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Élections présidentielle et législatives 2022 Résolution du conseil national du #PCF 11 et 12 décembre 2021

La France souffre et espère. Le bilan du quinquennat d’Emmanuel Macron est terrible pour notre peuple. Pour l’immense majorité, tout augmente sauf les salaires et les pensions ! Et les inégalités se creusent chaque jour davantage. Trois ans après les gilets jaunes, nous en sommes toujours au même point. La politique du Président de la République alimente la défiance populaire et renforce la crise démocratique. Il est le président des riches et des actionnaires. Son mépris des forces syndicales et associatives, des communes, départements et régions a conduit à de profondes divisions dans le pays.


Un an et demi après l’éclatement de la pandémie, la vaccination massive d’une grande partie de la population masque mal d’immenses inégalités. La réalité, c’est que les difficultés se cumulent pour des millions de Français·e·s non vacciné·e·s car éloigné·e·s des soins. L’hôpital public et nos soignant·e·s, abandonnés par l’exécutif, font toujours face à d’immenses difficultés. Le refus de la levée des brevets menace l’humanité.
Alors, pour nos concitoyen·ne·s, pour le monde du travail et de la création, il y a urgence !


Urgence à être protégé·e·s de la nouvelle vague épidémique, des hausses de prix, du chômage et de la précarité, des conséquences du réchauffement climatique, de l’insécurité, des violences sexuelles, du racisme et de toute discrimination. Urgence à vivre mieux, libres et égaux dans une France qui garantit à chacune et chacun le même droit au bonheur, au respect, à la dignité, au travail, au temps libéré et à la culture. Une France des Jours heureux.
La recomposition générale des forces de droite et d’extrême droite ouvre la porte à la naissance d’un bloc réactionnaire et xénophobe, qui cherche à détruire non seulement l’héritage des luttes du peuple français dans la Résistance et lors de la Libération, mais aussi ce que porte la République en France depuis la Révolution, à savoir l’égalité, l’universalisme et le progrès social.

Le PCF ne se résigne pas à cette réorganisation politique en cours, travaille avec détermination à une riposte à la hauteur des enjeux, qui mette en échec les ambitions de la droite et de l’extrême droite, et porte l’exigence de reconstruire la gauche, dès les élections de 2022. Cela est possible, à condition de rassembler le monde du travail et de la création, la jeunesse du pays, et de mobiliser les abstentionnistes.
Le PCF fait une offre politique à l’ensemble de la gauche, sans exclusive, en proposant une méthode permettant de clarifier les enjeux et de renforcer la gauche dans son ensemble.

Pour l’élection présidentielle, le PCF ne peut pas participer à une primaire à gauche réduite à un concours de personnalités, sans aller au fond des débats politiques nécessaires, car le problème de la gauche n’est pas le casting mais le projet. Pas plus qu’il ne peut accepter une proposition de tête à tête qui n’offre pas de perspective sur la durée pour la gauche et le monde du travail. Il appelle à un débat public à la hauteur des enjeux dans lequel toutes les forces de gauche et écologistes doivent exposer clairement leurs projets pour la France permettant aux électrices et électeurs de faire leur choix au premier tour de l’élection présidentielle.


Pour les élections législatives, à partir du débat présidentiel et des débats initiés dans les circonscriptions, des divergences et des convergences qui se seront exprimées, le PCF appelle à la construction d’un pacte d’engagements communs avec l’ensemble des forces de gauche et écologistes, avec l’ambition de faire élire de nombreuses et nombreux député·e·s de gauche comprenant le plus grand nombre de député·e·s communistes. Ce pacte d’engagements communs inclurait des mesures immédiates, des propositions structurelles, appuyant les luttes, pour constituer une majorité de gauche à l’Assemblée nationale à même de sortir le pays de la crise.

Élection présidentielle : Avec Fabien Roussel, pour la France des Jours heureux !

À la veille de l’élection présidentielle et des législatives, la souffrance, la colère et les attentes de changement sont immenses dans notre pays.   
L’alternative ne viendra pas des candidat·e·s de droite et d’extrême droite.

Ils et elles partagent la mise en place d’une austérité renforcée, de la suppression de centaines de milliers d’agents publics au recul de l’âge de départ en retraite. Ils et elles rivalisent d’attaques contre la République et l’État de droit, au point de proposer la suppression du droit du sol. Le négationnisme, le racisme, la xénophobie ont table ouverte dans les médias pour alimenter une surenchère identitaire qui rappelle les heures les plus sombres de l’histoire de France.

Avec la candidature de Fabien Roussel qui a réaffirmé à l’Assemblée nationale que les racistes n’ont rien à faire dans nos urnes, le PCF, comme durant toute son histoire, se place au premier rang de la lutte contre l’extrême droite et ses idées, de la lutte contre tous les intégrismes. Nous appelons nos concitoyen·ne·s à amplifier le soutien à notre proposition de résolution visant l’inéligibilité des personnes condamnées pour provocation à la haine raciale.
Et nous proposons aux Françaises et aux Français de passer ensemble un pacte pour une France des Jours heureux.

Un pacte pour engager une révolution du travail, donner la priorité aux biens communs, aux services publics, à la jeunesse, construire un nouveau modèle de développement, réindustrialiser le pays et placer chaque usine sous la protection de la République, agir pour le climat en investissant, dans la rénovation du bâti, dans les transports publics, dans la production d’énergie décarbonée, initier la transition féministe, conquérir l’égalité réelle et l’émancipation, garantir l’égalité des territoires.

