfraudeurfiscal ». Il faut que la peur change de camp ! Car nous n’en voulons plus de ce système. Nous ne voulons plus d’un président des riches au service des banques et de la finance !

Oui, il faut rêver

Et si nous voulons reprendre le pouvoir à la finance, c’est aussi pour répondre à l’urgence climatique !

Nous sommes dans la décennie ou tout est possible. Nous pouvons encore inverser la courbe du réchauffement climatique. Oui, il est encore temps d’éteindre l’incendie. La calotte glacière a perdu 532 milliards de tonnes en 2019, établissant un triste record. 25 000 espèces sont directement menacées. Voilà où nous en sommes.

Le problème de la planète, c’est pas nous, c’est le capitalisme. 70 % des émissions mondiales de carbone sont le fait de 100 multinationales.

Aussi, pour la France des Jours heureux, je vous propose d’écrire un pacte pour la planète, pour sauver le climat.

Mettons en commun nos savoirs et les immenses richesses de la planète pour préserver le climat et la biodiversité. La priorité, c’est celle-là. Il faut changer radicalement nos modes de production, relocaliser notre industrie, investir dans des énergies décarbonées, dans les transports gratuits, dans la rénovation des maisons et des bâtiments énergivores !

Et la question énergétique doit être prise sans dogmatisme. Pour répondre à la crise du climat, nous ferons le choix du mix énergétique porté par le nucléaire et nos barrages hydroélectriques. Et il faut investir dans ces deux filières ! Et parce que nous préférons sauver la banquise plutôt que le banquier, nous nationaliserons rapidement EDF et ENGIE pour retrouver notre indépendance énergétique.

C’est aussi par ce moyen que nous pourrons faire baisser les factures d’électricité et de gaz qui ont augmenté de 50 % en quelques années. Pour les familles comme pour les entreprises !

Tout cela, il faut le faire maintenant. Pas dans 10 ans ! Et à tous ceux qui me diront : « Mais vous rêvez, vous n’y arriverez jamais ! » Je leur réponds : Oui, il faut rêver. Et la gauche doit faire rêver de nouveau !

Et je rêve de jours heureux pour mon pays, pour la jeunesse, pour nos enfants ! Je rêve que tous ensemble, nous puissions vivre, dans la fraternité, dans la bienveillance, dans la dignité retrouvée au travail, dans l’égalité entre les êtres humains, quels que soient leur genre, leur couleur, leur origine !

Et ces rêves, nous les ferons entrer ensemble dans la vie réelle par nos luttes et par nos votes en 2022 !

N’écoutez pas celles et ceux qui feront tout pour nous décourager. Au contraire, montrez-leur que c’est possible et même mieux, que cela existe !

Oui, cela existe dans toutes ces villes où les élus communistes savent rassembler largement la population en se mettant au service de cet idéal de justice, d’égalité et de fraternité.

Et nous ne sommes pas nombreux, à gauche, à avoir cette histoire, ces racines dans le pays, à avoir participé aux plus belles conquêtes sociales, à avoir combattu ces traités européens qui nous font tant de mal ! Et à avoir aussi le courage de traiter des problèmes de la société et des classes populaires.

Oui, cette légitimité, nous la revendiquons ! C’est pourquoi je vous propose d’écrire ensemble, à des millions de mains, ce pacte pour la France, pour une République sociale, laïque, féministe, écologiste ! Nous voulons être des millions à entrer à l’Élysée et à l’Assemblée nationale, à reprendre le pouvoir sur nos vies. Nous voulons une gauche authentique, sincère, qui retrouve le chemin du monde du travail, qui réveille l’espoir et qui gagne !

Nous sommes des militants du bonheur. Et comme l’a écrit Jacques Prévert : « Le bonheur en partant m’a dit qu’il reviendrait. »

Alors, tous ensemble, en nous unissant, en dépassant nos différences, faisons revenir le bonheur en France !

Le président du pouvoir d’achat – Samedi 28 août, Fabien Roussel intervenait devant l’Université d’été du #PCF à Aix. Extraits.

Mes camarades, nous sommes engagés dans une grande bataille politique. Cette bataille, celle de la présidentielle et des législatives, c’est d’abord la bataille des idées, celle pour l’avenir de la France. Nous y verrons les défenseurs des milieux d’affaires et des intérêts égoïstes investir leurs candidats pour conserver leur pouvoir. Ils nous trouveront sur leur route ! Notre responsabilité est immense. Oui, le chemin sera long, mais notre ambition est grande. Nous voulons gagner. Nous devons avoir cette ambition. Gagner l’Elysée, gagner une majorité de députés à l’Assemblée.(…)

