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Cuba : il est urgent de lever le blocus !

Depuis des mois, les autorités cubaines alertent sur la crise économique, sociale et sanitaire. Depuis des mois, le tourisme est bloqué et cela affecte gravement l’économie.

La pandémie sévit maintenant gravement sur toute l’île. Et tout cela est aggravé considérablement par le blocus économique, commercial et financier exercé par les Etats-Unis qui a pour seul but d’asphyxier l’économie cubaine et d’attaquer sa souveraineté.

Depuis des mois, le gouvernement cubain se bat seul pour surmonter toutes ces difficultés. Alors commençons par exprimer notre respect au peuple cubain et au gouvernement pour leur résistance à ces infâmes attaques impérialistes.

Cuba n’a pas besoin de tutelle ou de « corridor humanitaire ». Elle dispose des moyens humains, des compétences scientifiques et technologiques pour affronter la pandémie. C’est ce qu’elle a démontré à travers le monde avec l’envoi de brigades médicales et l’élaboration des vaccins Abdala et Soberana 2.

Ce dont Cuba a besoin, c’est de la levée immédiate du blocus illégitime et criminel imposé par les Etats-Unis.

Le 23 juin dernier, l’Assemblée générale de l’ONU a voté la 29e résolution demandant la levée de ce blocus à l’unanimité moins 2 voix (Etats-Unis et Israël) et bien, faisons en sorte qu’elle soit appliquée au lieu de tenter de déstabiliser le gouvernement ou quelconque ingérence de pays extérieurs.

Le Parti Communiste Français demande la levée immédiate du blocus pour que Cuba puisse résoudre immédiatement ses difficultés d’approvisionnement et permettre l’accès à toutes et tous à l’énergie, aux médicaments et aux vaccins, et permettre des conditions de vie décentes au peuple cubain.

Le Parti Communiste Français demande à la France et à l’Union européenne d’agir concrètement pour faire cesser le blocus, sinon toute critique de Cuba ne serait que de l’hypocrisie.

Parti Communiste Français
Paris, le 12 juillet 2021

Rendez-vous des partisan·e·s de la paix #PCF

Le PCF appelle à contribuer massivement aux journées d’action du 7 juillet 2021 et du 25 septembre « Pour la paix, le désarmement nucléaire, le climat et la justice sociale, la diminution des dépenses d’armement ».

Le Parti Communiste Français appelle tous les communistes et leurs organisations au plan départemental et local à se mobiliser partout en France pour contribuer au succès de ces deux journées nationales d’action pour la paix et l’élimination totale des armes nucléaires.

La période actuelle avec la crise sanitaire, les dérèglements climatiques, la persistance des conflits, la misère qui brise de nombreux concitoyens et jette sur le chemin de l’exil des centaines de milliers de personnes, montre l’urgence de construire un autre monde. Les communistes agissent dès maintenant pour la construction d’un monde de paix, de coopération, de justice. Il est urgent de mobiliser toutes les ressources humaines, scientifiques, technologiques et financières en France et dans le monde pour faire face aux grands défis actuels et assurer la sécurité sanitaire, sociale, écologique et économique des populations en France et dans le monde. En tant qu’internationalistes nous savons que tous les peuples partagent ces mêmes aspirations. Mais la persistance de politiques caractérisées par l’affirmation de la force, de la puissance voire de la violence, tant au plan économique, social, financier qu’au plan militaire et des relations internationales (avec en arrière-plan des intérêts qui ne sont pas ceux des peuples mais des multinationales), constitue un obstacle à la satisfaction de ces aspirations.

Pour autant, c’est au quotidien que les communistes agissent pour changer la vie des gens afin de la rendre plus facile. Pour cela il faut changer de mode de développement. Ainsi le PCF agit pour une société sans chômage et un nouvel âge de la sécurité sociale, des services publics de santé, d’éducation… au service de l’égalité, de l’émancipation humaine, de la transition écologique avec par exemple des services publics de transport à faibles prix ou gratuits, des investissements massifs pour produire et consommer autrement, pour reconstruire les bases d’une souveraineté dans les domaines alimentaires, scientifiques, industriels, pharmaceutiques et de l’industrie biomédicale.

Tout cela nécessite de remettre en cause la domination du capital car c’est par ses pouvoirs sur l’argent et la monnaie que le capital installe sa domination sur l’économie et la société et imprime ses orientations à la vie internationale y compris sur le plan militaire (cf. OTAN).