Un pacte pour prendre le pouvoir sur la finance, maîtriser l’utilisation de l’argent.
Un pacte pour transformer l’Europe de fond en comble et redonner à la France une voix forte et indépendante.
Un pacte pour un monde qui s’oppose à la montée des totalitarismes et des nationalismes, pour une politique de paix, de coopération et de progrès social.
C’est le sens de la candidature et du projet présidentiel de Fabien Roussel.
C’est l’originalité de notre candidature à gauche. C’est ainsi que nous voulons changer la donne, faire prévaloir à gauche des solutions transformatrices, renforcer l’influence communiste et donc celle de la gauche tout entière, initier une dynamique au service d’une nouvelle majorité politique, riche de sa diversité.
Une première phase de notre campagne s’achève.
Elle a permis de faire connaître notre candidat, de tenir de grandes initiatives nationales et des initiatives locales mettant en débat nos premières propositions. Ainsi, nous avons déployé une caravane d’été, organisé six rencontres des jours heureux dont un meeting national à Paris qui a placé le monde du travail et de la création en point central de notre ambition pour la France. Des milliers d’initiatives locales ont été organisées partout en France, en lien avec les luttes sociales, aux pieds des immeubles et à la porte des entreprises, jusqu’aux rassemblements devant les préfectures.
Une seconde phase s’ouvre désormais.
Nous appelons les Français·es à rejoindre les comités des Jours heureux que nous créons partout en France pour enrichir le projet présidentiel que nous proposons aux Français·es et lui donner de la force en le faisant connaître largement. Nous appelons les communistes à amplifier la mobilisation dès début janvier pour permettre d’ouvrir ces comités au plus grand nombre de nos concitoyen·ne·s et construire avec elles et eux et toutes les forces vives, sociales et citoyennes, une dynamique populaire pour la France des jours heureux avec notre candidat et en initiant la préparation des élections législatives.

Élections législatives :
Un pacte d’engagement commun pour une nouvelle majorité politique de gauche

Alors que nous avons initié le processus de désignation de nos candidat·e·s, nous engageons dès à présent la campagne législative dans l’ensemble des circonscriptions du pays, à partir du projet présidentiel de Fabien Roussel.
Nous appelons à la construction d’un pacte d’engagements communs avec l’ensemble des forces de gauche et écologistes pour battre l’extrême droite, les droites, et faire gagner une nouvelle majorité politique de gauche.
Face aux droites et à l’extrême droite, nous affirmons que la gauche doit s’engager à reprendre le fil des grandes avancées sociales de notre pays, de l’universalisme, et à innover pour répondre aux grands défis du siècle.
Pour y parvenir, elle doit porter le projet d’une république sociale et démocratique qui sert les intérêts du monde du travail et des catégories populaires.
Ainsi, pour les communistes, la victoire d’une nouvelle majorité est possible sur la base d’engagements clairs et partagés

Des objectifs ambitieux :

  • Pour garantir l’emploi, la formation, des salaires permettant de vivre
  • Pour des services publics et une Sécurité sociale du 21e siècle
  • Pour un contrat qui respecte les jeunes et engage la nation
  • Pour réparer les dégâts sociaux, écologiques et climatiques du capitalisme
  • Pour en finir avec la précarité, les violences, la société patriarcale
  • Pour riposter au racisme et à la xénophobie, réaliser l’égalité réelle et l’émancipation

Et des moyens pour les atteindre :

  • Prendre le pouvoir sur l’utilisation de l’argent, combattre le coût du capital
  • Bâtir une nouvelle République, rendre au peuple sa pleine souveraineté
  • Agir pour transformer l’Europe de fond en comble, redonner à la France une voix forte et indépendante

Cette base vise à initier un dialogue ouvert pour un pacte d’engagements communs, nationalement et dans toutes les circonscriptions, avec les forces de gauche, en prise avec les luttes sociales et citoyennes et nourri de l’intervention populaire, des forces syndicales et associatives, pour construire les engagements communs qui deviendront notre boussole commune pour le mandat à venir.
Nous avons déjà rencontré les forces de gauche et écologistes pour discuter notre proposition d’un pacte d’engagements communs.
Toutes ont accepté de maintenir le dialogue dans le cadre d’une démarche respectant les choix des partis politiques nationalement en lien avec la réalité des territoires et les constructions politiques initiées dans les départements. Nous leur proposons désormais d’intensifier le travail à partir de ces premières propositions d’orientation.
En portant cette ambition et quel que soit le résultat de la présidentielle, nous voulons rendre possible l’élection de nombreuses et nombreux député·e·s de gauche comprenant le plus grand nombre de député·e·s communistes.

Conseil national du PCF
Paris, le 12 décembre 2021

Besoin de plus d’école #PCF

Fabien Roussel fait de la jeunesse et de l’éducation un des axes de la campagne présidentielle. La rencontre de Vénissieux, consacrée à l’éducation, ce vendredi 3 décembre était la dernière d’une série de 6 rencontres dans toute la France.

La salle remplie, les nombreuses questions témoignent de l’enjeu que représente l’école dans un contexte qui a aggravé les inégalités de réussite scolaire.

La proposition du candidat communiste d’allongement du temps scolaire, parce qu’elle tranche avec près de 15 ans de réduction du temps de classe pour les élèves, suscite le débat. Michelle Piccard, maire de Vénissieux, rappelle en préambule l’urgence de répondre aux besoins des catégories populaires, le besoin d’école, et que l’État joue son rôle en la matière pour permettre aux communes de répondre aux besoins en matière d’équipements scolaires et de loisirs éducatifs. En supprimant 13 milliards de dotation aux communes, l’État prive les collectivités de moyens de développer des politiques ambitieuses pour le loisir éducatif.

