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Mobilisation pour notre pouvoir d’achat et nos emplois ! #PCF #Annecy

ce 21 novembre sera marqué par le rassemblement à Paris autour de Fabien Roussel pour porter ces questions fondamentales dans le cadre des campagnes pour la présidentielle et les législatives.


Ce 20 novembre à Annecy, des militant.es engagé.es dans ces campagnes vont la populariser en discutant avec la population notamment en diffusant le tract qui annonce et explicite cette initiative et proposant de créer un ou plusieurs collectifs des « Jours Heureux » pour porter nos revendications, tant au niveau local qu’au niveau national.
A cet effet, nous invitons les média à une conférence de presse Samedi 20 à 10h à Bonlieu (côté bibliothèque). Puis nous irons au marché boulevard Taine.

Big Pharma et paroxysme des antagonismes de classes au niveau mondial – D’autres choix de société sont possibles !

Publié le 3/11/2021 par PCF

Sur les 1,8 milliard de dons de vaccins anti-covid promis par les pays riches aux pays du Sud, seulement 261 millions de doses – soit 14 % – ont été livrées à ce jour. C’est le bilan sans appel du dernier rapport de « The People’s Vaccine Alliance » paru le 21 octobre dernier. Les laboratoires pharmaceutiques occidentaux, quant à eux, n’ont livré que 12 % des doses qu’ils ont promises à COVAX, l’initiative conçue pour aider les pays à revenu faible ou intermédiaire à avoir accès aux vaccins anti-covid. Alors qu’on met en place en France et en Europe la « troisième dose », ès avoir vacciné après de 70 % de la population, seuls 4 % de la population africaine a quant à eux, eu accès au vaccin.

Pourtant, tant que nous n’aurons pas atteint une immunité collective au niveau mondial, le virus continuera à circuler et muter, rendant au mieux temporaires les effets de la vaccination, au pire en la rendant inopérante si le virus devient résistant au vaccin. Dans le même temps, l’UE et notre gouvernement s’opposent avec acharnement à toute levée des brevets et transferts de technologies qui permettraient de distribuer largement le vaccin. C’est ce que demandent pourtant, depuis près d’un an et demi, plus de 120 pays au sein de l’OMC et des milliers d’organisations à travers le monde. Refuser le vaccin à l’humanité dans son ensemble équivaut ainsi à faire le choix de prolonger la pandémie.

Rappelons également qu’en 2020 les grandes entreprises pharmaceutiques, après avoir été largement financées par les fonds publics, ont fait des profits record avec la commercialisation des vaccins. Record qu’elles battront de nouveau cette année puisque chaque dose coûte de plus en plus cher à la Sécurité sociale : de 12,50 euros pour la première, on en est actuellement à plus de 19,50 pour la troisième.

Résumons donc. D’un côté les entreprises multinationales font un hold-up sur notre Sécurité sociale en augmentant comme bon leur semble les prix des vaccins. De l’autre elles organisent la pénurie pour les populations les plus pauvres et font durer ainsi la pandémie pour continuer à se faire toujours plus de profits. Tout cela quitte à être responsables de la mort de centaines de milliers de personnes supplémentaires et avec la complicité de nos gouvernants, à commencer par le président E. Macron.

La crise sanitaire avec ses premiers de corvée avait déjà été un révélateur de l’intensification de la lutte des classes. On atteint ici un paroxysme. Le British Medical Journal, revue de référence du monde médical, va même jusqu’à parler de crime contre l’humanité.

Pourtant les solutions existent. Avec 375 autres organisations, nous sommes engagés depuis un an maintenant dans la campagne européenne « Pas de profits sur la pandémie », qui vise à demander la levée des brevets, la mutualisation des technologies et à remettre vaccins et traitements anti-covid dans les mains du public au lieu de celles des Big Pharma. Il faut continuer à signer et à faire signer massivement la pétition www.pasdeprofitsurlapandemie.eu en la mettant notamment dans tous nos tracts et affiches sur la santé, en faisant signer sur les marchés et pendant nos initiatives, ou encore par l’envoi de mails massifs à nos adhérents et sympathisants.

Au-delà, les enjeux de santé seront au cœur de la campagne électorale, Il nous faut avec force avancer notre proposition de pôle public du médicament à l’échelle nationale, européenne et mondiale. Ne nous méprenons pas, nous sommes majoritaires à porter ces revendications au niveau national et mondial. Sortir la santé du dogme du marché est non seulement un choix de société mais aussi et surtout une question de bon sens. À nous donc de construire un rapport de force obligeant les tenants du pouvoir à nous écouter. Nous pouvons le faire en invitant par exemple à participer et à débattre au sein des comités des jours heureux tous les responsables associatifs, syndicaux et personnels qui sont engagés sur les questions d’accès à la santé et en leur présentant nos propositions.