Au-delà de l’urgente remise en cause des logiques de profits, la France doit faire entendre une voix forte et indépendante pour de nouvelles relations internationales basées sur :

  • la charte des nations unies et la mise en œuvre des résolutions de l’ONU sur la culture de la paix ;
  • des politiques de santé coordonnées avec l’appui de l’ONU ;
  • la mise en œuvre des recommandations du Giec ;
  • une COP sur « la justice sociale et fiscale » sous l’égide de l’ONU ;
  • une Europe de paix et de coopération en se retirant de l’OTAN et en cherchant les moyens d’un dialogue avec les pays de l’Est européen ;
  • les institutions internationales de l’ONU qui agit pour la diminution des dépenses militaires et l’élimination totale des armes nucléaires ;
  • la réalisation des objectifs du développement durable (ODDD) ;
  • l’augmentation de l’aide publique au développement.

Mais ces objectifs nécessitent de réduire drastiquement les dépenses militaires mondiales qui s’évaluent, selon le Sipri, à environ 2 000 milliards de dollars en 2020 et de stopper immédiatement l’augmentation vertigineuse des dépenses liées à la modernisation des armes nucléaires.

La France, s’honorerait en respectant ses engagements résultant de sa signature du TNP (Traité de non-prolifération nucléaire ratifié par la France en juillet 1968) et donc en agissant pour la mise en œuvre du TNP dont l’article 6 prévoit l’élimination des armes nucléaires. Elle doit signer et ratifier le traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN) voté par l’Assemblée générale des Nations unies le 7 juillet 2017 et entré en vigueur le 22 janvier 2021.

Les deux journées d’action du 7 juillet et du 25 septembre sont mises en œuvre par le collectif des marches pour la paix (1) qui regroupe plus de 150 organisations dont le PCF, ont pour objectif d’agir : « Pour la paix et le désarmement nucléaire, la justice sociale et les droits humains, le climat et la transition écologique ».

Pour toutes ces raisons, le PCF, appelle à contribuer au succès de la journée d’action du 7 juillet à l’occasion du quatrième anniversaire de l’adoption du TIAN à l’ONU, et à la réussite des marches pour la paix organisée le 25 septembre dans le cadre de la journée internationale de l‘ONU pour l’élimination totale des armes nucléaires.

Joseph Marie

Pour signer la pétition pour la ratification du TIAN aller sur le site du Mouvement de la Paix

Pour voir la liste des organisations membres du collectif

ONU / Cuba : Résolution largement adoptée

Ce 23 juin 2021, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté pour la 29e année consécutive et à la quasi-unanimité une résolution appelant à lever le blocus de Cuba illégal imposé par les Etats-Unis depuis 1962. Seuls, les États-Unis et Israël ont voté contre.

Depuis son entrée en fonctions, Joe Biden n’a annulé aucun des actes de durcissement du blocus décrétés par Donald Trump, c’est indigne.

Cela fera 59 ans que Cuba fait face à un blocus criminel imposé par les États-Unis en mesure de rétorsion aux nationalisations engagées par l’Ile au début de la Révolution pour reconstruire son économie et développer le pays.

C’est un blocus économique, commercial et financier inhumain qui a causé et qui continue de causer beaucoup de souffrance à l’ensemble du peuple cubain. En pleine pandémie, c’est tout simplement criminel.

Malgré ce blocus, Cuba a notamment réussi à édifier un système social solidaire au service de son peuple et d’autres peuples du monde. Depuis 1962, on estime à 2 milliards de femmes et d’hommes à travers le monde le nombre de celles et ceux ayant bénéficié de l’action des médecins et personnels soignants cubains. Des dizaines de milliers de praticien.ne.s ont été formé.e.s.

Au cours de la pandémie de Covid19, 57 brigades du Contingent international de médecins spécialisés dans des situations de catastrophes et de grandes épidémies, « Henry Reeve », qui compte plus de 4000 collaborateurs, ont offert leurs services dans plus de 40 pays dont l’Italie, Andorre et la France, à la Martinique.

Doté d’une expertise reconnue en biotechnologie parmi les secteurs innovants de son économie, Cuba qui a déjà développé, dans les années 1980, le premier vaccin contre le méningocoque B, est en train de mettre au point ses propres vaccins, dont deux (Abdala et Soberana 02) sont entrés dans la Phase III d’études cliniques en montrant des résultats positifs. Soberana 02 vient ce 22 juin d’être approuvé par les instances de l’OMS.

