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#PCF Le parti de l’art

Allocution de Fabien Roussel pour l’ouverture de l’exposition « Libres comme l’art ». Extraits.

Confronté à un capitalisme brutal, destructeur, mortifère, le communisme a inspiré, par-delà les tragédies du siècle passé, l’engagement d’hommes et de femmes en très grand nombre, qui avaient en commun d’aspirer à un monde plus vivable. 

Bien sûr, quand il s’agit d’art et de communisme, nous avons affaire à des registres distincts. Mais, ainsi que l’assurait le peintre Georges Braque : « L’art s’infiltre partout ! » Et puis, art et communisme n’ont-ils pas eu souvent en commun de pouvoir se conjuguer dans une conception humaniste de l’avenir ?

Du reste, les auteurs du catalogue de Libres comme l’art — catalogue que nous devons aux éditions de l’Atelier, que je salue ici — restituent, racontent, rendent compte de manière éclairante des choix qui ont présidé à cette exposition, « Le Parti de l’art. Trésors donnés. Trésors prêtés ».

Ils rappellent que si « l’histoire du PCF est faite de hauts et de bas, de conquêtes et défaites, de prises de position, ou d’absences de prises de position, qui ont parfois suscité la colère de militants et d’intellectuels », il a « invariablement soutenu les écrivains, les artistes, a permis l’accès à l’éducation, à la culture. Il a créé des revues, des journaux, des maisons d’édition, a aidé à la création de films… »

Parce que nous sommes les héritiers de cette tradition, nous avons résolument la volonté de continuer à prendre le parti de l’art ! 
Car, tout de même, quel parti politique français peut s’enorgueillir d’avoir tant agi au service de la culture et d’avoir compté en son sein parmi les plus grands intellectuels, les créateurs les plus en vue ? (…)

De Charlie Chaplin à Bertolt Brecht pour l’international, de Picasso à Giacometti, de Henri-Cartier Bresson à Willy Ronis, de Jean Ferrat et Juliette Gréco à Cyril Mokaiesh, de Gérard Philippe à Jean-Louis Trintignant, de Stellio Lorenzi à Raoul Sangla, de Frédéric Joliot-Curie à Jean-Pierre Vernant ou encore Maurice Godelier, combien compte-t-on de communistes, de carte ou de cœur ? La liste est si longue que l’on me pardonnera celles et ceux que je n’ai pas cités…

Oui, il y a eu, et il y a aujourd’hui, des artistes, des intellectuels, qui jouent un rôle primordial dans le domaine de la pensée, de la culture, de la création artistique ou de la recherche scientifique, et qui sont militants, qui sympathisent avec nos idées, ou qui cheminent à nos côtés. 
Ceux-là, celles-là se reconnaissent simplement dans cette ambition qui consiste à se mettre au service du peuple de France, de cette majorité d’hommes et de femmes qui n’a que son travail pour vivre et que l’on méprise le plus souvent, quand on ne l’écrase pas.

Quel autre sens donner à l’implication, par exemple, d’un Pablo Picasso qui, après la Libération, règle scrupuleusement ses cotisations au PCF, fait des dons, verse aux souscriptions, ou offre ses dessins aux fédérations du Parti et à ses journaux ?
On m’a rapporté qu’un camarade allait ainsi, de temps à autre, chez le peintre des Demoiselles d’Avignon et de Guernica, et qu’à l’invitation du maître il revenait à chaque fois doté de quelques tableaux dont la vente était destinée à alimenter les finances du Parti. Picasso lui disait simplement : « Choisis ce que tu veux ! »

Dans la préface du catalogue que je citais tout à l’heure, Pierre Laurent souligne que, dès ses première années d’existence, l’originalité du communisme français fut d’avoir mis l’art au cœur de l’entreprise d’émancipation humaine à laquelle il consacre tous ses efforts. 
Comme le formulait le peintre Ladislas Kijno, né à Varsovie et qui vécut longtemps à Nœux-les-Mines : « Il ne suffit pas de donner un toit et du pain aux hommes, il faut mettre du Gauguin dans les assiettes et Rimbaud dans les verres. »
Cela se sera traduit, entre autres, par le rôle capital joué par notre parti, comme d’ailleurs par la CGT, dans la création du festival de Cannes ou du festival d’Avignon… 

J’ai la faiblesse de penser que cet entrecroisement permanent entre les révolutions artistiques du siècle écoulé et le combat des communistes n’aura pas été étranger à l’exception culturelle française. Une exception qui résiste toujours, en dépit des coups de boutoir que tentent de lui porter les grands groupes marchands et les géants du numérique en prétendant régir la langue et modeler l’imaginaire.
En évoquant cette question, vous comprendrez que je songe à notre regretté Jack Ralite. Qui d’autre peut le mieux symboliser notre attachement à la liberté de création ? (…)

Parler de la relation si singulière des communistes à l’art et à la création m’amène à une réflexion plus générale, que je voudrais vous faire partager.

La politique comme l’art, parce qu’elles sont des créations humaines, tâtonnent, cherchent, se cherchent. Elles peuvent faire preuve de fragilité. C’est Aragon qui disait, en se l’appliquant à lui-même, qu’il convenait d’éviter à tout prix « l’assurance triomphale d’avoir raison ». Convenons toutefois qu’elles ont également en commun — sauf lorsqu’elles sont régies par l’égoïsme ou le besoin maladif de confiscation — la volonté toute humaine d’affirmer la vie.

L’art peut, par ailleurs, se cantonner au constat, à l’approbation, à la célébration, à la dénonciation, à la protestation, être tout cela à la fois. Mais il peut aussi porter une nouvelle représentation de la réalité, qu’il en ait l’intention ou non. Balzac, on le sait, disait écrire « à la lueur de deux vérités éternelles : la religion et la monarchie. » Ce qui n’empêchait pas Victor Hugo de le ranger, indépendamment de ses idées politiques, « dans la forte race des écrivains révolutionnaires, qu’il l’ait voulu ou non ».