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Nous avons 225 jours, 32 semaines, jusqu’au premier tour de l’élection présidentielle. 225 jours pour relever le défi des Jours heureux. Et en premier lieu celui de la santé. Les inégalités pour l’accès aux soins sont si extrêmes dans le monde et si profondes dans notre pays qu’elles appellent une ambition sans précédent pour la santé publique. Nous avons 225 jours pour replacer le monde du travail et de la création, l’éradication du chômage, les salaires au cœur du changement de société. Depuis plusieurs décennies, notre société est ravagée par le chômage de masse, la précarité et les bas salaires. Notre pays compte 6 millions de salariés privés d’emploi, des millions de travailleurs précarisés. Chez les jeunes, ce sont 20 % d’entre eux qui pointent au chômage. De l’ouvrier à l’ingénieur, de l’agriculteur au fonctionnaire, du jeune diplômé au futur retraité, toutes et tous sont confrontés à l’insécurité professionnelle et à la remise en cause de leur pouvoir d’achat.

Le ministre de l’économie et des finances a beau dire que la croissance est de retour, ce que voient les gens, c’est surtout la croissance des factures. Par contre, les salaires, les pensions, eux, restent au ras des pâquerettes ! Hausse de l’essence, + 50 centimes au litre en un an, hausse du gaz, de l’électricité, tous les mois, hausse des assurances, des mutuelles et bientôt, hausse du pain, des pâtes, à cause de la spéculation sur le blé ! Alors disons le fortement, partout, à tous les Français : nous voulons gagner la présidence de la République et avoir une majorité à l’Assemblée pour faire baisser ces factures ; pour augmenter les salaires et les pensions ; pour permettre à chaque salarié de pouvoir vivre dignement avec son salaire ou sa retraite ! C’est peut-être un détail pour les plus riches, mais pour la majorité de nos concitoyens, ça veut dire beaucoup ! Oui, je veux être le président du pouvoir d’achat et en faire une priorité car il y a tellement de familles, de jeunes, de retraités qui souffrent en silence et qui ne croient plus au changement dans le pays.

Je pense à ces mères de famille qui n’osent pas monter le chauffage en hiver et vivent dans le froid avec leur bébé. Je pense à ces femmes, rencontrées à l’hôpital de Valenciennes, exploitées honteusement par le groupe Onet, pour 800, 900 euros par mois pour faire le nettoyage des chambres, qui ont bien du mal à faire des cadeaux à leurs enfants à Noël ou à s’offrir des vacances. Je pense à ces salariés de l’industrie, qui travaillent de nuit, postés, un travail difficile physiquement, pour un salaire à peine au-dessus du SMIC et qui n’ont pas les moyens de partir en vacances en famille !

Y ALLER POUR GAGNER

Les salarié·e·s de Carrefour: Comment peut-on accepter dans notre pays que des salariés, qui parfois travaillent durement, n’arrivent pas à vivre de leur salaire ! Je ne l’accepte plus. Nous ne l’acceptons plus. Ce sont ces histoires, ces luttes que je raconte dans mon livre qui retrace le tour de France des entreprises que j’ai fait. 102 entreprises rencontrées dans 41 départements, ça donne une belle image de cette classe ouvrière qui a tenu notre pays à bout de bras ces 18 derniers mois.

Nous voulons de la justice sociale, de l’égalité de traitement, de l’égalité tout court ! C’est pourquoi, nous demandons de porter le SMIC à 1800 euros brut tout de suite et une hausse généralisée des salaires. Nous supprimerons la CSG sur les pensions des retraités pour leur donner tout de suite du pouvoir d’achat et nous porterons à 1200 euros net la pension minimum. Nous baisserons les prix des produits de première nécessité et nous bloquerons ceux des produits comme le pain ou les pâtes, soumis à une spéculation honteuse. Carrefour : Pâte Panzini : le paquet 3X500g est passé de 1,54 à 2,24 soit 50 % de hausse !

Nous baisserons les factures de gaz et d’électricité car nous produisons l’électricité la moins chère d’Europe, et en plus décarbonée grâce à nos centrales nucléaires et nos barrages hydroélectriques. Et pour faire baisser ces factures, nous nationaliserons tout de suite EDF et GDF pour retrouver notre souveraineté totale en matière de production d’énergie en France. Et puis nous nous attaquerons aussi à la production, la répartition des immenses richesses que produit notre pays. Car la France est riche. Très riche. Très très riche même !

(…)

Cher.es camarades, nous pouvons mener une très belle campagne. Nous en avons les moyens, notre parti, notre force militante sont de précieux atouts. Et qu’on se le dise, nous n’allons pas à cette élection pour faire de la figuration. Nous y allons pour gagner, pour diriger le pays en redonnant le pouvoir à nos concitoyens, au monde du travail et de la création !