Claire Pontais, professeur d’EPS, syndicaliste et formatrice, interroge : Comment donner à des enfants de catégories populaires ce qu’un enfant, qui a par sa famille les ressources nécessaires, trouve normal : l’accès aux savoirs, l’accès à la culture, au sport, et aux loisirs.
La proposition d’allongement du temps scolaire, 27 h en primaire, 32 h, voire plus au collège et au lycée, est alors développée par Fabien Roussel. Puis Paul Devin, président de l’Institut de recherche FSU, témoigne du besoin de plus d’école pour élever le niveau de connaissance d’une classe d’âge, combattre les inégalités, et transformer l’école pour qu’elle soit réellement émancipatrice. Pour cela il faudra créer des postes en nombre (90 000) et des équipements scolaires de qualité.

Il ne s’agit pas seulement d’allonger le temps scolaire, mais d’améliorer les conditions d’accueil et d’étude des élèves et transformer l’école, donner du temps aux enseignants pour exercer leur métier.

Le témoignage d’un directeur d’école et celui d’une enseignante du second degré révèlent les difficultés que rencontre aujourd’hui le monde enseignant. Difficultés à faire leur métier dans un contexte dégradé, avec de moins en moins de moyens et des réformes menées par le gouvernement qui vont à l’encontre de ce qu’il faudrait faire ; La réforme du Bac, Parcoursup ont accéléré l’individualisation des parcours scolaires, mettant établissements et élèves en concurrence, tout en livrant au marché une partie des enseignements.

Ce sont bien entendu les jeunes qui réussissent le moins et ceux de catégories populaires, ceux qui n’ont que l’école pour apprendre, qui sont les premières victimes de la mise en place de cette sélection.

Alors que l’école inclusive est au cœur du discours gouvernemental, les AESH, ces assistants d’éducation qui accompagnent les élèves en situation de handicap, exercent une mission essentielle. Une formation, des salaires dignes de ce nom, et un statut au sein de l’Éducation nationale est indispensable comme le propose Fabien Roussel.

Tout comme le nécessaire réengagement de l’État auprès des collectivités pour construire des écoles, des collèges et des lycées, comme Cécile Cukierman, sénatrice de la Loire, l’évoque, en même temps qu’elle dénonce la précarisation de l’ensemble des personnels de l’éducation.
Enfin, Séverine Brelot, professeur en lycée professionnel et syndicaliste, parle de ceux dont on ne parle jamais, alors qu’ils représentent 43 % des lycéens, les jeunes de lycées professionnels. Ce sont les futurs premiers de corvée. On leur a volé une année d’études sous Sarkozy en supprimant le BEP et en imposant le bac pro en 3 ans. Autant de temps d’école en moins pour apprendre un métier, saisir les enjeux auxquels doit répondre le monde du travail.

Construire une école émancipatrice qui combatte les inégalités et élève le niveau de connaissance de toute la jeunesse est un enjeu de société, un enjeu démocratique, et cela coûte de l’argent. Le budget de l’Éducation sera augmenté de 45 %, précise Fabien Roussel en engageant un recrutement massif d’enseignants, pré-recrutés au niveau du bac et en licence et recevant une formation à bac +5 de qualité, permettant d’être formés sur les contenus d’enseignement, leur métier, mais aussi sur les enjeux de l’école aujourd’hui en lien avec les courants pédagogiques, la recherche et ses avancées.

Sébastien Laborde
secrétaire départemental
membre du CEN

L’UEC lance une pétition contre la sélection

#EtudiantsSansMaster

En réaction à la généralisation d’une plateforme de sélection entre la licence et le master, l’Union des Étudiants Communistes a lancé une pétition dimanche dernier : trouvermonmaster.lol

Communiqué des organisations de jeunesse :

Alors que le premier semestre touche à sa fin, nombre d’étudiants et d’étudiantes en licence 3 n’auront pas le droit à la poursuite d’études. Des milliers d’entre eux sont encore aujourd’hui privés d’un master du fait du manque de places à l’université, du fait de la sélection en master 1.

En témoigne l’occupation actuelle à l’université Paris-Nanterre de 61 jeunes sans affectation, dont la moitié en Master, qui dure depuis 1 mois pour exiger d’avoir une place à l’université ! Aucune solution réelle n’est proposée à tous les jeunes qui cette année se sont retrouvés dans cette situation. Ils doivent avoir une inscription immédiatement !
Pire, les conseils d’universités ont à leur ordre du jour l’utilisation de la plateforme trouvermonmastergouv.fr censée recenser les masters, en outil de sélection qui s’inspire très fortement de Parcoursup. Ils commencent déjà à centraliser les capacités d’accueil et les “attendus” !

La plateforme trouvermonmaster destinée aux licences 3 s’annonce encore plus sélective que Parcoursup et sera efficiente dès cette année avec un calendrier resserré au second semestre. Les étudiants et les étudiantes devront formuler un certain nombre de vœux. En revanche, le risque persiste qu’au moindre vœu accepté par un établissement, l’étudiant ou l’étudiante puisse obligatoirement être affecté·e dans ce master sans attendre la réponse de ses autres demandes.

Non seulement des étudiant·e·s n’auront pas de masters, mais une majorité se retrouvera dans un master ne correspondant pas à leurs premiers choix. Tout au long du mois de mars, elles et ils devront faire leur vœux en master, et d’avril à la mi-juin les étudiants et les étudiantes auront les réponses des équipes pédagogiques.
Du fait de l’autonomie des universités et de la mise en concurrence de celles-ci, la mise en place de cette plateforme passera nécessairement par la mise en place d’algorithmes locaux basés sur des critères de sélection sociale au mépris des classes populaires.