L’art est essai, tentative d’atteindre autrui, proposition, promesse, ouverture. Il ne peut se construire que dans un rapport à l’autre. Non seulement il permet de voir ce que nous ne voyons pas, et qui parfois est juste sous notre nez, mais davantage encore, il est en capacité de se situer devant. Par l’émotion, le plaisir, il s’essaie en quelque sorte à ouvrir la voie. 

Pour cela, l’art prend des risques, car il doit impérativement inventer ses propres outils pour saisir le mouvement du réel. À chaque nouveau défi, il se doit de trouver une manière de le relever. Il appartient au mouvement, à la dynamique. Il évoque la part indicible que renferment les choses, en se confrontant à la réalité qui est sans cesse changeante. « On est là pour essayer de trouver les solutions de demain », selon le peintre Hervé di Rosa.  

Ce qui est valable pour l’art ne l’est-il pas pour la politique, surtout quand celle-ci se veut transformatrice ? L’invention prime. Pour avancer, pour bâtir du nouveau, la remise en question est chose nécessaire, et celle-ci n’est évidemment pas l’effacement du passé mais seulement son dépassement. (…)

Discours du centenaire du #PCF – jeudi 17 décembre 2020

Mesdames et Messieurs, Cher·e·s ami·e·s, Cher·e·s Camarades,

Nous voilà réunis pour célébrer les 100 ans d’existence du Parti Communiste Français.

A cause de la pandémie, du confinement, nous avons dû annuler de nombreux rendez-vous. Certains sont reportés en 2021.

D’autres sont maintenus, comme la superbe exposition d’affiches qui ont jalonné notre histoire, réalisée grâce au concours de la Fondation Gabriel-Péri, présidée par Alain Obadia et que vous découvrirez sur le net avec l’ensemble du programme.

Merci à Guillaume Roubaud-Quashie pour avoir piloté ces festivités.

Je remercie également, pour cet anniversaire exceptionnel, les membres de la direction du PCF présents en visio et ici physiquement en nombre restreint, Pierre Laurent, président du Conseil national, Marie-George Buffet, ancienne secrétaire nationale, les présidents de groupe à l’Assemblée nationale et au Sénat, André Chassaigne et Éliane Assassi, Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité, mes collègues parlementaires, les responsables nationaux des organisations de jeunesse, Léon Deffontaines, secrétaire national du MJCF, les membres du comité exécutif et ceux du conseil national.

Merci à vous et bienvenue à toutes celles et ceux qui nous rejoignent.

Il n’est pas commun de fêter l’anniversaire d’un parti. Encore moins quand il a 100 ans. Et, entre nous, ces 100 ans, on ne les fait pas !

Car en 2020 comme il y a cent ans, le communisme, c’est la jeunesse du monde. Et face au vieux système capitaliste, nous avons besoin d’idées nouvelles, radicalement nouvelles. Voilà pourquoi cette fête est celle d’un commencement.

Avec les yeux non pas tournés vers le passé, mais braqués sur le présent.

C’était déjà l’urgence du présent qui présidait le Congrès de Tours, quand le Parti Communiste s’est créé sous la banderole « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! ». Et c’est toujours d’actualité.

Après l’horreur de la Première Guerre mondiale, il s’agissait de garantir pour de bon la paix entre des peuples que l’impérialisme montait les uns contre les autres.

Il s’agissait de tourner la page d’un capitalisme broyant les vies humaines, celle d’enfants, de femmes, d’hommes qui mourraient au travail.

Cette ambition, portée par celles et ceux dont la guerre avait brisé les vies, elle est toujours la nôtre aujourd’hui, avec comme boussole l’intérêt populaire et l’utilité pour le plus grand nombre.

C’est ce qui n’a cessé d’animer ces centaines de milliers, ces millions de Françaises et de Français, d’étrangers, qui dans notre pays, ont décidé de rejoindre notre parti à travers ces cent années, ces hommes et ces femmes qui ont décidé d’organiser leur révolte, leurs rêves, leurs aspirations, pour proposer un projet d’espoir à notre pays et à son peuple, pour le faire entrer dans la vie.

C’est cette volonté de changer le cours du monde, d’être tout simplement utile qui hante encore le jeune Guy Môquet, lycéen de 17 ans, à la veille de son exécution, le 22 octobre 41 par les nazis, dans sa dernière lettre : « Ma petite maman chérie […] Je vais mourir. […] Certes, j’aurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon cœur, c’est que ma mort serve à quelque chose. »

En 2020, nous retournant sur le siècle écoulé, nous pouvons en être sûrs : le combat des communistes sert à quelque chose.

Il a contribué à garder ouvertes les portes de l’avenir lorsque l’horizon paraissait bouché.

Il s’est engagé dans la Résistance, à l’image d’un Manouchian, d’un Rol Tanguy, d’une Martha Desrumeaux ou d’une Danielle Casanova et de tant d’autres.

Sans le PCF, le rassemblement de la gauche aurait-il vu le jour en des moments cruciaux ?

Y aurait-il eu le Front populaire et le programme du Conseil national de la Résistance ?

Oui, le Parti Communiste est indissociable de grandes conquêtes telles que les congés payés en 1936 ou la Sécurité sociale en 45.

C’est le ministre CGTiste et communiste Ambroise Croizat qui crée notre système de retraite par répartition.

C’est le député communiste Fernand Grenier qui dépose le 24 mars 1944 l’amendement qui inscrit dans la loi le droit de vote des femmes.
Nous avons été d’ailleurs le premier parti à présenter des femmes en position éligible, dès 1925, alors qu’elles n’avaient pas le droit de vote. Je pense aux 17 députées femmes communistes et à Marie-Claude Vaillant-Couturier parmi les 33 premières femmes députées en 1945.