Au moment où les États les plus développés se disputent les doses des grandes firmes pharmaceutiques qui, elles, engrangent des profits faramineux, Cuba propose un bien commun mondial particulièrement destiné à soutenir la lutte contre la pandémie dans les pays du Sud.

Tandis que le monde affronte une crise économique, sanitaire et sociale inédite par son ampleur, il est plus que temps de passer de la parole aux actes pour contraindre les États-Unis à lever enfin le blocus contre Cuba. L’extraterritorialité des lois étasuniennes qui vise à punir les pays ou entreprises qui commercent avec Cuba est une atteinte intolérable aux droits de tous les peuples et à la souveraineté politique et économique de tous les Etats.

La levée immédiate du blocus de Cuba est aujourd’hui non seulement une urgence pour le peuple cubain mais aussi une urgence pour tous les peuples du monde.

La France, qui occupera en juillet la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU, s’honorerait d’agir concrètement pour mettre un terme à cette injure faite aux Cubain.e.s et injustice faites à tous.

Parti Communiste Français,
Paris, le 23 juin 2021

Levée immédiate du blocus de Cuba : Une urgence pour le peuple cubain, une urgence pour les peuples du monde #PCF

Cela fera 59 ans cette année que Cuba fait face à un blocus imposé par les États-Unis. Un blocus illégal et inhumain, qui a causé de terribles souffrances à l’ensemble du peuple cubain dans le but de le contraindre à renoncer au modèle de société qu’il s’est choisi avec la Révolution de 1959.

Malgré ce blocus, le peuple cubain a réussi à édifier un système social solidaire et performant au service de la satisfaction des besoins humains, tant dans l’île que dans le monde.

Depuis 1962, on estime à 2 milliards de femmes et d’hommes à travers le monde le nombre de celles et ceux ayant bénéficié de l’action des médecins et personnels soignants cubains. Des dizaines de milliers de praticien·ne·s ont été formé·e·s.

Au plus fort de la pandémie de Covid-19, tout en assurant la préservation de la population, ce sont près de 2 000 personnels médicaux cubains qui sont intervenus dans une trentaine de pays, dont l’Italie, Andorre et la France, dans l’île de la Martinique.

Doté d’une expertise reconnue en biotechnologie parmi les secteurs innovants de son économie, Cuba a notamment développé le premier vaccin contre le méningocoque B dans les années 1980 pour immuniser sa propre population mais aussi vacciner de nombreuses populations du Brésil, du Venezuela, d’Argentine ou encore du Pérou.

Aujourd’hui, dans cette lutte mondiale contre le coronavirus, Cuba est en train de mettre au point ses propres vaccins, dont un est entré dans sa phase de test III. Au moment où les États les plus développés se disputent les doses des grandes firmes pharmaceutiques qui, elles, engrangent des profits faramineux, Cuba propose un bien commun mondial particulièrement destiné à soutenir la lutte contre la pandémie dans les pays du Sud.

Et voilà que, tandis que le monde affronte une crise économique, sanitaire et sociale inédite par son ampleur, les grandes puissances ne sont pas totalement engagées pour que les États-Unis lèvent enfin le blocus contre Cuba. C’est tout simplement criminel.

La levée immédiate du blocus de Cuba est aujourd’hui non seulement une urgence pour le peuple cubain mais aussi une urgence pour tous les peuples du monde, et c’est possible par un très large mouvement de solidarité internationale en perspective de la présentation d’une nouvelle résolution contre le blocus de Cuba à l’Assemblée générale de l’ONU le 23 juin prochain.

INITIATIVE:

La levée immédiate du blocus :
une urgence pour le peuple cubain, une urgence pour les peuples du monde

vendredi 18 juin à 17 heures

En présence de M. l’Ambassadeur de Cuba en France, grande table ronde en visio pour la levée immédiate du blocus.

Ainsi que :

  • François-Michel Lambert, président du groupe d’amitié France-Cuba à l’Assemblée nationale ;
  • Jean Mendelson, ancien ambassadeur de la France à Cuba (2010-2015) ;
  • Francis Carole, conseiller exécutif de la collectivité territoriale de Martinique chargé du social et de la santé ;
  • Christophe Prudhomme, médecin urgentiste en Île-de-France, syndicaliste (par vidéo) ;
  • Patrick Le Hyaric, ancien député européen, directeur de l’Humanité.