Alors que le nombre de milliardaires en France est passé de 95 à 109 en pleine crise du Covid, il n’y a aucune raison d’accepter qu’un seul jeune se retrouve sans fac ! L’argent et les moyens existent pour garantir une place pour tous dans la fac et la filière de son choix !

Le gouvernement fait le choix une fois de plus d’une sélection renforcée plutôt que d’investir massivement dans l’enseignement supérieur et la recherche. En refusant d’investir et en répondant par la sélection à tous les niveaux, c’est la casse de l’avenir des étudiants et des étudiantes.

Il faut en finir avec la sélection à l’entrée et au sein même de l’université. Le droit à la poursuite d’études doit être garanti. Étudier est un droit, pas un privilège !

Les organisations étudiantes et de jeunesse appellent à la mobilisation des étudiants et des étudiantes partout en France le 8 décembre prochain et revendiquent :

  • Pour tous les étudiant·e·s n’ayant eu aucun master cette année : l’ouverture immédiate de places dans les facs et les filières demandées en priorité pour ces étudiants.
  • L’investissement massif dans l’ESR permettant de recruter 15 000 personnels enseignants titularisés, le développement d’infrastructures et d’universités pour augmenter le nombre de places à l’université en licence et en master.
  • La fin de la sélection autre que par le diplôme requis : chaque jeune doit pouvoir bénéficier de son droit à la poursuite d’études. Chaque jeune doit pouvoir s’inscrire dans la fac et la filière de son choix, en licence comme en master.

Signataires : UEC, MJCF, UNEF, l’Alternative, Solidaire étudiants, Voix lycéenne, Jeunes Génération.s, Jeunes écologistes, Jeunes du NPA

Publié le 1/12/2021 par PCF

25 novembre : la parole se libère, la réponse politique ne peut plus attendre !

Publié le 25/11/2021 par PCF

Tous les jours, depuis des mois, et encore ces derniers jours à l’encontre d’hommes publics, la parole des victimes de violences sexistes et sexuelles se libère toujours plus, partout, dans tous les secteurs de la société française, montrant le caractère systémique de ces violences.

Déjà plus de 102 féminicides, en France, en 2021 ! Derrière ce chiffre, il y a des noms Adeline, Pascale, Chahinez, des vies volées, des orphelins. Et ces féminicides ne sont pas des accidents, ce sont des meurtres qui sont l’aboutissement terrible d’un continuum de violences toutes intolérables.

Tout au long de leur vie, les femmes subissent non seulement la violence physique de leurs oppresseurs, faite de coups, de harcèlement, d’injures mais aussi la violence sociale du système capitaliste, avec la précarisation toujours plus forte de leurs emplois, les inégalités salariales ou la charge mentale qui leur est imposée. Aucune de ces violences ne relève du domaine privé car elles menacent la République dans ses principes mêmes.

Comme le rappelaient les pancartes dans la grande marche unitaire qui a réuni 50000 personnes contre les violences faites aux femmes samedi dernier à Paris, 65% des victimes de féminicides avaient pris contact avec les autorités pour dénoncer les violences qu’elles subissaient.

Le PCF est pleinement mobilisé pour des politiques publiques à la hauteur de l’enjeu et au sein même de notre organisation, à la fois précurseur sur nombre de dispositifs visant à construire un environnement militant sans violence sexiste ni sexuelle et conscient de tout le travail qui reste à faire pour soutenir au mieux les victimes et éradiquer ces violences.

Seules l’augmentation des moyens alloués à la lutte contre les violences faites aux femmes et l’adoption d’une loi-cadre à la fois répressive et préventive permettront d’endiguer ce système. C’est pourquoi le PCF, avec son candidat à l’élection présidentielle Fabien Roussel, porte deux propositions essentielles :

  • Une hausse considérable des moyens mis en place pour lutter contres les violences sexistes et sexuelles, à hauteur d’un milliard d’euros.
  • L’adoption d’une loi-cadre sur les violences intrafamiliales, avec les financements nécessaires pour la mettre en œuvre et qui rassemblerait l’ensemble des problématiques concernant ces violences, notamment avec un volet portant sur les dispositifs de prévention et d’accompagnement.

Fabien Roussel au banquet du centenaire de La Dépêche de l’Aube – Ça fleurait bon les jours heureux !

Le banquet du centenaire de La Dépêche de l’Aube restera dans les mémoires. Commémorer les 100 ans d’un quotidien communiste pour les militant·e·s et leurs familles, leurs ami·e·s, leurs compagnons de route, cela ne pouvait être qu’un pur moment de bonheur. Il l’a été.

C’est avec une grande fierté que nous avons rappelé devant une salle pleine de 300 convives, la presse écrite et télévisée, en présence de notre secrétaire national Fabien Roussel, l’histoire de notre journal dont le premier numéro parut le 7 décembre 1920.