C’est Étienne Fajon, autre député communiste, qui proposera en 1946 de graver dans le marbre de notre Constitution la laïcité.

Il faudrait aussi évoquer 1968 et le rôle majeur des communistes, au coté des syndicats et de la jeunesse dans les conquêtes sociales du printemps dont une hausse du SMIC de 35 %, et la conquête de nouveaux droits pour les salarié·e·s à l’entreprise !

Comment ne pas évoquer 1981 et la victoire de la gauche grâce au score de 15 % de Georges Marchais avec un projet ambitieux pour le monde du travail qui fit gagner la semaine de 39 heures, la retraite à 60 ans et de nombreuses nationalisations, notamment du secteur bancaire. Quelle erreur historique de ne pas avoir poursuivi ces réformes avec le tournant de la rigueur choisi par Mitterrand, en 83.

Notre honneur, hier comme aujourd’hui, c’est l’engagement des maires communistes, à la pointe du combat pour créer des logements sociaux de qualité ou des centres médicaux de santé, pour développer la culture et l’éducation populaire, pour favoriser la diversité et la mixité sociale, pour permettre à tous les enfants de partir en vacances, pour garantir à chaque citoyen les mêmes droits.

Notre fierté, c’est encore de compter dans nos rangs, ou à nos côtés, les plus grands artistes et créateurs du XXe siècle, d’avoir pu bénéficier des audaces d’un Aragon ou d’un Jean Ferrat, d’un Picasso ou d’un Paul Éluard.

Ces liens avec le monde de la culture et de la création, nous continuons de les chérir, à l’image du travail remarquable de l’artiste C215 qui expose actuellement les visages des héros communistes de la Résistance, à l’extérieur de notre siège.

Quelle honte, aujourd’hui, de voir le gouvernement décréter, lorsque des mesures de restriction sanitaires s’imposent, que la culture n’est pas indispensable, alors que la France, c’est la culture, et la culture, c’est la vie.

Et c’est justement ce dont nous avons besoin, en ce moment plus qu’en tout autre !

Comment ne pas évoquer notre engagement internationaliste, pour la défense des peuples et de leur droit à déterminer leurs propres choix : Oui, nous sommes fiers d’avoir été de ceux qui, très tôt, ont défendu la décolonisation, l’indépendance de l’Algérie, se sont engagés contre les guerres d’Indochine et du Vietnam ou pour mettre fin au terrible régime de l’apartheid en Afrique du Sud avec la libération de Nelson Mandela.

Quels souvenirs pour les militants de ma génération qui ont pu contribuer à sa libération.

Il n’y a avait pas beaucoup de monde à l’époque pour porter ces combats. Mais il y a beaucoup de monde aujourd’hui pour dire qu’ils étaient justes.

C’est d’ailleurs le même engagement que nous avons aujourd’hui pour demander la libération de Marwan Barghouti, le député palestinien enfermé dans les geôles israéliennes, ou pour mettre fin au blocus contre le peuple cubain.

C’est d’ailleurs aussi au nom du respect de la souveraineté des peuples que nous avons, dès 1979, décidé de nous engager contre cette Europe libérale, contre ces traités européens qui soumettent les peuples aux exigences des marchés financiers et bradent leur indépendance dans une soumission de plus en plus poussée à l’Alliance atlantique.

Nous avions gagné, là aussi, une belle victoire lors du référendum de 2005 contre le Traité constitutionnel. Mais tout de suite après, la droite et une partie de la gauche, choisissaient de trahir le choix du peuple en faisant voter ce traité au Parlement français. Encore une fois, seul les parlementaires communistes respectaient unanimement le choix majoritaire de nos concitoyens .

Ces trahisons d’une partie des forces politiques françaises ont largement contribué à détourner nos concitoyens de la politique, de la gauche.



100 après sa création, nous sommes encore une force incontournable dans tout le pays, une des premières avec nos 50 000 adhérentes et adhérents, nos 660 maires et nos milliers d’élu-es locaux, départementaux, régionaux, nos députés, sénateurs, sénatrices et cet engagement, cette présence, sur tout le territoire, dans les villes comme dans les villages.

Et vous pourriez bien être surpris par notre renforcement dans les années qui viennent.

Car jamais les inégalités, les injustices, les espoirs d’un monde de justice, de paix, de fraternité, écartant les menaces climatiques, préservant la planète, jamais ces colères et ces espoirs n’ont été aussi forts.

Oui, le communisme est d’actualité. Il est même, pensons-nous, la réponse pertinente à un système économique qui menace la civilisation humaine comme le climat.

Et c’est parce qu’il est, plus que jamais, le mouvement « de l’immense majorité au profit de l’immense majorité », ainsi que le définissaient Marx et Engels, que nous voulons nous projeter vers l’avenir.


Car tant que la pauvreté, les guerres, les inégalités, le racisme, ou les catastrophes climatiques marqueront les peuples, en les opposant, en les divisant, en les poussant à l’exode, nous serons là, toujours là, pour défendre les plus humbles, pour faire respecter la dignité de chaque individu, pour faire avancer l’émancipation humaine, pour défendre la Terre, l’air et la mer.

Regardez ce mois de décembre. Pour beaucoup, la pandémie impose des contraintes et des fêtes de fin d’année limitées.

Mais pour d’autres, pour des centaines de milliers de salariés, qui reçoivent leur lettre de licenciement en ce moment, pour tous ceux qui se battent en ce moment pour conserver leur emploi, Noël aura un gout amer.  Je pense à ces familles de Bridgestone, Renault, Airbus, Danone, Cargill, Verallia, Vallourec, GE Belfort, Grid et tant d’autres !

Le visage du capitalisme, c’est celui-là, celui qui profite de la pandémie pour accélérer la désindustrialisation de la France.

Le visage du communisme, c’est celui de toutes ces hommes et de toutes ces femmes qui résistent, ceux des usines, comme ceux de la culture.