Plus jamais nos vies ne doivent être sacrifiées sur l’autel du profit. La lutte continue donc !

Charlotte Balavoine

750 personnes à la 27e Journée à la mer des communistes de l’OISE le 21 août à Dieppe : le droit aux jours heureux pour toutes et tous !

750 personnes à la 27e Journée à la mer des communistes de l’OISE le 21 août à Dieppe : le droit aux jours heureux pour toutes et tous !

Pour la 27e année consécutive, les communistes de l’Oise et de Gisors ont organisé une grande journée « pour le droit aux vacances » : à nouveau un beau succès même si l’obligation du passe sanitaire a rebuté malheureusement un nombre important de personnes cette année.

Dès le début de matinée, 13 cars ont rejoint la cité balnéaire et portuaire où tous les participants (beaucoup de familles avec des enfants mais aussi des retraités modestes souvent des femmes) ont été accueillis par un petit déjeuner et une prise de parole de bienvenue combative de nos camarades Nicolas Langlois, maire, et Sébastien Jumel, député de Dieppe.

Toutes et tous ont dit aux militants comme à la presse présente, leur bonheur de pouvoir profiter de cette journée de détente et de dépaysement, en bord de mer : « merci pour cette sortie, ça fait du bien au moral, car je ne sors jamais vu mes revenus ! », « c’est notre seule journée de vacances ! »…

Au plaisir de la baignade ou des jeux de plage s’ajoutaient les nombreuses attractions de cette ville vivante mais aussi chargée d’histoire avec son château-musée ouvert gratuitement aux participants par la municipalité communiste avec la volonté de mettre la culture à la portée de tous.

Avec cette action, les communistes – qui furent parmi les artisans de la conquête des congés payés en 1936 – mettent leurs actes en conformité avec leurs paroles : nous revendiquons le droit pour toutes et tous, à pouvoir profiter de ce progrès de civilisation que sont les vacances, et comme ce droit aux vacances n’est pas une réalité pour une majorité des salariés modestes et des familles populaires de notre pays, nous organisons cette Journée qui est comme « un bout de vacances, un bout de bonheur » arraché aux difficultés du quotidien.

Cette Journée prenait d’ailleurs encore plus de sens dans un contexte marqué lourdement par la pandémie et ses conséquences sanitaires, sociales, économiques avec une aggravation des inégalités entre les plus riches et les plus pauvres.

Ainsi, selon L’Observatoire des Inégalités, 54,5 % des 20 % de français les plus modestes disent « ne pas avoir les moyens de partir une semaine » quand seulement 3,6 % des 20 % de français les plus aisés font la même réponse. Et encore faudrait-il souligner le fossé entre « partir une semaine » dans l’année à quelques kilomètres de chez soi et partir cinq semaines, voire plus, en alternant des voyages à l’étranger, dans la famille et aux sports d’hiver…

Cette action est aussi l’occasion de rencontrer, de discuter, de nouer ou renouer des liens avec des femmes et des hommes pour échanger sur la situation sociale et politique, et pour décider ensemble d’agir pour changer les choses.

Cette année, nous avions proposé aux vacanciers d’un jour d’envoyer l’une des 5 cartes postales à Macron mises à disposition par la « Caravane d’été des Jours heureux » (clôturée par Fabien Roussel le 26 août à Malo Les Bains), pour exprimer leurs aspirations à une vie meilleure.

Beaucoup se sont saisis de cette occasion pour faire entendre leur voix au locataire de l’Elysée à qui nous enverrons collectivement les cartes postales.

Sans surprise, c’est la revendication de la justice sociale qui est omniprésente dans les écrits avec la demande de meilleurs salaires et retraites, du droit aux vacances, au logement, à la santé :

« la dernière semaine du mois, je mange rarement à ma faim, car avec ma retraite de 900 euros je n’y arrive pas »… « les factures de gaz et d’électricité ça n’arrête pas d’augmenter alors que je fais très attention ! On n’est bon qu’à payer alors qu’on a un tout petit salaire » … « j’ai perdu mon boulot car j’ai dû m’arrêter pour m’occuper de ma maman qui est décédée en 2015 ; mais je n’ai plus retrouvé de travail fixe et j’enchaîne les CDD, les remplacements ! En étant dans la précarité, les vacances c’est terminé, c’est injuste » …

Les tracts diffusés rappelaient opportunément que la fortune des 500 familles les plus riches de France était passée de 570 milliards en 2017, année de l’élection de Macron, à 1000 milliards aujourd’hui en 2021: oui l’argent existe, d’autres choix sont possibles pour permettre par exemple que chacun puisse partir en vacances et vivre dignement « en sortant la tête de l’eau » comme le proclame l’une des cartes postales !