« La Dépêche de l’Aube a gagné le respect dû à sa longévité, mais rien ne lui a jamais été donné. Tout au long de son existence, celles et ceux qui l’ont écrite l’ont fait dans des conditions souvent difficiles. Ils lui ont parfois donné leur liberté, notamment dans les années 1920-1930, et parfois même leur vie, durant l’occupation nazie. Ce prix payé par les militants communistes, nous en sommes fiers. C’est le combat pour la liberté, pour le progrès social, pour une vie meilleure. Notre combat a un sens, c’est la conquête des jours heureux. Et c’est justement le défi que propose notre candidat à l’élection présidentielle Fabien Roussel… »

Dans son allocution, Fabien Roussel a insisté sur la nécessité d’augmenter les salaires et les pensions, alors même que la vie est de plus en plus dure pour les « petites payes », avec la hausse notamment de l’énergie et du carburant et que, dans le même temps, « les riches sont de plus en plus riches ». Ses propositions concrètes sur le sujet et ses explications sur « là    où nous irons chercher l’argent pour rétablir de la justice » ont fait tilt dans la salle, comme pour cette infirmière en psychiatrie qui lança en écho à Fabien : « Je gagne 1 500 € après 30 ans d’ancienneté. Je n’en peux plus, je suis cassée, je vais quitter ce métier que pourtant j’aime. »

Après les allocutions, écoutées avec une grande attention, la partie festive de l’événement pouvait commencer. Fabien entama alors avec une envie non dissimulée, une intense et fraternelle visite des convives attablés, qui n’attendaient que cela ! Ce fut, là aussi, un grand moment d’émotion et de communion avec les camarades, qui restera dans les cœurs et les souvenirs des dizaines de photos et de dédicaces auxquelles Fabien s’adonna avec ferveur.

La plus belle chose qui puisse arriver au peuple français et à la gauche, c’est  qu’à l’occasion de cette élection présidentielle le Parti Communiste reprenne le rang qui doit être le sien au plus haut niveau de la politique française.

Notre banquet fleurait déjà bon les jours heureux avec    toutes ces générations de militant·e·s rassemblées, les enfants qui couraient dans la salle, l’orchestre qui jouait des airs populaires repris en chœur, la bonne vieille tombola qui comble de joie les gagnants et un candidat qui donnait envie de porter haut notre ambition, notre parti, notre programme, notre idéal. Nous sommes sur le bon chemin, camarades !

Jean-Pierre Cornevin

Pacte pour le climat et l’emploi #PCF

La troisième « Rencontre des jours heureux » consacrée à la sauvegarde de l’environnement s’est tenue mercredi 27 octobre à Rennes. Extraits de propositions de Fabien Roussel sur le sujet.

Le candidat communiste propose un « pacte pour le climat et l’emploi » de 140 milliards d’euros par an, « conformément aux préconisations du GIEC. (…) Il est urgent de rompre avec le système capitaliste qui, pour gagner encore plus d’argent, exploite les êtres humains mais aussi la Terre. »

« Il ne faut pas opposer les énergies vertes et l’énergie nucléaire. »

Il faut renationaliser EDF et Engie afin « de retrouver une maîtrise de nos productions à travers un mixte énergétique décarboné et pilotable ».

Fret : le candidat propose un plan de 4 milliards d’euros, avec pour ambition d’atteindre les 30 % de marchandises transportées sur le rail d’ici à 2030. Un plan qui comprend notamment l’ouverture de 100 lignes « sur le modèle du train des primeurs entre Perpignan et Rungis ».

« Revalorisation de la prime gouvernementale pour l’achat d’une voiture électrique à 10 000 euros. »

« Engagement financier de l’État en faveur des transports en commun gratuits. »

Baisse de la TVA sur les prix de l’énergie.

« Débloquer 10 milliards d’euros par an pour financer la construction et la rénovation de 500 000 logements afin d’éradiquer l’ensemble des passoires. »

« Aller chercher des recettes supplémentaires » en taxant les plus aisés et les multinationales.

(video en lien ici)

Vidéo de la rencontre des Jours heureux

Pour le climat, comme pour la paix : moins de lobbies, plus de démocratie ! #PCF

Samedi 25 septembre 2021, partout en France, mobilisons-nous !

Appel national unitaire de convergences pour la journée de mobilisation du samedi 25 septembre 2021 (dans le cadre de la journée internationale de la paix et de la journée internationale de l’Onu pour l’élimination totale des armes nucléaires).

« Aujourd’hui, l’humanité se trouve à la croisée des chemins. Ou nous sauvons notre planète bleue telle qu’elle est, avec tous ses êtres vivants, ou bien nous nous acheminons vers l’autodestruction. » Appel international de 2016 des Hibakusha (survivants d’Hiroshima et Nagasaki).

Planète en flammes, tensions internationales, explosion des inégalités, crise sanitaire, reculs démocratiques : face aux crises inter reliées, passons à l’action en commun ! Plusieurs collectifs regroupant des centaines d’organisations et collectifs ont décidé d’unir leurs forces et leur réflexion, dans une journée de mobilisation commune ce 25 septembre 2021. Pour la Paix et le désarmement nucléaire, pour le climat et la justice sociale, les droits humains et la démocratie, la santé humaine et celle du vivant, partout en France, mobilisons-nous en commun : assemblées, débats, concerts, marches, pique-niques citoyens … Convergeons ! Ce sont nos vies et celles des générations futures qui sont en jeu, ne laissons pas primer l’intérêt de court terme de quelques-uns.

Alors que certains prêchent la haine de l’étranger ou invitent plus insidieusement au surarmement : défendons la paix ! La guerre n’est jamais en elle-même une solution aux impasses politiques et ce sont toujours les plus faibles qui en paient le prix : regardons l’Afghanistan. Les dépenses militaires mondiales ont doublé de 2000 à 2020 pour atteindre 1870 milliards €. Le monde en est-il plus sûr ? Le mardi 21 septembre marque les 20 ans de la promulgation par l’ONU de la journée internationale de la paix. Le dimanche 26 septembre est la journée internationale de l’ONU pour l’abolition de toutes les armes nucléaires.