Soyons enthousiastes, confiants, conquérants. Nous devons parler à chaque fois, avec la plus grande ambition pour la France. Oui je vois croître l’intérêt pour notre candidature. Je dis « NOTRE » parce que c’est ainsi que j’aborde cette campagne. Il ne s’agit pas de voter pour un homme, il s’agit de voter pour un mouvement d’émancipation collective. Ce combat pour moi n’est pas une aventure personnelle, c’est un combat pour NOUS ! Ce NOUS qui va bien au-delà des rangs du PCF, ce NOUS qui raisonne dans les racines révolutionnaires de notre pays. Ce NOUS qui marie

« cerises et grenades », ce NOUS qui irrigue nos veines de cette force inarrêtable quand nous menons des combats que nous savons justes ! Ce NOUS qui pointe devant les usines pour les défendre. Ce NOUS qui illumine les marches pour le climat, les manifestations féministes. Ce NOUS, enfin, qui nous fait grandir quand nous sommes solidaires et unis.

Oui, l’intérêt grandit pour notre candidature. La campagne des parrainages avance et je remercie tous les élu.e.s qui m’ont déjà transmis une promesse de parrainage. Je pense en particulier aux Maires car nous voulons avec eux remettre la commune au cœur de la France pour revitaliser notre démocratie. C’est en ce sens que je m’adresserai prochainement aux 35 000 maires que comptent notre pays.

Je vous le disais en début de discours, notre ambition est grande. Et nous devons nous préparer à soulever des montagnes ! Parce que c’est ce qui nous attend. Et nous avons d’ailleurs déjà commencé !

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Défaite historique de la droite au Chili

Le processus électoral, entamé le 25 octobre 2020 avec le référendum qui avait massivement adopté le processus de réécriture de la Constitution par une assemblée constituante s’est poursuivi au Chili les 15 et 16 mai 2021.

Durant ce week-end, les Chiliens étaient appelés à voter pour leurs représentants à l’Assemblée constituante mais aussi pour l’élection des conseillers municipaux, des maires et des gouverneurs de région, pour la première fois élus au suffrage universel direct. Il faut se rappeler que ce processus électoral avait été obtenu après des mois et des mois de manifestations et de mobilisations sociales fin 2019.

La première « leçon » de ces scrutins des 15 et 16 mai est la défaite de la droite. En effet, malgré le rassemblement de tous les mouvements de droite et d’extrême droite, des ultra-libéraux aux nostalgiques de la dictature, « Chile Vamos » ne disposera pas du tiers bloquant à l’Assemblée constituante et ne disposera donc d’aucune possibilité de rejeter seul quelconque article de la nouvelle Constitution.

La deuxième « leçon » est l’avancée spectaculaire des femmes en politique avec une assemblée constituante totalement paritaire où les femmes ont été plébiscitées. D’ailleurs 11 femmes élues ont été obligées de céder leur place à des hommes pour permettre la parité de l’Assemblée. Cette obligation de parité avait été obtenue de longue lutte de la part des organisations féministes et étudiantes très présentes dans les mouvements sociaux.

La troisième « leçon » est la victoire des « indépendants », ces différentes coalitions qui rejetaient les partis politiques mais pour une grande majorité issus des mouvements sociaux, de la mobilisation citoyenne de 2019. Des coalitions que beaucoup d’observateurs s’accordent à décrire comme des coalitions majoritairement de gauche mais qui refusent d’entrer dans les partis politiques existants.

La quatrième « leçon » est l’importante progression de l’influence du Parti Communiste Chilien avec sa participation dans la coalition « aprueba dignidad » avec le Frente Amplio (front large) et la CUT (une organisation syndicale). Coalition qui aura 28 sièges à la constituante et qui représente 18 % des voix. Un score qui les place première coalition de gauche devant la liste aprueba constituée des sociaux-libéraux et de la démocratie-chrétienne.

Cette assemblée constituante a maintenant au moins 9 mois de travail pour changer le Chili et en finir avec la Constitution de Pinochet. Ces élections marquent déjà un profond changement, la représentation directe du mouvement social, de la « société civile » organisée, des peuples indigènes, des représentants des partis politiques, d’organisations syndicales, et tout cela bouleversé par le rajeunissement et la féminisation des représentants.

La progression du Parti Communiste Chilien a été marquée par la réélection, avec plus de 64 % des voix, de Daniel Jadue comme maire de Recoleta, et l’incroyable victoire de Iraci Hassler, jeune femme militante communiste et féministe, nouvelle maire de Santiago, la capitale du Chili de près de 5 millions d’habitants.

Ce week-end marque inévitablement un virage vers la construction d’un nouveau Chili et une défaite historique de la droite. Ce long processus électoral va se poursuivre avec l’élection présidentielle le 21 novembre 2021.

Cécile Dumas
responsable adjointe du secteur international du PCF

Violences sexistes et sexuelles – Tolérance zéro

Publié le 21/4/2021 par PCF

Le 22 mars dernier, Hélène Bidard – coordination Parti féministe/Droits des femmes, féminisme – présentait au CEN un rapport sur la lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Extraits.