Dans une période où l’abstention des classes populaires a battu des records aux dernières élections, où la défiance est grande vis à vis de « la politique », le Parti Communiste Français a vraiment tout à gagner à développer de telles actions liant solidarité concrète et discussions et action pour changer les choix politiques.

Pour relever le défi des jours heureux.

Thierry AURY, secrétaire départemental du PCF OISE

A propos des mobilisations contre le « passe sanitaire » #PCF

S’égrenant au fil des semaines en plein cœur de l’été, les manifestations contre le « passe sanitaire » interpellent, autant qu’elles divisent jusque dans les rangs de nos camarades. Par leur constance, comme par leur grande hétérogénéité, elles peuvent être interprétées comme le relais de l’exaspération croissante que provoque la politique du pouvoir macronien : ses mensonges à répétition ;l’inexistence d’une stratégie sanitaire cohérente depuis le début de l’épidémie ; la casse de notre système de santé comme de nos services publics pour satisfaire aux prescriptions austéritaires des traités européens néolibéraux ; l’autoritarisme d’un président imposant ses décisions en s’affranchissant de tout débat avec le pays et en affichant son mépris pour le Parlement, les élus, les acteurs sociaux, les professionnels de santé ; le danger d’une loi, adoptée à la hussarde par la majorité de l’Assemblée nationale et qui s’attaque dangereusement aux droits sociaux des salarié-es. Ce mouvement s’alimente aussi de la défiance envers des vaccins répondant à de nouvelles technologies, défiance alimentée par nombre d’informations hasardeuses et inexactes et par des scandales sanitaires liés aux grands groupes pharmaceutiques mus par une soif inépuisable de profits juteux.

Pour autant, même si les manifestations du samedi ont pu emprunter des tonalités faisant écho aux revendications portées par le mouvement social depuis des mois, elles auront également été porteuses de confusions politiques et de régressions idéologiques dangereuses. Que, dans les cortèges, aient pu s’exprimer avec force la dénonciation de la vaccination, des théories complotistes ou des slogans antisémites ne saurait relever de l’anecdote. 
De telles ambiguïtés, de même que la présence dans la rue de forces ultra-réactionnaires ou d’extrême droite, ne sont pas de nature à politiser les enjeux du débat public aujourd’hui, ni à aider au rassemblement d’une majorité de la société autour des exigences de justice, de solidarité, d’égalité. Au contraire, alors que l’action de l’exécutif et ses méthodes divisent profondément la nation lorsqu’il faudrait plutôt la mobiliser pour triompher de la pandémie, la contestation creuse à son tour des fractures qui, in fine, ne font que servir un président en quête de réélection.
Dans leur histoire, les communistes se sont toujours situés aux avant-postes de la lutte en défense de la Raison, de la science, de l’intérêt général humain. Ils entendent, pour cette raison, mener à présent la bataille pour la vaccination générale. Toute la gauche et les forces de progrès devraient d’ailleurs s’y retrouver, car elle est le seul moyen de s’extraire du piège dans lequel le gouvernement tente d’enfermer notre peuple, par sa manière brutale de lui imposer le « passe sanitaire ». 
La vaccination est la seule arme dont dispose, à l’heure actuelle, l’humanité pour se protéger. En l’état présent des connaissances, rien n’atteste qu’elle ferait courir un danger majeur aux populations. S’il peut exister, pour chacune et chacun, une prise de risque limitée lorsqu’il ou elle se fait vacciner (ce qui est vrai pour tout vaccin), celle-ci doit être considérée comme une contribution à l’immunité de tous et de toutes. Dit autrement, au-delà de la situation de chaque individu, il s’agit d’un acte qui relève de la solidarité, donc de la citoyenneté.
C’est la raison pour laquelle nous entendons lier l’objectif de la vaccination générale à l’exigence de démocratie sanitaire que nous portons depuis le début de la pandémie. À la direction du pays, nous procéderions, en effet, tout autrement que les gouvernants en place. Ceux-ci se montrent incapables, non seulement de convaincre les hésitants, mais de mettre la vaccination à portée de celles et ceux qui s’avèrent le plus en danger — sur les dix millions de personnes encore à vacciner, on recense 16% de plus de 80 ans, dont on sait qu’elles ne disposent pas d’un accès aisé à des équipes de soignants, ce qui est plus généralement le cas des populations les plus pauvres qui sont les moins protégées. 
Afin de combiner urgence sanitaire et mobilisation de la société, il serait impératif de réunir, à l’échelon de chaque département, élus, acteurs sociaux, professionnels de santé, représentants des caisses d’assurance-maladie (qui possèdent les moyens d’un contact rapide avec chaque assuré) et des Agences régionales de santé. À charge pour eux de construire une stratégie basée sur la confiance autant que sur l’efficacité, et se déployant au plus près des citoyens, jusque dans les quartiers ou villes délaissés, les entreprises, les lieux d’étude.
Évidemment, comme le soulignait la déclaration de notre Parti en juillet, l’immunité collective ne peut être atteinte au seul niveau des États nationaux. Pour ne prendre que cet exemple, sur les trois milliards de doses inoculées dans le monde, on en compte seulement 30 millions distribuées aux Africains, ce qui est dérisoire. Il importe, par conséquent, de relancer l’action pour la levée des brevets, le transfert de technologies, le développement massif des capacités de production, en particulier pour les pays en développement.
L’enjeu n’est rien d’autre qu’un choix de civilisation, auquel le capitalisme se montre, une fois de plus, incapable de répondre.
Christian Picquet, Maryse Montangon, membres du CEN.