C’est celui du monde du travail qui a été en première ligne, ces soignants, ces enseignants, ces agents des services publics, ces livreurs, ces agriculteurs, ces commerçants, tous ces salariés qui travaillent dur et qui n’arrivent pas à vivre de leur travail !

Notre idéal de justice sociale est d’une criante actualité.

Et notre combativité est intacte pour conquérir, avec le monde du travail, de nouveaux droits, de nouvelles protections, de nouvelles conquêtes sociales.

En cette année 2020, nous portons l’objectif pour notre pays d’éradiquer le chômage et la pauvreté, de garantir à chacun un emploi, une formation, un salaire tout au long de sa vie.

Nous disons qu’il est indispensable pour cela de reprendre le pouvoir à la finance, de redevenir maîtres de nos choix, de retrouver notre souveraineté démocratique et industrielle.

Oui, notre combativité est intacte pour porter l’espoir d’un projet de société plus humaine, sociale, véritablement écologiste et pleinement féministe.

Ce 21e siècle a grand besoin de rupture et de nouveauté. Pour tourner enfin la page des dominations de toutes sortes, celle du capital, celles sexistes, racistes, homophobes qui subsistent encore.

Nous avons en nous, 100 ans après, cet ADN de la combativité, de l’indignation face aux inégalités, le même engagement honnête, sincère.

D’autant plus que l’humanité affronte une crise sanitaire sans précédent dans son histoire récente. Mais, comme trop souvent, ce sont encore une fois les peuples, les plus faibles, les premiers de corvée, le monde du travail comme celui de la création qui en paient le prix fort.

Le monde de la finance, des banques, des assurances, entend garder les manettes, endetter les peuples pour mieux les faire payer demain.

Avec eux, on passe rapidement du « quoi qu’il en coûte » à « il faudra payer ».

Ils repeignent en vert la façade de leur discours, mais nous savons bien que les logiques de rentabilité, de concurrence continueront d’épuiser les hommes, les femmes, comme les ressources naturelles.

C’est tout l’enjeu des mois et des années à venir.

C’est urgent. C’est incontournable.

Pour faire reculer les conflits, les guerres, les murs qui ont poussé 80 millions d’hommes et de femmes à l’exode en 2020, un chiffre jamais connu à ce jour selon le HCR.

Pour transformer en profondeur nos modes de production, nos modes de consommation, pour développer nos services publics, pour relocaliser notre industrie, toute notre industrie et produire ici ce que nous consommons ici.

Produire, créer, former, répondre aux besoins humain, protéger la planète, vivre et s’épanouir de son travail, n’est-ce pas là l’objectif qui doit tous nous unir, pour nous comme pour l’avenir de nos enfants ?

C’est le capitalisme qui a fait son temps. Une nouvelle ère doit s’ouvrir. Et le communisme est le nom de cet espoir pour l’humanité.

Car nous avons face à nous d’authentiques vieillards. Tous les Bernard Arnault, les Jeff Bezos et autres Bill Gates, ces nouveaux Harpagon assis sur leurs lingots et leurs cassettes qui écrasent les peuples.



Oui, dans nos veines de militants communistes coule un sang plus jeune que dans celles des actionnaires des Big Pharma qui entendent faire des profits sur un vaccin tant attendu quand nous, nous demandons à partager les brevets, les connaissances et à les proposer, à prix coûtants, aux peuples du monde.

Oui, tous les élus communistes, dans les communes, dans les départements et les régions, à l’Assemblée et au Sénat portent tous les jours la promesse d’une France fraternelle et solidaire quand grandissent les communautarismes et le repli sur soi.

Oui, nous entendons donner plus de pouvoir, plus de droits à tous ceux et toutes celles qui créent les richesses par leur travail, quand une minorité les accaparent.

Ce qui est urgent aujourd’hui, c’est de passer d’une civilisation de l’argent roi à une civilisation de l’humain et de la planète d’abord.

Alors, bon anniversaire à tous les peuples qui luttent pour leur indépendance, à tous les salariés qui espèrent vivre dignement de leur travail, à tous les militants associatifs, syndicaux, politiques qui dans leur grande diversité s’engagent pour un monde d’égalité, de liberté, de fraternité et de tolérance.


Bon anniversaire aux communistes d’hier, à celles et ceux d’aujourd’hui…

…et à ceux de demain car, répétez-le autour de vous, nous avons besoin de chacune et de chacun, pour sortir enfin de ce monde à l’envers, pour ouvrir une nouvelle ère, celle de l’être humain et de son bonheur.

Notes prises à la réunion publique du 10 décembre #Laurent #Ziegler #Bocquet #Annemasse #PCF

10/12/2013 Soirée Bocquet, Laurent, Ziegler

 

10/12/93 Mandela reçoit la prix Nobel de la paix

10/12/96 la nouvelle constitution de l’Afrique du sud adopté met fin à l’apartheid depuis 40 ans.

On a grande émotion, c’est l’emblème d’un mouvement collectif dans l’ Afrique du sud et le monde entier. Il a été membre et dirigeant de l’ANC allié à COSATU et PC Afrique du sud ; depuis 1950 tout mouvement communiste interdit en Afrique du sud. On ressent une immense émotion on a connu cette bataille pour fin apartheid et libération Mandela début engagement Gilles Ravache. 10 ans de batailles pour le libérer après 27 ans en 1990. C’est un des rares moments de grand victoire, on en a eu peu . On est très émus. Grand écrivain (Breiteil Breitenbach?) « tu es mon frère parce que nous sommes différents » cela est engagement de Mandela Nous sommes tous des frères car différents.

 

Éric Bocquet sénateur du nord a rendu en avril un rapport d’information au nom de la commission des affaires européennes sur les travailleurs détachés. En 2012 il a été rapporteur sur l’évasion. On a voulu le faire à quelques encablures de la suisse car leur système bancaire participe de l’évasion. Il a été rapport en juillet d’un rapport sur le rôle des banques sur l’évasion et l’efficacité des mesures pour lutter contre ; il a rendu son rapport en octobre. Il va présenter les résultats.