Affiche-21-septembre-2021-800.jpgAlors que certains voudraient nous convaincre de ne surtout rien changer à notre société dirigée par le profit : défendons le climat et la justice sociale. L’été 2021 a été marqué par de nombreuses catastrophes climatiques dans le monde (inondations, incendies, ouragans …). Le récent rapport du GIEC a clairement établi la responsabilité de l’action humaine dans le réchauffement climatique, qui multiplie et aggrave ces catastrophes climatiques. Depuis 2 ans avec la crise de la COVID19 les inégalités ont encore explosé : richesse des milliardaires, profit des multinationales, misère des précaires, retour de la famine dans les pays les plus pauvres. Avec les tendances actuelles : quel avenir préparons-nous pour nos enfants ?

Ce sont nos vies, celles de nos enfants et celles de tous les êtres vivants sur cette terre qui sont en jeu ! Où nous ont mené 20 ans de réduction des capacités hospitalières ? Combien de temps accepterons-nous que les intérêts financiers de quelques grandes multinationales (par exemple des brevets sur des vaccins) empêchent la mise en place de politiques mondiales de soin ? Pour notre santé à tous, nous avons besoin de mesures de solidarité internationale envers les pays et les populations les plus pauvres qui vivent dans l’insécurité alimentaire, économique et sociale. Le congrès de Marseille sur la biodiversité est venu rappeler que nous sommes au cœur de la sixième extinction de masse qui menace l’avenir même de l’humanité. Disons-le : Nos vies valent plus que leurs profits !

Paix, climat, justice sociale, santé, sur tous ces sujets, ce gouvernement a privilégié une gestion autoritaire au service de quelques-uns : réarmement, loi de sécurité globale, loi climat dérisoire au regard des enjeux et des propositions démocratiques, projet de réforme des retraites, du chômage, état d’urgence sanitaire, conseil de défense … et répression de toutes les contestations …

A nous de démontrer la force de la coopération pour la satisfaction des besoins sociaux.

Samedi 25 septembre, mobilisons-nous ensemble pour notre droit à un futur sur cette planète. Pour le climat, comme pour la paix : moins de lobbies, plus de démocratie !

Signataires au 17 septembre 2021 : Collectif national des marches pour la paix (voir liste des organisations constitutives 190 organisations https://www.collectifpaix.org/nous/ ; assos et collectifs climat : Unis Pour le climat et la biodiversité ;The Green Global Project; Green lobby ; On est prêt ; Chrétiens Unis Pour la Terre ; Grévistes de la fin pour un avenir possible ; Parents pour le climat ; assos démocratie : Gilets Citoyens , Démocratie ouverte ; Collectif pour une convention pour le renouveau démocratique.

« Un pacte pour la France des jours heureux » Extraits de l’intervention de Fabien Roussel, samedi 11 septembre, lors du meeting de la Fête de l’Humanité.

[…] Jamais les inégalités n’ont été aussi grandes entre ceux qui détiennent le capital et l’immense majorité des citoyens, qui n’ont que leur force de travail pour vivre.

En France, les champions de la finance sont dans le luxe, dans les armes et dans les médias. Cela dit beaucoup de la société dans laquelle nous vivons. Ils ne sont pas nombreux mais ils dominent tout, y compris la politique.

En 4 ans de pouvoir du Président Macron, les 500 plus grandes fortunes de France ont vu leur patrimoine quasiment doubler ! Il est passé de 570 milliards d’euros en 2017, à 1 000 milliards en 2021. En pleine pandémie !

Et c’est pourquoi nous voulons libérer la France de leur poids, libérer la France du capitalisme !

Mais nous voulons aussi libérer la France de l’extrême-droite et de ses idées racistes, nationalistes qui divisent le peuple ! Et je dis à tous ceux qui leur déroulent le tapis rouge, prenez garde ! C’est comme cela que la France a vécu les pires heures de son histoire.

C’est pourquoi, nous, nous voulons porter l’espoir et bâtir la France des Jours heureux !

Nous voulons relever le défi des Jours heureux pour répondre aux immenses attentes, aux espoirs de nos concitoyens, des salariés, des retraités, de la jeunesse.

Nous voulons reprendre le pouvoir à cette oligarchie financière, aux banques, aux milieux d’affaires, qui épuisent autant les êtres humains que la planète.

Nous voulons faire confiance au peuple pour décider de son avenir, pour répondre aux besoins du pays, pour assurer l’avenir de ses enfants, pour défendre la biodiversité et le climat.

Oui, faisons confiance aux salariés pour participer aux choix de leurs entreprises et mettre en place des modes de production qui respectent autant la dignité humaine que la planète.

Faisons confiance aux salariés pour garantir l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Cela fait 40 ans et 14 lois que ça dure et cette inégalité n’est toujours pas réparée.

Oui, nous faisons confiance aussi à la jeunesse pour bâtir une France généreuse, solidaire, soucieuse de faire vivre l’égalité des droits.

C’est le sens du pacte que nous proposons aux Français pour gagner les élections présidentielle et législatives.

Il n’y a pas d’autres voies que de redonner aux citoyennes et aux citoyens, au peuple, le pouvoir de décider, de bâtir une société au service de l’être humain.

Regardez comment le capitalisme nous mène droit dans le mur. Face à cette épidémie mondiale, au lieu de permettre la vaccination de toute l’humanité, ce système économique promeut encore la course aux profits. Quelle honte et quelles responsabilités ils portent !

J’accuse Pfizer et Moderna de refuser de partager leurs brevets avec les peuples qui en ont besoin pour gagner des montagnes d’or. Cette année, ils tablent à eux deux sur plus de 40 Mds d’euros de profits. Leur attitude est criminelle. Ils auront des comptes à rendre.

Car en Afrique et dans des dizaines de pays sur la planète, les vaccins manquent, des variants apparaissent et on meurt du virus.