Réaction du réseau antifasciste de la Chaîne Humaine contre les haines au communiqué du 2 août du Collectif Stop Loi de Sécurité Globale 74

Au préalable, il faut préciser que, bien que soutien et participante active à toutes les manifs contre les lois sécuritaires, la Chaîne Humaine n’a pas été conviée à la réunion qui a abouti à ce communiqué.

La Chaîne Humaine partage sans réserve tant le constat que nos organisations ne sont pas qualifiées pour émettre des avis d’ordre médical que les revendications de plus de démocratie dans les prises de décisions et de moyens humains et financiers plus substantiels pour l’Hôpital public et les EHPAD. Elle y ajoute les associations de solidarité voire les collectivités locales qui prennent en charge les personnes les plus
défavorisées et éloignées des structures de santé.

En revanche, elle appelle à la plus grande vigilance quant aux organisations qui ont lancé les manifestations anti-passe sanitaire. Des « patriotes » de Florian Philippot aux complotistes antivax, en passant par les intégristes de Civitas ou l’extrême-droite « savoisienne », ces forces, dans la lignée du « Grand Rassemblement » dénoncé nationalement par les Debunkers des rumeurs/hoax d’extrême droite, défendent des valeurs à l’opposé de nos organisations. Pour mémoire, on a pu trouver l’expression « dictature sanitaire » alors que le droit à se faire vacciner est refusé à 90% de la population de la planète, des amalgames hideux entre la campagne de vaccination et le génocide perpétré par le régime nazi, des amalgames antisémites sur un prétendu complot juif visant à une dépopulation massive, des appels à la violence notamment contre les centres de vaccinations, des actes de violence… A Annecy même, il y a eu intrusion dans la préfecture dont les grilles ont été forcées, le tract « savoisien » appelle expressément à l’« utilisation de la force armée » contre l’état français, la présence du néonazi Alexandre Gaboriac a été constatée…

Face à cette faune, le rôle des organisations progressistes est d’appeler en leur nom à des manifestations qui dénoncent sur des bases claires les excès de la loi dont une application trop rigide aboutirait à des exclusions qui touchent en priorité les populations les plus défavorisées.
Le Collectif Stop Loi de Sécurité Globale 74 est tout à fait qualifié pour élaborer un tract unitaire d’appel et la Chaîne Humaine est naturellement volontaire pour y participer.

La caravane des Jours Heureux #PCF

Du 6 juillet au 26 août, la caravane des Jours Heureux, floquée aux couleurs de la campagne de Fabien Roussel, s’élancera sur les routes françaises pour présenter aux habitant·e·s, aux saisonnier·e·s et aux touristes la candidature communiste à l’élection présidentielle de 2022. Cette caravane d’été sera le premier grand temps de mobilisation depuis le vote des militant·e·s pour la candidature de Fabien Roussel à l’élection présidentielle le 9 mai dernier.

La caravane partira de Marseille, dans les Bouches-du-Rhône, pour rejoindre Malo-les-Bains, dans le Pas-de-Calais, en passant par la côte Méditerranéenne, le littoral atlantique et les côtes de la Manche. Ce sont au total 25 fédérations de notre parti qui prendront part à cette belle aventure estivale, pour plus de 30 étapes prévues et 4 000 km parcourus ! Une ébauche de parcours avait été préparée en amont, à la présentation du projet aux fédérations, mais ce sont elles qui ont vraiment décidé des lieux d’implantation de la caravane dans chaque ville traversée. L’une des forces de notre parti est ce découpage en fédérations, qui permet un ancrage local extraordinaire, au plus près des gens et des militant·e·s et une meilleure connaissance du terrain.

Si l’objectif principal de la caravane d’été est de faire connaitre la candidature de Fabien Roussel, de partager nos propositions pour l’élection présidentielle et de renforcer notre base militante, nous souhaitons également écouter et recueillir les besoins et les attentes de milliers de citoyens afin d’enrichir notre programme et de présenter des propositions en adéquation avec les demandes de la population. La caravane des Jours Heureux alliera échanges politiques et convivialité, nous souhaitons en faire un lieu de débats, de rencontres, mais également de jeux et de bonne humeur.