Pierre Laurent est sénateur de Paris secrétaire national du PCF en 2010 réélu en 2013 auteur de maintenant prenez le pouvoir.

 

Éric Bocquet

Cette commission d’enquête. En janvier 2012 le sénat s’apprêtait à ne plus siéger, on te nomme rap­porteur de la commission d’enquête. La motivation : 2 casser les reins à l’idée selon laquelle il n’y a plus d’argent, remettre en place les vrais fraudeurs RSA, allocations font 476 M € . l’estimatif de l’évasion fiscale est de 40 à 50 milliards les fraudeurs portent la cravate et ont le col blanc.

90h auditions, 80 personnes, 3 déplacement en Suisse Belgique et Jersey.

61 propositions formulés adoptés par les 21 sénateurs présidée par Dominati Sénateur UMP de Pa­ris. E. Bocquet rapporte. UMP a émis des réserves sur 15 propositions mais ont voté.

Il faut le partager c’est un combat citoyen ce que les uns ne paient pas on le paie tous par les budgets resserrés et baisses des dépenses publiques. Un diaporama pour meilleure compréhension. Tout le monde connaît expression, mais pas à ce point. Sujet devient incontournable pour G8 et G0, même Sarkozy avait dit paradis fiscaux c’est fini.

L’évasion fiscale terre inconnue. Cabinet Babbé pratique l’offshore pub dans avion GB-Jersey. Replacer évasion dans le fonctionnement de la finance dans le monde. La finance est mondialisée. 1,6% flux financiers / flux réels.

Gabriel Zukman économiste essaie 73625 me

31875 0,1% de la population 412,5%

58789 milliard gérés offshore 8%

15/8/2012

0,0014 détiennent 10 à 15%

bilan cumulés des paradis fiscaux insulaires 1/3 18000 milliard $

dérégulation accélérée depuis 1990

années 1980 automatisation des transactions → trading haute fréquence en nanosecondes

volumes X3 depuis 2008

Vient de l’ultralibéralisme Hayek Friedman école de Chicago pour « libérer la finance » soi disant tout le monde doit en profiter

Relais politiques Thatcher Reagan privatisation financiarisation économie.

Pas d’état mais état a renfloué pour 1000 milliards sans contrepartie et on recommence ?.

230 millisecondes pour transférer un ordre de Londres à Tokyo

demain 170.

2/3 ordres bourse US en haute fréquence 50% monde 30% Europe.

La finance n’aime pas l’impôt

Mitt Romney a choisi un colistier apôtre du néolibéralisme ennemi de l’impôt et l’état.

Léona Hemsley, les impôts c’est pour les petites gens.

Contribuables luttent contre oppression fiscale et ISF

Roosevelt impôt pour société civilisés ;

impôt inégalement réparti les groupes du CAC40 paient 8% les petite 33 1/3

Warren Buffet paie moins d’impôts que sa secrétaire : 15% contre 30

Les paradis fiscaux quelques critères

– résidence juridique fictive

  • fiscalité faible ou nulle
  • secret bancaire
  • procédure enregistrement rudimentaire en quelques clics
  • liberté totale mouvement de capitaux
  • support d’un grand centre financier international
  • stabilité économique et politiques pas de coopération les administrations fiscales.

Filiales des grand groupes NL 853 , Autriche Caïman,… document du CCFD qui se bat sur le sujet.

Banque F un peu de crédit 26%

I 55% et beaucoup de spéculation

24 filiales de BNP aux Caïman!!!136 au Luxembourg

crédit agricole 60…

 

Îles caïman 12748 entreprise dans un immeuble.

Obama a dit soit il y ale plus grand immeuble du monde soit évasion fiscale.

Îles vierge 25000 habitants, 830000 société en avril 1 million actuellement

3 états us Wyoming Nevada las vegas Delaware 50%M sièges entreprises de New York

Suisse 5200 m² FS

Trusts 200 société de Jersey en gèrent 200 à 10000. Trust > gère bien depuis le croisades

350000 compte offshore 3000 à 8000 milliard $ d’actifs.

Les fondations des organisations sans actionnaires

le prix de transfert

ex de la banane.

Banane Amérique latin à 13,5 c d’euro arrive en GB

Voyage administratif ajoute 6 centimes au Luxembourg repart aux caïman accès au réseau commer­cial repart paie usage de la marque île de man, facture assurance repart aux Bermudes accès au ré­seau distribution jersey frais de gestion, Fyffes société US Genève banane a son siège à Jersey 1er exportateur d’Europe. GB 60 c grossiste ajoute 0,31 vendu au client 1£

C’est idem pour Total sans rapport entre frais et pris marché

 

Les acteurs

grande banque

 

avocats fiscaliste

 

comment payer moins.

  • différer paiement de l’impôt
  • déduire les intérêt des emprunts
  • loger la propriété intellectuelle Google en Irlande 12,5%
  • manipuler les prix de transfert -60% du commerce mondiale est intra groupe.
  • acquérir des œuvres d’arts
  • délocaliser les sièges sociaux

     

SFM Offshore peuvent vous aider a aller sur un paradis fiscal, ils sont accessibles sur internet.* Ils osent « intégrité »

 

Document interne BNP paribas → montage avec un mr Ukrainien on met de écrans pour opacifier on passe par îles vierge, malte, NL, Chypre, Ukraine On ne connaît pas le fondateur.

Chiffres énorme pour UE 1000 milliard euros. Tous le pays sont touchés. Plus en D, I E, et même dans les paradis fiscaux B 6> Chaîne Humaine et autres.