C’est pourquoi, pour la France des jours heureux, je propose un pacte avec les Français pour faire du vaccin et de la santé un bien public. Tous ensemble, exigeons la fin des profits sur notre santé ! Les vaccins doivent être des biens communs.

Nous faisons confiance aux salarié·e·s

Quand nous, nous serons à l’Élysée et au Parlement, nous demanderons et nous obtiendrons la levée des brevets et les transferts de technologie, pour permettre à tous les peuples du monde d’accéder à la vaccination, pour produire les vaccins sur tous les continents.

Oui, unissons-nous pour la vaccination généralisée, dans le monde comme en France !

Car dans notre propre pays, la bataille de la vaccination est loin d’être gagnée. Majoritairement, ceux qui ne sont pas encore vaccinés sont les mêmes qui ne vont jamais chez le médecin ou sont éloignés des soins.

Oui, cette pandémie révèle les dégâts provoqués par la casse de notre système de santé publique et les terribles inégalités qui existent aujourd’hui entre les classes sociales, les départements, les milieux ruraux ou urbains.

Et nous affirmons qu’en République, les vaccins et l’accès aux soins doivent être garantis pour toutes et tous, que l’on habite Fort-de-France, St-Denis ou à Saint-Amand-les-Eaux, et dans chaque village, chaque commune de notre pays !

Il nous faut former des dizaines de milliers de médecins, d’infirmiers, de soignants, ouvrir des hôpitaux de proximité et des lits, permettre à chacun d’avoir accès à une maternité, un service d’urgence à proximité, à la campagne comme dans les grandes villes !

Mais aujourd’hui, l’urgence c’est la vaccination pour tous ! Alors vaccinez-vous contre le COVID car les vaccins existent. Et vaccinez-vous contre le capitalisme, car le vaccin existe aussi, et le vaccin c’est nous !

Dans ce combat, nous voulons faire aussi le choix du travail et du pouvoir d’achat. Nous voulons garantir à chacune, chacun d’accéder à un emploi et à un salaire digne tout au long de sa vie. Car une société qui s’accommode du chômage est une société malade.

Le chômage n’est pas un horizon de vie. Surtout quand il y a tant de besoins auxquels il faut répondre.

Embauchons, formons, créons des emplois dans nos services publics pour accompagner nos enfants, nos personnes âgées. Créons des emplois pour la transition énergétique, pour notre souveraineté économique, alimentaire ou pour garantir la sécurité, la tranquillité publique à toutes et tous.

Soyons ambitieux. Fixons-nous l’objectif d’éradiquer le chômage. Faisons vivre le droit universel au travail !

C’est une autre ambition que de faire des économies sur le dos des chômeurs avec la réforme honteuse de l’assurance chômage ! Au contraire, nous disons qu’il est possible de garantir à chacun, tout au long de sa vie, un vrai salaire, un vrai travail !

Et nous proposons de réduire le temps de travail pour vivre mieux, plus longtemps et en bonne santé. Oui, il vaut mieux travailler moins, mais travailler tous et travailler mieux. Et sans perte de salaire.

Et je vous donne rendez-vous, le samedi 20 novembre prochain à Paris, pour défendre nos emplois, nos salaires et ce droit universel au travail que nous voulons bâtir avec vous. […] 

[…] Ces deux dernières années, j’ai rencontré ces ouvriers, ces infirmières, ces agriculteurs, ces étudiants, ces hôtesses de caisse, ces enseignants, ces agents d’entretien, ces ingénieurs qui rêvent, tout simplement, de vivre, de vivre dignement, d’être utiles, de retrouver du sens à leur travail, du sens à leur vie.

Je vous le dis avec émotion : ces hommes et ces femmes que j’ai rencontrés, que j’ai vu les yeux souvent humides de colère, parfois brillants d’espoir, ce sont eux qui portent notre pays à bout de bras depuis deux ans. Ils ont tenu bon. Ils sont allés au front. Ils veulent être respectés. Ils sont beaux ces salariés, ils sont dignes et fiers de leur travail ! Oui, il est beau le peuple de France ! Il est juste et solidaire le monde du travail, épris de justice sociale et de solidarité !

D’ailleurs j’entends que tout le monde parle de souveraineté économique. Tout le monde la promet. Mais la France continue de délocaliser et d’importer massivement des produits alimentaires, sanitaires, des biens de consommation courante, des voitures, de l’acier !

Alors je fais une proposition à tous ceux qui découvrent l’industrie : Stop aux délocalisations ! Votons à l’Assemblée nationale un moratoire sur toutes les délocalisations en cours ! Décidons que dès maintenant, il ne doit plus y avoir un emploi, une activité délocalisée à l’étranger ! Avec nous à l’Élysée, chaque emploi industriel, chaque savoir-faire, chaque usine sera placé sous la protection de la nation, de la République !

C’est comme cela que nous protégerons le travail en France, que nous le développerons pour faire du travail un droit universel avec des salaires et des pensions dignes !

Et en même temps qu’il faut augmenter les salaires et les retraites, il faut agir sur le coût de la vie !

La croissance est de retour, nous dit le gouvernement. Mais pour l’immense majorité des Français, c’est la croissance des factures qui arrivent ! Et je dis à Monsieur Macron et à tous les autres candidats de la droite : Nous ne voulons plus de vous à l’Élysée car nous voulons un Président de la République et des députés qui défendent les travailleurs, qui défendent le pouvoir d’achat, les salaires, les retraites et nos services publics !

Nous voulons aussi gagner l’Élysée pour faire de la jeunesse une grande cause nationale. C’est pourquoi, je propose un pacte à la jeunesse de France.