Pour cela, plusieurs idées ont été retenues pour faire participer la population tout au long de la journée. Tout d’abord, les personnes rencontrées pourront remplir un questionnaire afin que l’on en sache un peu plus sur leurs intérêts et sur leurs souhaits pour la campagne. Pour rester dans le thème de l’été et pour donner un côté un peu plus léger à notre démarche, des cartes postales ont été dessinées par notre directrice artistique sur plusieurs thèmes : le pouvoir d’achat, la jeunesse, les retraites ou encore le droit aux vacances. Après les avoir remplies, les participant·e·s pourront ensuite les envoyer au Président de la République afin de faire entendre leurs revendications et leurs propositions sur ces thématiques. Enfin, un carnet de jeux pour adultes d’une dizaine de pages a été conçu afin d’en apprendre plus sur notre parti et nos idées tout en s’amusant. D’autres jeux seront prévus tout au long des étapes, avec des petits goodies aux couleurs de la campagne à remporter.

Si la caravane d’été est l’occasion rêvée pour rencontrer un grand nombre de personnes, elle sera aussi un grand moment d’échanges et de rencontres avec les camarades des fédérations traversées. Nous n’avons que rarement l’occasion de rencontrer les camarades des fédérations autres que la nôtre et la crise sanitaire a empêché la tenue des grands événements qui nous rassemblent d’habitude, comme la Fête de l’Humanité ou l’université d’été. La caravane d’été sera donc l’occasion de renouer des liens autrement qu’en visioconférence et de relancer les rencontres entre camarades.

Pendant ces deux mois, deux équipes de quatre personnes se relaieront pour conduire la caravane et le véhicule qui va l’accompagner, et des camarades du siège viendront elles et eux aussi passer plusieurs jours ou quelques semaines sur le parcours. Les camarades de la caravane seront logé·e·s chez les camarades des fédérations visitées, ce qui permettra de tisser des liens, d’échanger sur le fonctionnement de leurs fédérations respectives et peut-être d’apporter de nouvelles idées et des nouvelles manières d’envisager le militantisme.

Nous vous donnons rendez-vous tout au long de l’été sur le parcours de la caravane pour rencontrer les camarades et participer vous aussi à relever le défi des Jours Heureux !

Lena Mons

Collusion entre la Droite sénatoriale et le Parti présidentiel pour casser la Sécurité Sociale

Publié le 17/6/2021 par PCF

Alors que nous sommes toujours en pleine pandémie, que notre système d’assurance maladie a montré toute son efficacité, la Droite et son extrême veulent vider la Sécurité sociale de tout ce qui lui reste encore des dispositions prises au lendemain de la Libération par A. Croizat, comme en témoigne au Sénat une proposition de loi des Républicains et de l’UDI-UC et une autre de LREM à l’Assemblée nationale.

Avec un seul leitmotiv : mieux contrôler les dépenses sociales pour les réduire !

Pour privilégier les intérêts du capital par rapport au travail, les gouvernements successifs ont déjà fait reculer depuis des décennies la part des cotisations dans le financement de la Sécurité sociale, au point où, en 2021, cette dernière représentera 50% du budget de la Sécurité sociale. Quel cadeau au Patronat et au CAC 40, notamment par un dégrèvement de cotisation atteignant les 200 milliards que l’état ne compense plus totalement !

Même le paritarisme, pâle reflet de la gestion originelle de la Sécurité Sociale où les représentants des salariés étaient majoritaires, ne leur convient plus !

Nous dénonçons cette volonté d’étatisation de la sécurité sociale, la vidant de sa substance au détriment de l’ensemble des françaises et des français, mais aussi de notre système de santé. Face à l’incurie gouvernementale, la sécurité sociale a permis de résister au COVID 19.

Avec ces propositions de loi, la droite LR, UD-UC, LREM et leurs extrêmes visent, de concert, à faire payer par les salarié.es, retraité.es, … la « dette » de la Pandémie, justifier des économies liées au projet de réforme des retraites et de nouveaux prélèvements fiscaux.

Après la tentative en juillet 2018 d’Olivier Véran, à l’époque député, d’introduire la notion « de protection sociale » dans la Constitution, les rapports se succèdent pour pousser à la transformation radicale de la gouvernance de la Sécurité sociale.

Nous ne voulons pas que notre Sécu devienne un système d’assistance publique a minima profitant aux assurances privées. Il est possible de répondre aux besoins de santé et aux revendications des personnels du sanitaire et du médico-social, aux besoins de retraite, à une vraie réponse aux besoins d’autonomie des personnes, en s’en prenant au capital !