Quatre intervenants cubains seront également présents : un représentant de l’Institut cubain d’amitié avec les peuples (ICAP), un autre de BioCubaFarma, un médecin cubain, et un dirigeant du Parti communiste de Cuba.

La table ronde sera animée par Rosa Moussaoui, journaliste à l’Humanité chargée de l’Amérique latine.

Nous soutenons le peuple palestinien (Collectif Solidarité Palestine #Annecy, 22/5/2021)

Un déluge de feu s’est à nouveau abattu sur les populations palestiniennes civiles, en
particulier à Gaza, provoquant des centaines de morts, dont un tiers sont des enfants.
Les exactions des colons en Cisjordanie, à Jérusalem-Est sont protégées. Les expulsions
de familles palestiniennes à Sheikh Jarrah, les démolitions de maisons à Silwan
s’apparentent à du nettoyage ethnique. La police israélienne a arrêté plus de 850
palestiniens dont la majorité sont des mineurs, en une semaine. Les Palestiniens
israéliens ne supportent plus la politique discriminatoire menée à leur encontre et
soutiennent leurs compatriotes dans les Territoires occupés en 1967.
Ces exactions, provoquant l’horreur légitime de l’opinion mondiale, s’ajoutent aux
crimes de guerre antérieurs commis par le gouvernement israélien.
Les grandes puissances internationales ne tiennent pas compte de la responsabilité
d’Israël dans la situation actuelle : l’intensification de sa politique d’oppression, de
discrimination, de colonisation et d’annexion forcée.
Cette politique, criminelle, est sans issue et porte atteinte à la sécurité de la région y
compris de la population israélienne elle -même.
La France s’obstine dans une complicité coupable et nous demandons qu’elle en sorte
en condamnant ces crimes et en agissant dans toutes les instances internationales,
ONU, Union Européenne, pour sanctionner l’Etat d’Israël, le contraindre à respecter le
Droit International.
Nous, membres du Collectif Solidarité Palestine d’Annecy créé en 2001,
continuerons à soutenir la lutte du peuple palestinien.
Le droit à l’autodétermination du peuple palestinien reste pour nous non
négociable
Nous continuerons à exiger des sanctions, la suspension des accords
d’association et la traduction devant la justice internationale de tous les
criminels de guerre israéliens.
Nous continuerons à manifester notre solidarité avec ce peuple colonisé,
massacré et spolié tous les jours.
Le droit de manifester doit être respecté, partout en France, y compris à Paris.
Les bombardements doivent cesser définitivement
La France doit protéger le peuple palestinien
L’impunité d’Israël doit cesser !

Collectif Solidarité Palestine d’Annecy
cspa.74@gmail.com

Déclaration du Collectif Solidarité Palestine #Annecy le 15/5

Le mouvement sioniste d’Israël vise à occuper la totalité de la Palestine et à en
chasser tous les Palestiniens depuis 1948…
Il procède par étapes :

  • En 1948 avec la création d’un Etat d’Israël il expulse 800 000 Palestiniens
  • En 1967 il conquiert le reste de la Palestine et depuis mène depuis une politique
    d’expulsion et de colonisation y compris à Jérusalem.
  • Gaza subit un blocus depuis 14 ans et des agressions militaires qui visent à
    provoquer un nouvel exode palestinien.

Aujourd’hui l’ONU, et donc les grandes puissances, ont une responsabilité directe dans
cette situation en Palestine et la guerre totale menée par l’Etat d’Israël.
La Chine, (membre permanent) la Norvège et la Tunisie (membres tournants) viennent
d’exiger pour la 2e fois une réunion du conseil de sécurité. Sur demande d’Israël, Biden
(USA) refuse pour la 2e fois une réunion du conseil de sécurité de l’ONU concernant la
guerre contre Gaza.
La France doit prendre des sanctions contre Israël pouvant aller de la rupture des
relations diplomatiques aux sanctions économiques jusqu’à la cessation des agressions
d’Israël contre le peuple palestinien.
Nous devons renforcer le mouvement Boycott-Désinvestissement-Sanctions.
Les adversaires du droit à la liberté de manifester en France (Darmanin, Hidalgo …)
tentent d’entraver le développement de la solidarité mais le peuple palestinien a besoin
de notre solidarité c’est à lui que nous répondons.