La France des jours heureux, c’est la vôtre ! C’est celle qui a une grande ambition pour ses enfants, celle d’une nation qui leur offre les meilleures conditions d’études, les meilleures formations. Oui, nous voulons faire de l’enseignement une priorité, du plus jeune âge jusqu’aux études supérieures. Nous planifierons l’embauche et la formation de 90 000 enseignants, mieux rémunérés, tout comme la construction d’écoles, de collèges, de lycées et d’universités. Nous mettrons en place un revenu permettant aux étudiants de consacrer tout leur temps à étudier. Nous garantirons un emploi ou une formation rémunérée pour chaque jeune sortant de l’école, avec ou sans diplôme. Nous mettrons en place, avec eux, un statut social leur ouvrant des droits, dès l’âge de 18 ans, tels que le droit au logement, aux transports, à la culture, aux sports.

Eh oui, cela va coûter de l’argent ! Et alors ? L’argent, nous irons le chercher ! En commençant par rendre l’impôt plus juste et en faisant payer les multinationales qui font tout pour y échapper.

Il manque 80 Mds d’euros au budget de la France à cause de l’évasion fiscale. Avec nous, c’est fini. La corruption, la triche, les paradis fiscaux, terminé ! Aujourd’hui, les délinquants en cols blancs ont porte ouverte à l’Élysée. Demain, avec moi, ils seront condamnés et ils iront en prison !

Nous voulons remettre de l’ordre dans l’économie, dans les banques, dans les assurances qui nous saignent les veines. Il faut faire confiance aux salariés de ces entreprises qui sont bien souvent les lanceurs d’alerte de la République. Ce sont eux qui dénoncent un système qui protègent les actionnaires. À tous ceux-là je dis, allez-y ! Après le hastag « MeToo », innovons avec le hastag « balancetonfraudeurfiscal ». Il faut que la peur change de camp ! Car nous n’en voulons plus de ce système. Nous ne voulons plus d’un président des riches au service des banques et de la finance !

Oui, il faut rêver

Et si nous voulons reprendre le pouvoir à la finance, c’est aussi pour répondre à l’urgence climatique !

Nous sommes dans la décennie ou tout est possible. Nous pouvons encore inverser la courbe du réchauffement climatique. Oui, il est encore temps d’éteindre l’incendie. La calotte glacière a perdu 532 milliards de tonnes en 2019, établissant un triste record. 25 000 espèces sont directement menacées. Voilà où nous en sommes.

Le problème de la planète, c’est pas nous, c’est le capitalisme. 70 % des émissions mondiales de carbone sont le fait de 100 multinationales.

Aussi, pour la France des Jours heureux, je vous propose d’écrire un pacte pour la planète, pour sauver le climat.

Mettons en commun nos savoirs et les immenses richesses de la planète pour préserver le climat et la biodiversité. La priorité, c’est celle-là. Il faut changer radicalement nos modes de production, relocaliser notre industrie, investir dans des énergies décarbonées, dans les transports gratuits, dans la rénovation des maisons et des bâtiments énergivores !

Et la question énergétique doit être prise sans dogmatisme. Pour répondre à la crise du climat, nous ferons le choix du mix énergétique porté par le nucléaire et nos barrages hydroélectriques. Et il faut investir dans ces deux filières ! Et parce que nous préférons sauver la banquise plutôt que le banquier, nous nationaliserons rapidement EDF et ENGIE pour retrouver notre indépendance énergétique.

C’est aussi par ce moyen que nous pourrons faire baisser les factures d’électricité et de gaz qui ont augmenté de 50 % en quelques années. Pour les familles comme pour les entreprises !

Tout cela, il faut le faire maintenant. Pas dans 10 ans ! Et à tous ceux qui me diront : « Mais vous rêvez, vous n’y arriverez jamais ! » Je leur réponds : Oui, il faut rêver. Et la gauche doit faire rêver de nouveau !

Et je rêve de jours heureux pour mon pays, pour la jeunesse, pour nos enfants ! Je rêve que tous ensemble, nous puissions vivre, dans la fraternité, dans la bienveillance, dans la dignité retrouvée au travail, dans l’égalité entre les êtres humains, quels que soient leur genre, leur couleur, leur origine !

Et ces rêves, nous les ferons entrer ensemble dans la vie réelle par nos luttes et par nos votes en 2022 !

N’écoutez pas celles et ceux qui feront tout pour nous décourager. Au contraire, montrez-leur que c’est possible et même mieux, que cela existe !

Oui, cela existe dans toutes ces villes où les élus communistes savent rassembler largement la population en se mettant au service de cet idéal de justice, d’égalité et de fraternité.

Et nous ne sommes pas nombreux, à gauche, à avoir cette histoire, ces racines dans le pays, à avoir participé aux plus belles conquêtes sociales, à avoir combattu ces traités européens qui nous font tant de mal ! Et à avoir aussi le courage de traiter des problèmes de la société et des classes populaires.

Oui, cette légitimité, nous la revendiquons ! C’est pourquoi je vous propose d’écrire ensemble, à des millions de mains, ce pacte pour la France, pour une République sociale, laïque, féministe, écologiste ! Nous voulons être des millions à entrer à l’Élysée et à l’Assemblée nationale, à reprendre le pouvoir sur nos vies. Nous voulons une gauche authentique, sincère, qui retrouve le chemin du monde du travail, qui réveille l’espoir et qui gagne !

Nous sommes des militants du bonheur. Et comme l’a écrit Jacques Prévert : « Le bonheur en partant m’a dit qu’il reviendrait. »

Alors, tous ensemble, en nous unissant, en dépassant nos différences, faisons revenir le bonheur en France !