Nous réaffirmons notre attachement au financement socialisé par les cotisations sociales et l’exigence de la réappropriation collective de la Sécurité sociale comme bien commun et solidaire.

Les 20 et 27 juin, il nous faut absolument donner un signal fort de rejet de ces politiques de droite et son extrême, qui n’augurent rien de bon pour l’avenir en votant pour les candidats communistes et celles et ceux qu’ils soutiennent.

Fabien Roussel, député du Nord, secrétaire national du PCF,

EN CE 21 MARS 2021, JE TÉMOIGNE POUR NE PAS CAUTIONNER L’OFFENSIVE RÉACTIONNAIRE ET RACISTE !

Maryam hésite, les larmes coulent en silence, puis elle parle, ses parents de Mayotte -département français- sont de confession musulmane, elle a la peau noire. L’exemple qui montre la portée raciste du slogan de Marine Le Pen : « On n’est plus chez nous et ça se voit ».

Maryam est mariée à un « français de souche », comme l’est d’ailleurs sa famille depuis 1840. Elle habite Marseille dans une ville cosmopolite mais où le RN a réalisé 23,66 %.Elle travaille dans l’administration et grâce au patronyme de son mari, elle a pu quitter ces quartiers relégués socialement et ethniquement, ces quartiers accusés de faire sécession avec la république qui subissent toutes les exclusions.

Maryam, pour la 1ère fois, parle publiquement de l’humiliation subie régulièrement sur son lieu de travail, ces blagues racistes continuelles qui atteignent sa dignité de jeune femme noire et musulmane. Pour ne pas devoir affronter ses collègues de travail, démunie, elle opte pour l’autodérision, elle nous raconte qu’elle rit alors qu’elle a envie de pleurer. Elle s’arrête de parler puis pleure en silence. Elle se trouve dans un lieu certes mixte mais consacré au racisme et dans lequel je me trouve.

Bilal lui vit avec sa mère dans une ville de banlieue parisienne. Sa mère fait des ménages, elle veut qu’il réussisse, alors elle l’a retiré de cette école où il n’y a que « des noirs, des arabes et des blancs pauvres » pour qu’il fasse sa scolarité dans des écoles privées. Bilal ne veut pas décevoir sa mère prête à tous les sacrifices, alors il ne lui dira rien. Puis un jour dans un lieu de parole non mixte dédié au racisme dans un mouvement de jeunesse, lui aussi comme Maryam pleure puis raconte le racisme au quotidien dans un établissement où il est le seul « petit arabe ».

Ces pleurs chaque fois qui disent la souffrance, l’humiliation, l’atteinte à la dignité.

Une autre fois je vérifie que lorsque je raconte l’expérience raciste d’un de mes fils, on me croit et que lorsque Malika, maman marocaine raconte la même expérience raciste de sa fille, l’électrice de gauche à qui elle s’adresse ne la croit pas pensant qu’elle exagère.

Maryam s’est sentie autorisée à parler dans une réunion mixte dédiée au racisme, type de réunion assez rare il faut le reconnaître, Malika a été niée dans sa parole, délégitimée, quant à Bilal c’est dans un atelier non mixte dédié au racisme qu’il a réussi à exprimer ce qu’il avait toujours garder en lui.

Ces mêmes lieux non mixtes où des femmes entre elles parlent de leur vécu, sans peur de choquer avec la certitude que le groupe dans lequel elles s’expriment ne leur dira pas qu’elles exagèrent car le groupe de femmes comprendra ce qu’elles ressentent.

Ces réunions non mixtes, moments ponctuels de libération de la parole, Blanquer, ministre de l’éducation national les juge racistes et veut les rendre illégales, la droite veut dissoudre les organisations qui sont initiatrices de ces lieux de parole.

Quant à la gauche, les voix sont peu nombreuses pour dénoncer l’imposture, pour faire bloc contre une nouvelle offensive ultra droitière et raciste qui surfe sur une opinion déjà largement lepénisée.

Alors en ce 21 mars 2021, je m’adresse à mes camarades communistes, à mes amis insoumis, verts ou socialistes, pour leur dire qu’il est encore temps de se réarmer idéologiquement face à une extrême droite qui a su faire sa mue, depuis longtemps, en pervertissant les concepts républicains pour mieux les pervertir à des fins inégalitaires, autoritaires et racistes.

La stratégie de l’évitement sous prétexte de refuser de se placer sur le terrain identitaire n’enrayera pas la vague réactionnaire, bien au contraire. On n’a jamais vu une digue arrêter les vagues sans se mouiller.

Il est encore temps de réactualiser nos analyses, de s’approprier ces débats pour ne pas subir et faire du combat antiraciste un vrai combat politique à part entière.