F 40 à 50 milliard

Boston Consultin groupe estime

1 € aide au pays du sud récupéré x10 850 à 1000 milliard $

 

Jersey industrie financière 60% du PIB 206 milliards livres sous gestion aucun registre des trusts

John Aris gendarme des trusts a-t-il refusé ? oui une fois car mafia japon, il sont partis à Singapour

D-s l’aéroport investing in Islande

Il y a un numéro d’appel dans les toilettes pour signaler

Jersey pas de partis politiques 51 membres du parlement de personnalités cooptées → stabilité ;

33% de participation en 2005

Suisse on a vu un ancien député « Rien ne bouge en suisse sans l’accord des banques.

Entre 1995 et 2005 PIB +15% dépôts dans banque +99,6%M

5242 milliard Fs gérés par banque

26 cantons en concurrence fiscale

Zug 0,002% 30000 holding

taxation au forfait sur train de vie

City de Londres 8000 habitants 350000 salariés.

15% du PIB de la GB et 50% des assureurs de la planète

Géré par un conseillerai

UE 1957 traité de Rome et création marché des eurodollars à Londres

traités favorisent la finance.

1988 libération totale mouvement de capitaux

1992

2007

décisions doivent être prisent à l’unanimité

On a eu une règle des détachés malgré 6-7 contre.

Europe

le Luxembourg

1err centre d’investissement

loi bancaire prévoit secret depuis 1981 menace emprisonnement

Consul honoraire de France à jersey travail le dans la finance est représentant de BNP. David Lyatt. Il n’est plus consul honoraire

Suisse groupent de banquiers privés genevois Édouard Cuendet député libéral

Robert Wolff représentant de la banque UBS a fiancé campagne Obama 750000$

Communication

contribuables associés Fathi Derdeer député libéral Suisse

 

Daniel J ; mitchell état providence = prison

 

propositions

  • haut commissariat à la protection des intérêt financier public
  • associer la représentation nationale
  • imposer au grand groupe une comptabilité pays par pays a été imposée aux banque
  • préparer l »adoption d’une règle générale anti évasion une liste unique
  • développer un e politique pénale ne plus négocier

C’est un combat politique et citoyen

Appel de Genève de 1996 contre la corruption

Livres Xavier harel la grande évasion.

Antoine peillon ces milliards qui manquent à la France

Nicolas chaxon les paradis fiscaux

 

C’est un enjeu ce société c’est un choix de société ;

il faut un impôt équitable et que personne n’y échappe

Enjeu financier

 

« … Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat.

Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis … »

Thomas Jefferson 1802.

 

Jean Ziegler

rapporteur pour le droit à l’alimentation du conseil des droit de l’ONU

2011 destruction → finalement1998le livre noir du capitalisme : les banquiers Suisses tuent sans mitraillettes.

 

La justice fiscale est un élément de la justice sociale, c’est un élément essentiel de la lutte de classes. Elle est totalement absente aujourd’hui.

Rapport une arme formidable pour la lutte.

Il va se limiter à la suisse.

Elle abrite 27,8% des fortunes offshore du monde. C’est le repaire des prédateurs le plus puissant du monde. Sartre disait connaître l’ennemi combattre l’ennemi. On est confronté à cette tâche. Ça se fait en France pas en suisse. La banque mondiale dit 52,8% richesse nationale brute, contrôlée par 500 groupes transnationales financiers. Cette très mince oligarchie a un pouvoir jamais atteint dans l’histoire de l’humanité, échappe à tout contrôle. Seule motivation collective de cette oligarchie : c’est la maximalisation du profit, en dehors de tout contrôle sociale ;

2 niveaux matérialité du rapport de France et de la théorie de légitimité.

La Suisse est petit 42000 km² 60% habitable. Le dernier soldat qui a quitté la Suisse était de Napoléon en 1813. l’Europe a connu des bouleversements, la Suisse a gardé la même classe dirigeante, qui donne des leçons au monde entier.

362 banque PIB 500 milliard FS (5/6€) Bilan consolidé crédit Suisse UBS 10 fois plus. Suisse 2e pays le plus riche par habitante ? E FS est la monnaie refuses. Europe 420 millions de personnes US 310 millions, dollar devise mondiale ; la suisse ! 7,8M habitant pas de matière première monnaie la plus forte de la planète, monnaie refuge.

3 sources :

  • argent du crime organisé et de la corruption monétaire
  • argent des 194 pays de l’ONU 154 de l’hémisphère sud 4,8 milliard de gens y visent . La dé­capitalisation c’est l’argent du sang. A Goma Nord Kivu, 2 fois plus grand que Genève. DES centaines de millions de la classe dirigeante en Suisse sur des comptes à numéro. Le pillage des pays du tiens monde par les prédateurs helvétiques tue. On a localisation de richesse concentrée. Et par ailleurs les fosses communes s’agrandissent. Selon la FAO, tous les 5 se­conde un enfant meurt de faim 57000 par jour. 1 milliard subissent la faim. L’agriculture mondiale pourrait nourrir 12 milliards d’êtres humains, le double de l’humanité. Il n’y a plus de manque objectif. Marx en 1883 était persuadé que le manque objectif allait accompagner l’humanité pendant des siècles. Il s’est trompé (uniquement là-dessus) l’humanité a connu des révolution s technologiques qui ont permis de fortes productions. Un enfant qui meurt de faim est assassiné
  • la fraude fiscale