Collectif Solidarité Palestine d’Annecy cspa.74@gmail.com

« Stop à la colonisation, stop à l’escalade guerrière, la France doit reconnaître l’Etat de Palestine » (déclaration de Fabien Roussel) #PCF

Les informations qui me parviennent de mes amis israéliens et palestiniens m’alertent sur la gravité de la situation au Proche-Orient.

Après la colonisation accélérée de Jérusalem-Est et de la Cisjordanie qui prive les Palestiniens de leur droit à un État indépendant et viable, les ratonnades et les manifestations de haine déclenchées par l’extrême droite israélienne sur l’Esplanade des mosquées, l’intrusion de la police israélienne dans la mosquée al-Aqsa, plusieurs villes israéliennes sont en train de s’embraser. Des lynchages s’y produisent, contre des citoyens arabes ou juifs.

Tel est le résultat de la politique belliciste et criminelle du gouvernement de Monsieur Netanyahou, poursuivi devant les tribunaux de son pays pour des actes de corruption et contre lequel des manifestations sont régulièrement organisées demandant son départ. 

Prenant pour prétexte des tirs de roquettes sur des villes israéliennes, c’est pourtant ce gouvernement qui déclenche des raids criminels sur Gaza, faisant des dizaines de victimes parmi la population civile, notamment de nombreux enfants.

C’est aussi lui qui menace de déclencher une opération terrestre contre Gaza, au risque de provoquer un nouvel embrasement de toute la région et de rendre plus incertain encore toute perspective de paix.

Je suis stupéfait de l’attitude du président de la République et du gouvernement français, qui ont choisi de s’aligner sur la politique du président des États-Unis, lequel s’oppose à toute intervention du Conseil de sécurité et des Nations unies. C’est dans un soutien à la politique des dirigeants israéliens, qui ne cessent de bafouer le droit international, que Monsieur Macron engage ainsi notre pays.

Plus grave encore, en interdisant dans l’ensemble du pays toute initiative en faveur d’une paix juste entre Palestiniens et Israéliens, le gouvernement crée les conditions de tensions communautaires, de violences et de provocations racistes. Il doit au contraire faire respecter la liberté d’expression et de manifestation des partisans de la paix.

Il faut mettre un terme à l’escalade meurtrière en cours. La France doit s’exprimer clairement en faveur du droit et de la justice : la colonisation de Jérusalem-Est et de la Cisjordanie doit immédiatement prendre fin, les prisonniers politiques palestiniens doivent être libérés, à commencer par Marwan Barghouti, les Palestiniens doivent disposer de leur État dans le frontières de 1967 et pouvoir vivres libres aux côtés de l’État d’Israël, les discriminations doivent enfin cesser au sein de l’État d’Israël. 

La communauté internationale, et particulièrement les Etats-unis, l’Union européenne et la France doivent faire respecter toutes les résolutions des Nations unies en ce sens. Des sanctions doivent être prises contre le pouvoir israélien actuel, tant qu’il bafouera le droit international. 

Le peuple palestinien doit, dans ce cadre, bénéficier d’une protection internationale. Et, conformément au vote de l’Assemblée nationale voici déjà plusieurs années, notre pays doit reconnaître l’État de Palestine. 

L’urgence est à présent d’empêcher une intervention militaire terrestre à Gaza, véritable prison à ciel ouvert, déjà meurtrie par des mois de bombardements quotidiens et des conditions de vie catastrophiques pour les Palestiniens.

Fabien Roussel, député du Nord, secrétaire national du PCF,

Paris, le 14 mai 2021.

HALTE AU MASSACRE DU PEUPLE PALESTINIEN !

Le 29 Novembre 1947, l’Assemblée Générale de l’ONU a adopté un plan de partage de la Palestine qui prévoyait deux états et une enclave internationale pour Jérusalem. Face au rejet massif de ce plan par les pays arabes et les palestiniens, le Conseil de Sécurité de l’ONU décide sa suspension, le 19 mars 1948.