Ne nous fourvoyons pas dans la diabolisation des racisés -ceux qui subissent l’expérience du racisme- qui sont accusés de dérives identitaires et communautaires, de rompre avec l’universalisme et renvoyés dos à dos avec l’extrême droite.

Les revendications des premiers, les dominés prônent l’inclusion dans la république, l’égalité et la reconnaissance, ils visent l’universel. Les seconds visent la hiérarchisation et l’exclusion du groupe dominant dans des logiques antirépublicaines.

Sachons repérer les vrais séparatistes et les vrais racistes, sachons mener les combats pour éradiquer le racisme, pour la dignité et pour que l’égalité devienne une réalité pour toutes et tous

Fabienne HALOUI, conseillère municipale et communautaire à Orange (84)

Membre du conseil national du PCF

Un anniversaire d’une puissante actualité

Ce 18 mars marque le début de la Commune de Paris, qu’il nous revient de fêter allégrement pour ce qu’elle fut, une expérience unique où le peuple de Paris a pris en main son destin pour vivre l’expérience d’une République démocratique, égalitaire et sociale, une République pour le peuple, par le peuple.

Et puisqu’il s’agit du 150e anniversaire de cette séquence essentielle, constitutive de l’Histoire de la Capitale pendant les 72 jours qu’a duré la Commune, de mars à fin mai de cette année 2021 la ville de Paris va vivre au rythme de la mémoire de ces événements. Une programmation riche soutenant une multitude d’initiatives associatives et culturelles invite les Parisiennes et les Parisiens à mieux connaitre, ou même à découvrir cette histoire, dans les arrondissements, dans les rues où l’insurrection fut vécue intensément.

Si nous en doutions, au regard des crispations et vociférations de la droite parisienne à l’annonce de cette commémoration par la Ville, la prise de pouvoir du peuple, pendant ces journées de 1871, par sa transformation radicale du rapport de classe, reste une brèche révolutionnaire encore d’une puissante actualité.

Forts de l’énergie de leur désespoir à la suite d’un siège qui les a affamés, meurtris, les plus humbles des Parisien·ne·s, les ouvrier·e·s, le monde du travail, refusant la représentation nationale monarchiste, ont réussi à faire naître et vivre un projet politique organisé et collectif, un espoir au service de l’amélioration de leurs conditions de vie, avec des décrets d’une telle modernité qu’ils sont en total résonance avec beaucoup de nos revendications d’aujourd’hui.

Le projet de société des communardes et communards s’appuyait sur l’aspiration à une démocratie directe avec des élu·e·s légitimes, associant des femmes en responsabilités, l’égalité entre femmes et hommes, égalité des salaires aussi. Les femmes furent d’ailleurs très impliquées dans la Commune de Paris. Louise Michel, bien sûr, mais de nombreuses autres que cet anniversaire un peu partout mettra à l’honneur. La Commune de 1871, c’est aussi des expériences d’autogestion, la santé accessible à toutes et tous, l’école gratuite et laïque, la séparation de l’Église et de l’État, ou encore la réquisition des logements vacants pour les plus démuni·e·s, la citoyenneté offerte aux étrangers, etc.

Alors oui ce fut bien sûr – les conservateurs d’aujourd’hui s’en effraient encore – aussi des épisodes violents, des édifices brûlés, des membres du clergé tués. Mais violences et exactions s’exprimèrent autant et même plus dans la répression. On le sait, les communardes et communards, les meneuses et meneurs comme les anonymes ont payé cher, au terme des 72 jours, avec les exécutions de la « semaine sanglante », sans compter toutes celles et tous ceux arrêté·e·s et déporté·e·s.

La Commune, aussi brève fut-elle, laminée au final par la revanche meurtrière des réactionnaires tous unis contre le peuple de Paris, a néanmoins donné à espérer pour des générations un possible d’un collectif révolutionnaire. Elle a nourri, et nourri encore, l’imaginaire du mouvement ouvrier en France et bien au-delà. À l’époque déjà les gouvernants espagnols s’inquiétaient que des villes comme Barcelone ou Madrid ne s’en inspirent, et bien sûr la République espagnole s’est nourrie de cette inspiration. On put voir ensuite, dans les Brigades internationales, fièrement engagé un bataillon Louise-Michel, un bataillon de La Commune rassemblant des communistes français avec Rol-Tanguy à sa tête et montrant combien la Commune était notre héritage. La libération de Paris en août 1945, dans son engagement populaire, se souvenait encore du courage des communards… Alors, la Commune de Paris, en 2021 plus que jamais, alors que nous vivons l’agonie d’un capitalisme moderne même plus capable d’assurer la survie de toutes et tous pour les exploiter, fêtons-la, oui, pour mieux nous en inspirer !

Tout le programme des 150 ans de la Commune de Paris est accessible sur https://quefaire.paris.fr/ Et, au final, retrouvons-nous pour une grande manif convergeant vers le mur des Fédérés le 28 mai prochain.