La Suisse est un pays passionnant pour un sociologue. 4 culture coexistent. 3,6 millions d’alémaniques qui détestent les allemands, des lombards italophobes, 1,2 romans francophones, Genève a été capitale département du Léman. C’est le 3e peuple qui la régime le plus inégalitaire 1% a 68,2% des valeurs patrimoniales (derrière 2brésil et 1Afrique du sud). Il y a une misère en suisse 450000 habitants à Genève 247 km² comme Aubervilliers 12% à l’assistance publique hospice général fondé par Calvin en 1536. Suisse 9% 600000 personnes sous minimum vital. L’oligarchie bancaire règne. Révolution de 1848 république en vigueur, pas écrasé c’est la seuls qui a réussi. On a un régime d’assemblée 200 conseillers nationaux. Pas de salaire pas incompatibilité 44 sénateurs, ils reçoivent un per diem 150 FS. Pas d’interdiction sans interdiction ni incompatibilité, on est coopté dans les conseils d’administration quand on est dans les partis de droite et gagne des centaines de milliers de FS. L’oligarchie bancaire a une majorité automatique. Il y a des instituions d e surveillance FINMA. C’est les banques qui la paient. Elle peut donner des amen des mais garde le secret. Il n’y a pas du tout d’instance indépendante qui crée un cadre normatif pour l’activité financière. Genève est la capitale mondiale de la spéculation sur les aliments de base. +63% du pris du mais +38,2riz en 5 ans 271 S blé meunier x2 en 3 ans. Profits extraordinaires. Cette spéculation est légale elle crée des profits incroyables. Dans les bidonvilles où vivent 1 milliard de personnes. Où les gens gagnent moins d’un $ par jour les enfants meurent.

Adjoint Che à bataille Santa Clara.

Au Pérou queue de femmes devant dépôt de riz, pas une seule femme a acheté un kg. Ça a été acheté dans des gobelets en plastique pour nourrir les enfants. C’est la conséquence de la spéculation capitaux de centaines milliards de $. L’assassinat de masse se pratique sans mitraillette.

Le Président du directoire du crédit Suisse à touché 582 M FS. Par mois 2,8 MF la balayeuse 3800FS, soit 722 fois moins. L’UBS a fait une perte de 2,9 milliard FS en 2009. Elle a payé 2,9 milliards de boni. Le contribuable a épongé.

L’UBS a inventé le ggoc morning gift cadeau d’entrée André orcen 28/12/2012 rejoint le directoire de l’UBS, il reçoit 25M FS cash.

Le chômeur français, le mafatieri (?) qui crée ça est identifié.

Lutte difficile, rien n’a bougé : l’entraide judiciaire fonctionne pas. Si soupçon de compte en Suisse va au ministère justice qui passe à berne puis au canton. Cette requête peut être combattue par les avocats qui peuvent aller jusqu’au tribunal. Bruxelles veut échange automatique d’information sur qui ouvre un copte en Suisse. Quand Cahuzac ouvre compte avec banque reyl, elle aurait dû dire à Ber­cy Cahuzac a ouvert un compte. Mme si UE impose l’échange des infos, mais les trusts ont 5-10 écrans, il est impossible de percer. Interpol dit au bout de 2 changement, capital non traçable.

Pourquoi cette extraordinaire résistance à opinion publique mondiale et gouvernement puissants F, D ;…

Ça vient de très loin Calvin a créé la 1e république bourgeoise en 1536. Les bourgeoisies se sont converties au protestantisme pour échapper à l’impôt église puis fuite après St-Barthélémy. 1685 Louis 14 a révoqué l’édit de Nantes → 2e refuge, les capitaux ont afflué à Genève, créé l’horlogerie, à Bâle. Le métier du banquer était celui de messager de Dieu porte argent pour la Rochelle, Aigues mortes et protéger celui qui vient avec son argent. Murailles non franchies > escalade. Le banquier genevois protège contre celui qui persécuté son client comme un devoir sacré, mission divine.

Suisse pas attaquée par Hitler car son argent y est. Ils ont lavé, refondu, tout l’or que Hitler a volé dans le monde, en prenant leur commission. Ils ont permis à Hitler d’acheter uranium dont il avait be­soin pour son armée. Les banquiers ont prolongé la WW2 de 2 ans. Les alliés ont dit aux Suisses si vous continuez à traiter l’or nazi en juin 1943, aucune transaction reconnue. Gold déclaration de 6/1943. Tout le monde savait guerre perdue, les suisses ont continué → 6/4/1945. Obstination extraor­dinaire > cette formidable les banquiers archi-compétents, comptabilité impeccable, d’où vient ar­gent le banquier accueille le client exécute sa mission divine ;

Au Bureau de l’IS Willy Brandt dit si vous parlez en public, vous devez être inattaquable mais il faut laisser de l’espoir.
Che Guevara, les murs tombent par des fissures. Il y a des consciences qui ne veulent plus de ces malfaiteurs planétaires être pillés, exploités, massacrés par cette oligarchie. Garde plein d’espoir pour. notre combat

Brecht levez vous comme des lions après le repos, en nombre invincible secouez vos chaînes en terre vous êtes beaucoup ils sont peu

 

rapport Bocquet 34 propositions

Pierre Laurent

Je pourrai donner un conseil à Hollande : écouter Willy brandt.

Retour sur la situation et la bataille concrète.

Ce qui vient d’être dit ramène une bataille lancée à la fête de l’humanité sur le coût du capital alors que l’on nous bassine sur le coût du travail. Dès que l’on présente une revendication. Des milliards se battent pour manger, se habiller, le travail décent on nous oppose ça. Beaucoup de gens sont mis sur la défensive par cette campagne ce culpabilisation permanente des travailleurs « vous coûtez trop cher » Bataille de classe offensive pour dénoncer ce mensonge.

Ce travail fait est un travail de révélation. Les ordres de grandeurs sont méconnus ils ont explosé à la face du monde en 2008. on leur disait depuis des années rien n’est possible ils ont vu des mil­liers de milliards pour le marchés financiers. Des millions se sont interrogés sur la logique du système, d’où contre-offensive quotidienne pour cacher ça. On a travail pour révéler qu’il y a de l’argent et révéler les ordres de grandeur que les gens ne connaissent pas il faut les éclairer ;

Si on ne le fait pas désespoir. Hollande lors de son discours du Bourget l’a dit en pointant la finance mais une fois encore son renoncement à s’attaque à ce pouvoir peut plonger gens dans im­puissance et désespérance ;

quelques chiffres, les ordres de grandeur sont importants. Ayrault dit il faut remettre à plat le système fiscal, c’est un aveu, il n » l’a pas pas en 18 mois, il aurait fallu commencer par ça.