Hélène Bidard rappelait le contexte politique. « Selon les dernières données : au moins 213 000 femmes âgées de 18 à 75 ans déclaraient avoir été victimes de violences physiques et/ou sexuelles par leur conjoint ou ex-conjoint sur une année. Au moins 94 000 femmes âgées de 18 à 75 ans déclarent avoir été victimes de viols et/ou de tentatives de viol sur une année. Les chiffres des violences sexistes et sexuelles commises à l’encontre des mineurs sont tout aussi frappants : selon un sondage Ipsos de 2019, 10 % de la population déclarent avoir été victimes de violences sexuelles, dont plus de 80 % sont des actes à caractère incestueux. Chaque année 165 000 enfants seraient victimes de violences sexuelles en France – au moins 40 % des enfants et jeunes avant ou pendant leur prise en charge par l’aide sociale à l’enfance ont été victimes de violences sexuelles.

En parallèle de ce constat glaçant, notre société est entrée dans une phase de remise en cause globale du modèle patriarcal, archaïque, profondément inégalitaire et vecteur de violences sexistes et sexuelles. Porté par l’élargissement du mouvement #MeToo à #Iwas, #metoogay puis en France à #metooinceste, ce moment historique a révélé au grand nombre le caractère massif, systémique, de ces violences, amenant la volonté d’évolutions politiques et législatives d’ampleur, afin d’opérer une transition féministe de la société. »

Le PCF a mis au point un dispositif « Tolérance zéro ». Le rapport cite l’éditorial de Fabien Roussel dans le document consacré à cet enjeu puis la résolution du CN de mars 2019. Elle évoque les débats en cours qu’il convient d’approfondir : « Des débats ont cours dans notre organisation sur la façon de concilier la nécessité de la protection des victimes et la présomption d’innocence. Ainsi, dans une tribune le 18 février dernier, Olivier Barbarant écrit : « Ni l’ancien mépris des plaignants et des plaignantes, ni l’accueil hostile ou graveleux de tant de témoignages ne justifient qu’on fasse de l’autoproclamation victimaire un gage de vérité. » Dans une tribune collective, datée du 5 mars, d’autres camarades affirment que « la présomption d’innocence n’est pas un totem d’immunité » et qu’en matière de violences sexuelles il importait d’accorder « une présomption de sincérité » aux victimes qui restent encore aujourd’hui « très mal protégées » par la société. »

Puis Hélène Bidard avance de nouvelles préconisations :

« 

  • Actualisation du livret tolérance zéro, communication sur l’affichette dans les locaux, développement de la formation.
  • Courriel régulier aux adhérent·e·s sur le dispositif.
  • Point à échéance régulière entre les membres du dispositif, par exemple avant chaque CN, en plus des réunions ponctuelles sur des cas précis.
  • Besoin de débriefer régulièrement, aide à l’analyse de la pratique et aide psychologique.
  • Travailler au renforcement de l’anonymat des victimes.
  • Veiller à systématiser une trace écrite aux responsables du Parti sur les dispositions à prendre envers les agresseurs.
  • Améliorer le fonctionnement entre le dispositif et la commission des conflits sur l’échange mutuel d’information, la coordination dans la gestion de chaque cas, les infos dont dispose la commission des conflits pour prendre une décision.
  • Expliciter les mesures conservatoires à l’encontre d’un agresseur présumé que peut préconiser le dispositif et que peut décider la commission des conflits. Définir une politique claire selon les différents cas.
  • Approfondir la façon de traiter les accusations publiques sans prise de contact avec le dispositif, par exemple sur les réseaux sociaux.
  • Traiter le problème de déplacements éventuel d’agresseurs entre fédérations.
  • Revoir les statuts MJCF/PCF en nommant les violences sexistes et sexuelles et en travaillant la proportionnalité des mesures envers les agresseurs. »

Le rapport examine les nouveaux enjeux : Enjeu de l’immédiateté, des emballements sur les réseaux sociaux et de la pression médiatique ; Enjeu en lien avec l’actualité covid19 de l’enjeu de santé mentale et particulièrement des jeunes ; Enjeu à étudier également d’un lien avec des associations LGBT en capacité d’accompagner d’éventuelles victimes.

Il se termine sur le renouvellement des membres du dispositif : « Les nouveaux membres du dispositif suivront toutes et tous des formations avec le CFCV notamment, et un séminaire de travail avec des féministes, des spécialistes de l’écoute des victimes également. Charge à eux ensuite de décider de leur mode d’organisation et de la répartition des tâches au sein du dispositif « Tolérance zéro ». Des principes de travail expérimentés devront rester comme le fait de toujours se déporter si on connaît une victime ou un mis en cause. 

(Voir texte intégral dans la lettre électronique)