Laurence Patrice, adjointe PCF à la Maire de Paris, en charge de la mémoire et du monde combattant

Lien de l’événement.

https://quefaire.paris.fr/communedeparis

11 mars, faire du vaccin un bien public #PCF

« Nous remercions l’Afrique du Sud et l’Inde pour leur proposition à l’Organisation mondiale du commerce afin que les pays renoncent aux brevets sur les produits médicaux jusqu’à la fin de la pandémie de Covid-19 et nous appelons les autres pays à soutenir cette initiative. » Ce sont les mots employés par le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, le 4 mars 2021, lors d’une réunion en visioconférence sur le financement des vaccins anti-coronavirus pour l’Afrique.

En effet, le 2 octobre dernier était déposé par l’Afrique du Sud et l’Inde, à la tête d’une coalition de plus de 100 pays, un texte proposant d’accorder une dérogation temporaire à certaines obligations découlant de l’Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) afin que n’importe quel pays puisse produire les vaccins sans se soucier des brevets. Suite à cette proposition, le 10 mars sera discutée à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) la volonté de lever les brevets sur les vaccins anti-Covid.   

Il s’agit aujourd’hui d’une nécessité impérieuse ! En effet, la réponse à la crise sanitaire ne peut être que collective et mondiale et nécessite pour cela de faire passer les vies humaines avant les intérêts de Big pharma. C’est d’ailleurs une idée partagée largement par la population. Dans un sondage fait par Oxfam et la People Vaccine Alliance publié ce weekend dans le JDD, 63 % des Français·es sont favorables à la levée des brevets et au partage des technologies et savoirs sur les vaccins, et 70 % sont favorables à ce que les gouvernements obligent les laboratoires pharmaceutiques à partager leurs connaissances sur les vaccins.

Pourtant, malgré les déclarations de bonnes intentions, l’UE et la France n’ont eu de cesse que de s’opposer à cette proposition depuis des mois.

Faisons des vaccins et des biens anti-pandémiques des biens communs de l’humanité !

C’est dans cette logique que le 30 novembre dernier, nous avons lancé la campagne européenne « Pas de profit sur la pandémie ». Celle-ci, par le biais d’initiative citoyenne européenne (ICE) :    , vise à obtenir 1 million de signatures dans au moins 7 États membres de l’UE pour exiger un changement législatif à la Commission européenne. Depuis novembre dernier, de nombreuses organisations ont rejoint la campagne qui en regroupe aujourd’hui plus de 200 au niveau européen.

Le 11 mars, journée anniversaire de la déclaration de la pandémie par l’OMS, nous appelons à des rassemblements dans toute la France devant les ARS pour demander une égalité d’accès au vaccin pour tous et toutes. Un mot d’ordre : Pas d’argent public sans contrôle public ! Il faut aujourd’hui que la puissance publique qui finance la recherche fondamentale mais aussi largement la recherche appliquée maîtrise en totalité la chaine de production des produits pour répondre aux besoins des populations. C’est en ce sens que nous proposons de créer via le pôle public du médicament des établissements publics qui financent la recherche, la production, la distribution et soient propriétaires des brevets qu’ils déposent !

Il y a urgence à mutualiser toutes les technologies validées, pour développer et répartir la production à l’échelle européenne et à l’échelle mondiale. Concrètement en France, cela doit passer par la réquisition et la socialisation des usines Sanofi pour produire largement le vaccin, et non se limiter au « flaconnage » qui est proposé aujourd’hui. La loi d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19 du 23 mars 2020 prévoit en effet « la réquisition de tout bien ou service nécessaire à la lutte contre la catastrophe sanitaire ainsi que toute personne nécessaire au fonctionnement de ces services. L’indemnisation de ces réquisitions est régie par le code de la défense. ».

Alors assez de beaux discours, nous voulons des actes ! Faisons du 11 mars un rendez-vous important de notre campagne européenne en signant et faisant signer la pétition et en défendant notre revendication de longue date de création d’un pôle public du médicament à l’échelle nationale, européenne et mondiale pour sortir la santé de la loi du Marché. 

Charlotte Balavoine, co-responsable de la campagne pour le PCF

Fabien Roussel s’est rendu à Lyon le 9 mars pour rencontrer le bureau français de l’OMS.

Jeudi 11 mars : 1 an après la déclaration de pandémie liée à la Covid-19, les communistes appellent à se rassembler devant les ARS de France pour demander que le vaccin contre la Covid devienne universel et bien commun de l’humanité.

10 h : Rassemblement devant Bercy à l’initiative de la CGT Sanofi, en présence d’élu·e·s et de militant·e·s communistes.

10 h 30 : Fabien Roussel sera présent devant l’ARS des Hauts-de-France à Lille.