Il faut prendre cette question au sérieux. Gens disent il ne va pas le faire. Faisons-en une grand e question politique. On dit c’est trop compliqué Faux, ce n’est pas inaccessible.

L’impôt qui rapporte le plus, c’est la TVA et la TIPP. Plus de 150 milliard sur 300, ce sont les impôt les plus injustes. Ces ressources augmentent avec hausse TVA, ce sont les recommandations de l’UE. On en rajoute dans l’inégalité fiscale en diminuant les autres. IS descend à 36 milliards en baisse de 13, principalement à cause du CICE, Nouveau cadeau dont moscovici s’est vanté qu’il se passe sans contrepartie ni contrôle fiscal. La totalité des exonérations atteint 200 milliards. On accroît l’injustice fiscale et c’est inefficace, on appauvrit et enrichissant ceux qui se désintéressent du bien commun, on aggrave l’impasse du système, dans toute l’Europe, sans résoudre les problèmes de dette et déficit. La Grèce cobaye est passée de 120 à 175% du PIB de dette. On a un système injuste, on parle des prélèvements sur les entreprises alors que les frais bancaires et charges financières et dividendes c’est environ 300 milliards le double des cotisations sociales. 2 X plus de charges financières que de charges sociales. Il faut prendre l’offensive, révéler ces chiffres. L’évasion fiscale est un élément fort. Il y a un tas de systèmes légaux pour évasion fiscale légale. Les grand groupes du CAC 40 paient peu ou pas ex de total. Google, Amazon y échappent totalement à chaque fois qu’on veut les mettre au pied du mur il y a renoncement. En Europe on veut une taxe sur les recette de Google. Cette bataille se menait, le gouvernement français y a mis fin, il y a eu négociation, Google a été reçu par Hollande Google a payé 60 m sur 3 ans « mieux vaut un accord qu’une loi ».

C’est systématique, là où on devrait mener des batailles F, E, monde, on renonce. Il faut faire gran­dir la bataille. Dans l’agroalimentaire F il y a des réseaux qui remontent vers les grandes sociétés qui font de l’optimisation fiscale ex unilever qui paie 0 impôt en France. Tout le système de remontée des profits nets en suisse. On doit prendre cette bataille par tous les bouts. On prend balle au bond Ay­rault pour États généraux justice fiscale. Ça peut être des grand sujets d’éducation populaire pour construire un travail politique de révélation mobilisation. Il faut reconstruire un impôt sur le revenu progressif. C’est un gruyère : toutes les études montent que plus le niveau de revenu augmente, plus il baisse à partir d’un certain niveau monte entre smic et 2-3 fois le SMIC puis baisse. Les système d’optimisation font qu’au somment ne paient quasiment rien. Système d’une injustice totale. Il faut mettre au cœur du débat la reconstruction d’un vrai impôt progressif. Idem pour l’import sur les société qui va baisser de 13 à 35 milliard, des grand groupes y échappent, plus systèmes d’ échappement à l’impôt au maximum.

En France on a supprimé la taxe professionnelle remplacé par CVAE. Cet impôt rapporte beaucoup moins que prévue 3-5 milliards et qu’il est imprévisible, dans les collectivités, on se rend compte que les simulations de Bercy sont fausses, ça rapporte moins. Il semblerait que les trous soient l’optimisation fiscale car assiette un peu compliquée -> passe à travers mailles du filet. 277 M € de moins à Paris environ 150 sur IDF.

L’imposition sur les entreprises doit être reconstruite. Il faut remettre en cause les exonérations : 200 milliards sur un total de recettes de 300. Tous les syndicats demandent cette remise en cause. Ça doit être pour l’emploi, plus ça monte, plus le chômage monte, ça déconne.

Si on me net pas le doit sur ce qui part ainsi, gens ne voient question eu changement est pas pos­sible. On pourrait amplifier avec états généraux justice fiscale pour travailler sur chiffres, travailler ensemble. A chaque fois que on le fait il y a du monde, les gens veulent savoir pourquoi. Cette ba­taille est possible. Ne laissons pas le gouvernement mettre en place une réforme catastrophique met­tant en pièce la protection sociale. Cette bataille est une des clés de la lutte contre le capital, il faut aussi faire beaucoup sur l’utilisation des l’argent dans les entreprises. Gouvernement dessaisit l’ANI réduit les possibilités de contre-expertises, il aurait fallu faire le contraire il faut faire circuler cela, faire de ces questions des questions populaires, donner espoir que l’on peut changer le monde à condition de se réapproprier ces richesses créées par le travail et volées par d’autres

 

question petites entreprises

P. Laurent est contre l’oligarchie de se système, une partie de l’économie est rackettée par le sys­tème bancaire contre les salariés et PME. Ce qu’on dit sur la spéculation alimentaire ou immobi­lier frappe aussi les PME. Les PME sont souvent des sous-traitants étouffés par les donneurs d’ordre. Au niveau de la pauvreté salariale. Il y a des 10 millions de gens qui travaillent et ne peuvent pas vivre. + les chômeurs. Si on continue d’écraser leur salarié on n’a pas d’issue. En France des millions de salariés gagnent moins de 1000€. la revalorisation salariale est une nécessi­té. Il faut que les petites entreprises fédèrent leur combat avec leurs salariés contre le système qui étouffe tout le monde. Notre critique est contre cette oligarchie limité qui concentre la richesse.

 

G. Ravache

Pour les grandes la charge fiscale a baissé pour les petites elle a augmenté. Passage de TP à … IS à 8% pour CAC40, 33 1/3 pour petites. Le législateur l’a fait sciemment