Le 14 mai 1948, l’État d’Israël a été proclamé. Contrairement à la décision de l’ONU un seul État a été créé, l’État d’Israël… Il est plus vaste que celui que prévoyait le plan de partage attribuant 56 % du territoire de la Palestine au futur état d’Israël.
Le mouvement sioniste vise à occuper la totalité de la Palestine et à en chasser les
Palestiniens.
Les Palestiniens ont été chassés, en grande partie, de l’état d’Israël couvrant désormais
78 % de la Palestine, dispersés dans les pays arabes environnants et en Cisjordanie et à
Gaza désormais séparées l’une de l’autre et formant deux territoires distincts avec un
seul accès à la mer par Gaza.
En 1967 l’état Israélien, suite à une guerre, a occupé la Cisjordanie dont Jérusalem-est,
Gaza… Les accords d’Oslo n’ont rien résolu.
Gaza subit un blocus depuis 14 ans qui vise à provoquer un nouvel exode palestinien, la
Cisjordanie subit la colonisation (avec plus d’un demi-million de colons) et l’occupation.
Les colonies qui encerclent Jérusalem vise à la vider des populations palestiniennes et à
la couper de la Cisjordanie.
Jérusalem subit depuis près d’un mois des événements graves. Tout d’abord
l’interdiction faite aux Palestiniens par la police israélienne d’accéder à la place de la
Porte de Damas depuis le début du ramadan, suivie des agressions perpétrées par
quelques centaines de militants sionistes aux cris de « mort aux Arabes ». Cette chasse
aux Palestiniens a bénéficié de la complicité de la police de Jérusalem. Face à la
résistance des Palestiniens, mobilisés en période de fin de Ramadan, la police a pénétré
sur l’Esplanade des mosquées et jusqu’au sein d’Al-Aqsa, où elle a frappé et gazé des
Palestiniens.

La Résistance et les Palestiniens de Gaza subissent des bombardements qui ont tué
plusieurs dizaines de civils.
L’ONU et donc les grandes puissances ont une responsabilité directe dans cette
situation.
La France, membre permanent du Conseil de Sécurité, doit prendre des sanctions contre Israël pouvant aller de la rupture des relations diplomatiques aux sanctions économiques jusqu’à la cessation des agressions d’Israël contre le peuple palestinien.

Collectif Solidarité Palestine d’Annecy cspa.74@gmail.com

Jérusalem : Exigeons des sanctions ! (Fabien Roussel) #PCF

Je dénonce la réponse honteuse du ministre Jean-Baptiste Lemoyne faite à ma collègue Elsa Faucillon lors de sa question au gouvernement aujourd’hui. Dans sa réponse, le gouvernement renvoie dos à dos la politique de colonisation de l’Etat israélien et l’appel de l’autorité palestinienne, à faire respecter toutes les résolutions de l’ONU.

Pourtant, les violences contre les Palestiniens de Jérusalem ont culminé ce lundi 10 mai. La répression policière israélienne des manifestants de l’Esplanade des Mosquées a fait, selon le Croissant rouge palestinien, plus de 305 blessé.es.

A Gaza, plus de 20 personnes – dont plusieurs enfants – ont succombé sous les bombes israéliennes.

Déjà vendredi, sur l’Esplanade des mosquées, mais aussi dans la Mosquée Al Aqsa, lors de la prière à laquelle participaient 70 000 fidèles, l’armée israélienne — armée d’occupation de Jérusalem-Est depuis 54 ans, au mépris de toutes les résolutions des Nations unies —, est intervenue tirant à balles métalliques enrobées de caoutchouc, utilisant des gaz lacrymogènes.178 personnes ont été blessées dont 88 grièvement.

Les Palestiniens sont confrontés à un déferlement de violence de l’armée israélienne, allant jusqu’à envahir la mosquée.

Dans le quartier de Sheikh Jarrah, comme dans tout Jérusalem-Est, des familles palestiniennes sont, de nouveau, menacées d’expulsion par les colons israéliens et militants d’extrême droite soutenus par le système judiciaire israélien. Même si la décision d’expulsion a été reportée au 15 juin, la résistance non violente des Palestiniens s’est organisée et la police israélienne a bouclé le quartier.

Cette violence est le résultat à la décision du pouvoir israélien, au mépris du droit international, d’annexer Jérusalem-Est et d’en éliminer toute présence palestinienne, dans le même temps qu’il s’emploie à coloniser définitivement la Cisjordanie.

La communauté internationale a condamné cette annexion mais n’a pas accompagné cette condamnation de sanctions, ce qui conforte le sentiment d’impunité de ceux qui, en Israël, n’hésitent pas à crier « Mort aux Arabes » et de ceux qui, depuis 1967, le pensent tout bas, en prétendant annexer Jérusalem-Est.

Le Conseil de sécurité de l’ONU n’est pas parvenu, ce lundi, à s’accorder pour condamner le gouvernement israélien. Et pourtant une décision d’urgence portée par la France et l’Union européenne est nécessaire pour apporter une protection internationale au peuple palestinien mais aussi imposer des sanctions au gouvernement israélien et dans l’immédiat, faire respecter les droits des Palestiniens à la sécurité dans leur vie quotidienne. 

Une fois de plus, la preuve tragique est apportée que seule une solution conforme aux résolutions des Nations unies peut créer une paix durable avec la création, aux côtés d’Israël, d’un Etat palestinien sur les territoires occupés de Cisjordanie et Gaza, avec Jérusalem-Est pour capitale.

Le PCF appelle tous les communistes à participer aux rassemblements dans leurs villes et à Paris ce mercredi 12 mai de 16h à 18h devant le Ministère des Affaires étrangères, à l’appel du Collectif national pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens.

Fabien Roussel, député du Nord, secrétaire national du PCF

Paris, le 11 mai 2021.

Roland Weyl : l’engagement révolutionnaire, pour la justice, la paix et l’émancipation humaine #PCF

Notre camarade Roland Weyl vient de nous quitter à l’âge de 102 ans.

Issu d’une grande famille de juriste et Doyen du Barreau de Paris, Roland fut d’abord un grand avocat après avoir prêté serment à la veille de la Seconde guerre mondiale sans pouvoir exercer durant les années d’Occupation, où il participa à la Résistance.

Après la Libération, convaincu que le Parti Communiste était le « seul outil d’action pour un changement de société », il y prit sa carte directement au siège du PCF. Mais Roland voulait faire bien plus de son engagement communiste qu’un bulletin d’adhésion. Pour lui,« il ne suffit pas d’avoir signé un bulletin d’adhésion pour devenir communiste. L’adhésion est un choix, c’est par l’enseignement combiné que fournissent l’expérience tirée des luttes et l’approfondissement théorique des motivations et des critères d’orientations qu’on apprend à être le communiste qu’on a voulu être ».

C’est aussi pour cela qu’il décida de politiser son activité professionnelle.

Parce qu’il considérait que le droit devait servir la Justice et protéger les peuples et les individus des répressions des puissances de l’argent et des Etats impérialistes.

Il décida alors d’adhérer à l’Association Internationale des Juristes démocrates dès sa fondation en 1946 – dont il était aujourd’hui le premier vice-Président.

Roland fut aussi un défenseur des mineurs dans le Nord-Pas de Calais, victimes de la répression après les grandes grèves de 1947. Il plaida aussi pour défendre les militants et journalistes communistes, réprimés pour leur activité militante contre la guerre d’Indochine, et compta parmi les courageux avocats qui assumèrent d’aller défendre les indépendantistes algériens, de l’autre côté de la Méditerranée.

Roland Weyl a aussi beaucoup apporté dans ses activités au sein du PCF, comme militant à Paris ou à la section de Créteil, qu’il rejoint en 1988 avec son épouse Monique, autant que comme « militant d’entreprises » puisqu’il contribua à faire vivre la cellule du PCF du Palais de Justice de Paris. Il contribua parallèlement au rayonnement de l’activité intellectuelle du PCF en devenant éditeur de la Revue de droit contemporain de 1954 à 1991, comme en participant aux activités du Centre d’études et de recherches marxistes, des comités de rédaction de Nouvelle Critique, de France nouvelle et de L’Information municipale.

Pas de justice sans égalité, pas de Justice sans Paix. C’est aussi au nom de ces principes que Roland s’était engagé avec le Secours Populaire, comme avec le Mouvement de la Paix, dont il fut membre du Conseil national, avec une bataille permanente pour le respect de la Charte des Nations Unies. Et Roland, pour qui la paix ne se concevait que dans la justice, fut un ardent militant du respect des droits du peuple palestinien à vivre libres, dans un Etat respecté par tous.

Le Parti Communiste perd une de ses grandes figures.

Je veux dire à ses enfants, France, Danielle et Frédérick, notre profonde reconnaissance pour l’engagement de Roland, pour son parcours au service de la justice, pour son courage et sa clairvoyance politique.

Je leur adresse mes plus sincères condoléances et veux leur témoigner la fierté des communistes d’avoir été des combats de Roland.

Fabien Roussel,

Secrétaire national du PCF